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Test et avis On Cloudsurfer Max : la chaussure running idéale pour le confort et la stabilité

  • Confort
  • Polyvalence
  • Dynamisme
  • Stabilité
  • Amorti
  • Adhérence
  • Légèreté
  • Design
4/5Note globale

Mon avis sur la On Cloudsurfer Max

Après plusieurs semaines à courir avec la On Cloudsurfer Max, je peux dire que c’est une chaussure qui m’a clairement conquis mais pour un usage bien précis. Elle n’essaie pas d’être bonne partout, et c’est justement ce que j’ai apprécié. Son confort est remarquable, son amorti bien dosé, moelleux mais pas mou, et elle m’a accompagné sans faiblir sur toutes mes sorties longues ou de récupération.

Ce n’est pas la paire que je choisis pour faire des chronos ou pour des séances dynamiques, mais c’est celle que j’enfile quand je veux courir relâché, sans penser à mes articulations ni à mon rythme. Elle a ce petit côté “chaussure refuge” que j’adore garder dans ma rotation. Si vous cherchez une alliée fiable pour accumuler les kilomètres avec douceur, sans perdre en stabilité, elle mérite clairement sa place sur votre étagère.

Specs
  • Drop: 7 mm
  • Poids: 290 gr (H) / 250 gr (F)
  • Plaque carbone: Non
  • Type de surface: Route
  • Type de course: Entrainement
  • Type de coureur: Débutant et Confirmé
Pour
  • Confort exceptionnel
  • Excellente stabilité
  • Amorti impressionnant
Contre
  • Réactivité limitée
  • Un peu lourde

Depuis quelques années, la course à pied a vu fleurir une nouvelle génération de chaussures maximalistes, plus amorties, plus confortables, pensées pour courir longtemps sans s’épuiser. Et parmi les marques qui font bouger les lignes, On Running n’en finit plus d’innover. Cette saison, la marque suisse revient avec la Cloudsurfer Max, une version repensée de sa célèbre Cloudsurfer, boostée pour les sorties longues et les coureurs en quête de confort.

Quand j’ai appris la sortie de ce modèle, je dois avouer que j’étais curieux. J’utilise régulièrement des chaussures maximalistes pour mes footings de récupération ou les jours où mes jambes sont fatiguées. Mon dernier test d’un modèle On remontait à la Cloudmonster, dont j’avais apprécié le dynamisme, mais regretté un manque de stabilité. Avec la Cloudsurfer Max, j’espérais un meilleur compromis.

Alors, que vaut vraiment cette nouveauté ? Est-elle à la hauteur des promesses d’amorti et de fluidité annoncées ? Et surtout, pour qui est-elle pensée ? Je vous partage ici mon test complet, basé sur plusieurs sorties en conditions réelles, accompagné de mes impressions personnelles et quelques conseils pratiques si vous envisagez de l’adopter.

Design et premières impressions de la On Cloudsurfer Max

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Un look moderne et des finitions soignées

Dès la sortie de la boîte, la On Cloudsurfer Max fait son petit effet. Le design reste fidèle à l’esthétique minimaliste et technique de la marque suisse, avec ses lignes épurées et ses coloris sobres mais efficaces. Personnellement, j’ai testé la version noire avec des touches de blanc cassé, discrète, mais avec ce petit « twist » élégant qui la rend aussi portable en ville.

Les finitions m’ont immédiatement inspiré confiance. Le mesh utilisé pour l’empeigne est fin, aéré, mais semble suffisamment robuste pour encaisser les kilomètres. Les coutures sont propres, bien intégrées, et les inserts thermocollés apportent un renfort subtil sans alourdir l’ensemble. C’est le genre de chaussure qu’on sent construite avec soin. Pas de surplus, pas de fioritures.

Enfilage : confort immédiat, sans surprise

Dès que j’ai glissé le pied dedans, j’ai senti que j’étais dans une chaussure pensée pour le confort. Le chaussant est ni trop étroit, ni trop large. Disons qu’il s’adapte bien à un pied de largeur standard, tout en laissant un peu d’espace à l’avant, ce qui est appréciable sur les longues distances où les pieds ont tendance à gonfler.

Petit conseil perso : si vous avez le pied très large, je vous recommande d’opter pour la version « Wide » proposée par la marque. Lors d’une sortie de 18 km par temps chaud, j’ai particulièrement apprécié cette petite marge à l’avant du pied, qui évite les frottements et l’échauffement sous les orteils.

Le maintien est bon, sans être compressif. Le talon reste bien calé, la zone médio-pied est stable, et l’avant-pied respire. Bref, une sensation de sécurité sans être enfermé.

Tige respirante et languette bien pensée (ou presque)

La tige en mesh technique fait bien son travail : elle laisse l’air circuler et garde le pied au frais, même lors de mes sorties sous 28 °C. L’intérieur est doux, presque moelleux, ce qui évite les irritations même sans chaussettes très épaisses.

Côté languette, On a opté pour un modèle semi-gusseted (attachée sur les côtés), ce qui évite qu’elle ne glisse pendant la course. C’est un détail, mais ça change l’expérience. En revanche, j’ai ressenti une légère pression sur le dessus du pied à ma première sortie, probablement due à des lacets un peu trop serrés.

Mon conseil : prenez le temps d’ajuster le laçage sur vos premières séances. Après 2 ou 3 sorties, la chaussure s’assouplit et cette gêne disparaît.

Les œillets sont bien positionnés, et le laçage reste simple mais efficace. Rien d’original ici, mais tout fonctionne comme attendu. C’est ce qu’on demande à une chaussure qu’on va porter plusieurs heures.

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Test sur le terrain de la On Cloudsurfer Max

Trois scénarios de test pour cerner son usage

Pour évaluer cette On Cloudsurfer Max dans des conditions réalistes, je l’ai emmenée sur trois types de séances :

  1. Un footing de récupération de 10 km le lendemain d’un entraînement de côtes,
  2. Une sortie longue de 22 km à allure confortable (aux alentours de 5’30/km),
  3. Et un test à rythme progressif, avec une accélération progressive sur les 5 derniers kilomètres.

Mon objectif était simple : savoir si cette chaussure tenait la promesse d’un amorti généreux sans sacrifier trop de dynamisme. Spoiler : elle ne m’a pas déçu.

Un amorti doux mais pas trop

Le point fort de la Cloudsurfer Max, c’est clairement son amorti. La mousse Helion™, combinée à la technologie CloudTec Phase®, offre un confort moelleux sans effet “marshmallow”. On sent bien une absorption nette des chocs à chaque foulée, surtout au niveau du talon.

Sur ma sortie longue, j’ai ressenti une vraie protection articulaire, notamment au niveau des genoux et du bas du dos. C’est une chaussure qui vous fait oublier les kilomètres. À aucun moment je n’ai ressenti de fatigue plantaire, ce qui est assez rare chez moi après 1h30 de course.

Une transition fluide et naturelle

J’ai particulièrement apprécié le déroulé de la foulée, qui reste très fluide, notamment en allure lente à modérée. La transition talon – avant-pied se fait sans effort, presque de manière intuitive. On sent bien que la semelle a été conçue pour accompagner le mouvement, et non pour le forcer.

À rythme plus soutenu (4’45/km sur les derniers km de mon test progressif), la chaussure reste stable, mais on atteint ses limites en termes de dynamisme. Ce n’est clairement pas une chaussure pensée pour les séances de fractionné ou les chronos, et ce n’est pas un défaut, juste une orientation différente.

Confort durable et maintien stable

Après plusieurs sorties, je confirme que le confort ne se dégrade pas avec les kilomètres. La tige garde sa tenue, la mousse conserve son rebond, et le pied reste bien calé. J’ai même couru avec sur deux journées consécutives (chose que je fais rarement avec la même paire), sans ressentir de points de pression ni de fatigue inhabituelle.

La stabilité est très bonne pour une chaussure aussi amortie. Même avec un stack élevé, je n’ai jamais eu cette sensation de “flottement” latéral qu’on peut avoir sur certains modèles maximalistes. Cela m’a rassuré, surtout en fin de course, quand la proprioception commence à baisser.

Accroche correcte, mais terrain sec recommandé

Côté grip, la semelle extérieure joue son rôle sur bitume sec et mouillé : je n’ai constaté aucun décrochage, même lors de virages serrés ou de transitions trottoir – route. La disposition ciblée du caoutchouc fait bien le travail tout en allégeant la chaussure.

En revanche, sur chemins humides ou gravillons, l’accroche devient plus aléatoire. J’ai testé un passage sur chemin forestier légèrement boueux, et la semelle a montré ses limites. Rien de dangereux, mais ce n’est clairement pas sa zone de confort. Si vous courez souvent hors bitume, mieux vaut choisir un autre modèle plus orienté trail ou hybride.

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Les points forts et les points faibles de la On Cloudsurfer Max

Après une bonne cinquantaine de kilomètres à leurs côtés, je peux dire que les On Cloudsurfer Max m’ont agréablement surpris. J’avais quelques doutes avant de les enfiler pour la première fois, notamment sur le poids et le ressenti dynamique. Mais sur le terrain, elles ont clairement trouvé leur place dans ma rotation.

Les points forts

Le confort est le tout premier point fort que je retiens. Dès les premières foulées, on sent une vraie douceur sous le pied, mais sans excès de mollesse. La mousse Helion™ offre un bon amorti, bien équilibré, qui filtre parfaitement les chocs sans donner l’impression de courir dans de la mousse à mémoire de forme.

Deuxième gros atout : la stabilité. Pour une chaussure aussi haute (37 mm sous le talon), je m’attendais à devoir compenser un peu. Mais la plateforme large et la géométrie de la semelle font un excellent travail de guidage. Sur les longues sorties, ça rassure, surtout quand la fatigue musculaire s’installe.

Et enfin, je dois souligner le déroulé fluide. La transition du talon vers l’avant-pied est naturelle, sans accroc. Pour des footings cool ou les jours où on n’a pas envie de forcer, c’est tout simplement idéal.

Les points faibles

Bien sûr, tout n’est pas parfait. Le poids, d’abord, est un peu au-dessus de la moyenne. Avec ses 290+ grammes, on la sent sous le pied, notamment quand on accélère un peu le rythme. Ça ne gêne pas sur du footing, mais si vous aimez faire des blocs tempo ou des fartleks, elle risque de vous freiner un peu.

Autre petit point : la réactivité est limitée. Ce n’est pas une chaussure qui renvoie beaucoup d’énergie. Elle n’est pas molle, mais elle ne rebondit pas franchement non plus. Disons qu’elle accompagne, mais ne pousse pas. Pour moi, ce n’est pas gênant : je ne l’ai jamais utilisée pour autre chose que des séances tranquilles ou des sorties longues à allure constante.

Enfin, j’ai noté que le maintien du médio-pied peut être un peu juste si vous aimez les sensations très verrouillées. La tige est confortable mais pas ultra structurée. Personnellement, ça m’a convenu, mais si vous avez tendance à avoir le pied qui « bouge » dans vos chaussures, testez-la bien en boutique.

Comparée à d’autres modèles

Si je devais la situer dans la gamme On, je dirais qu’elle se place entre la Cloudmonster (plus dynamique, mais moins stable) et la Cloudeclipse (plus amortie, mais un peu plus molle et moins fluide). La Cloudsurfer Max propose un bon compromis entre confort maximal et sensation de course contrôlée.

Face à la concurrence, elle se positionne comme une alternative plus structurée qu’une Hoka Bondi 8, mais moins ferme qu’une Asics Gel-Nimbus 26. Elle partage certains traits avec la New Balance More v4 en termes de volume de mousse, mais avec un meilleur maintien et une transition plus naturelle.

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Pour quel coureur ?

Pour les coureurs à foulée neutre

La Cloudsurfer Max s’adresse principalement aux coureurs à foulée neutre ou universelle. Elle ne corrige pas la pronation, mais sa plateforme large et stable apporte une sensation de sécurité naturelle, même quand la fatigue se fait sentir. Si vous êtes pronateur léger, elle peut convenir, mais je vous conseille tout de même de la tester en boutique pour être sûr.

Personnellement, j’ai une foulée neutre, et je l’ai trouvée parfaitement équilibrée, sans bascule ni besoin de compensation.

Pour les coureurs réguliers à la recherche de confort

Ce modèle s’adresse avant tout aux coureurs réguliers qui enchaînent plusieurs sorties par semaine et qui veulent une paire fiable pour les entraînements à allure tranquille. Elle est idéale pour les sorties longues, les footings de récupération ou les reprises après blessure, quand on cherche à ménager ses articulations.

Je l’ai utilisée après une semaine chargée en dénivelé, et elle m’a permis de relancer doucement sans tirer sur les mollets ni sur les genoux. Elle donne cette sensation rassurante d’être “porté”, sans effort excessif.

Gabarits moyens à lourds : un bon match

Si vous pesez 70 kg et plus, voire au-delà de 85 kg, cette chaussure peut clairement être une alliée. Son amorti généreux supporte bien les charges, et sa semelle reste stable même avec un appui franc. À l’inverse, les coureurs très légers pourraient la trouver un peu trop imposante ou manquer de sensations au sol.

Si vous avez un gabarit plutôt lourd ou si vous courez beaucoup sur bitume, elle peut vous aider à limiter la casse musculaire sur les sorties longues.

À éviter si vous cherchez la légèreté ou la vitesse

Si vous aimez les sensations proches du sol, les foulées dynamiques et les chaussures légères comme des plumes, la Cloudsurfer Max ne sera pas faite pour vous. Elle reste un peu lourde, pas très nerveuse, et sa mousse, bien que agréable, ne restitue pas beaucoup d’énergie.

De même, si vous préparez un 10 km en mode chrono, une séance de fractionné ou un triathlon, mieux vaut vous tourner vers des modèles plus réactifs comme la Cloudboom Echo ou la Cloudswift dans la même marque, voire vers d’autres références plus vives.

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On Cloudsurfer Max vs concurrence

Si la On Cloudsurfer Max vous séduit par son confort et son amorti généreux, mais que vous hésitez encore, voici quelques modèles alternatifs dans la même catégorie. Tous offrent un haut niveau de protection, parfaits pour les sorties longues ou les jours de fatigue musculaire.

ModèleAmortiStabilitéDynamismeIdéal pour…
On Cloudsurfer MaxMoelleux fermeBonneModéréSorties longues, confort quotidien
Asics Nimbus 26Moelleux +ExcellenteModéréMarathon, coureurs lourds ou à foulée instable
Hoka Bondi 8Ultra moelleuxTrès bonneFaibleRécupération, reprise, marche active
NB More v4Moelleux neutreBonneModéréUsage mixte running/marche, foulée naturelle

Asics Gel-Nimbus 27

Une valeur sûre chez Asics. L’amorti FF Blast+ Eco est légèrement plus moelleux que celui de la Cloudsurfer Max, avec une sensation un peu plus « rebondissante ». La stabilité est excellente, et la chaussure enveloppe davantage le pied. Si vous avez tendance à aimer les sensations feutrées et une tige plus structurée, la Nimbus 27 est une très bonne option.

Je recommande : pour les coureurs en recherche de confort maximal et de maintien renforcé, surtout pour les longues distances sur bitume.

Hoka Bondi 9

C’est probablement la plus “maximaliste” du lot. L’amorti est ultra moelleux, presque spongieux, avec une plateforme très large et une stabilité exemplaire. En revanche, le ressenti est plus « doux » que dynamique. Personnellement, je l’utilise surtout en récupération ou en marche active, quand je veux vraiment préserver mes articulations.

Je recommande la Hoka Bondi 9 pour les gabarits lourds, les coureurs en reprise post-blessure ou ceux qui veulent une vraie sensation de coussin sous le pied.

New Balance Fresh Foam X More v5

C’est le modèle qui se rapproche le plus de la Cloudsurfer Max en termes de philosophie. On retrouve un amorti généreux mais structuré, un excellent confort général et un déroulé fluide. Le mesh est peut-être un peu plus souple que celui de la On, ce qui favorise le confort mais offre un peu moins de maintien.

Je recommande la New Balance Fresh Foam X More v5 si vous aimez les sensations naturelles, les chaussures qui se font oublier, avec une bonne stabilité.

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jeremy dumetz redacteur woza running
Jérémy

Coureur depuis plus de 10 ans et marathonien depuis 2021, je cours régulièrement entre 50 et 100 kilomètres par mois. J'adore parler de running et partager ma passion pour la course à pied aux coureurs débutants.