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Test et avis Hoka Bondi 9 : l’amorti ultime pour les longues distances

  • Confort
  • Polyvalence
  • Dynamisme
  • Stabilité
  • Amorti
  • Adhérence
  • Légèreté
  • Design
4.2/5Note globale

Mon avis sur la Hoka Bondi 9

La Hoka Bondi 9 a largement répondu à mes attentes en matière de confort et de protection. Ce modèle incarne parfaitement l’ADN de la marque Hoka : un amorti exceptionnel qui prend soin de vos articulations, surtout lors des sorties longues ou après des séances intenses. La mousse EVA supercritique et la semelle généreuse offrent une sensation de douceur agréable, et je trouve que la transition talon-orteil est vraiment fluide grâce à la géométrie Meta-Rocker.

Toutefois, je ne la conseille pas pour des séances de vitesse. Elle manque un peu de réactivité, et son poids reste un point qui peut gêner ceux qui cherchent des performances plus dynamiques.

Personnellement, je la vois comme la compagne idéale pour les coureurs qui privilégient le confort, la longévité et un amorti optimal, que ce soit pour des entraînements modérés ou des marathons. C’est une vraie alliée pour les entraînements quotidiens ou les longues distances.

Specs
  • Drop: 5 mm
  • Poids: 284 gr (H)
  • Plaque carbone: Non
  • Type de surface: Route et sentier
  • Type de course: Entrainement et compétition
  • Type de coureur: Débutant et confirmé
Pour
  • Excellent amorti
  • Absorption des chocs optimale
  • Chaussure confortable
  • Bonne traction sur toutes les surfaces
Contre
  • Doutes sur la durabilité de la semelle
  • Manque un peu de dynamisme

S’il y a bien une chaussure qui incarne l’amorti maximal chez Hoka, c’est la Bondi. Ce modèle, souvent cité comme une référence pour les coureurs en quête de confort, revient avec une neuvième version prometteuse. Plus légère, plus épaisse et toujours aussi moelleuse, la Hoka Bondi 9 se veut être une évolution majeure de la série.

Je l’ai testée sur plusieurs sorties, allant du footing lent aux longues distances, pour voir si elle tient réellement ses promesses. Alors, la Bondi 9 est-elle la meilleure version à ce jour ? Convient-elle à tous les profils de coureurs ? Et surtout, offre-t-elle un bon compromis entre amorti et dynamisme ?

Dans ce test, je vous partage mon ressenti détaillé, les points forts et les éventuelles limites de cette chaussure. Que vous soyez un adepte de la gamme ou simplement curieux, voici tout ce qu’il faut savoir avant de craquer pour cette nouvelle Bondi.

Caractéristiques techniques de la Hoka Bondi 9

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Hoka a toujours misé sur l’amorti et le confort avec la gamme Bondi, et cette neuvième version ne fait pas exception. La marque a revu plusieurs éléments clés pour améliorer l’expérience de course : une semelle encore plus épaisse, une nouvelle mousse plus performante et une tige retravaillée. Voyons tout cela en détail.

Semelle intermédiaire et amorti

La grande nouveauté de cette Bondi 9 réside dans sa mousse EVA supercritique. Plus légère et plus réactive que la précédente, elle améliore encore le confort tout en réduisant légèrement le poids de la chaussure. Avec ses 43 mm sous le talon et 38 mm à l’avant-pied, on est clairement sur du maximalisme assumé. Si vous recherchez une absorption des chocs optimale, difficile de faire mieux.

En courant avec, j’ai immédiatement ressenti ce moelleux caractéristique, mais sans l’effet « marshmallow » excessif que certaines chaussures trop amorties peuvent provoquer. Ce qui aide aussi, c’est la géométrie Meta-Rocker, signature de Hoka. Elle favorise une transition talon-orteil fluide et naturelle, ce qui compense en partie le manque de dynamisme. En descente, j’ai trouvé la foulée plus roulante et agréable, un vrai plus sur les longues sorties.

Tige et confort

La tige a aussi droit à une mise à jour avec un mesh technique en tricotage zonal. L’objectif ? Offrir un maintien plus précis sans sacrifier le confort. L’ajustement est globalement réussi : le pied est bien enveloppé, sans sensation de compression.

Le col moulé en 3D et la languette rembourrée renforcent cet effet « chausson ». Sur mes premières sorties, j’ai apprécié ce côté cocooning, parfait pour les séances longues où le moindre point de pression peut devenir un problème. En revanche, la respirabilité n’est pas optimale. Après une sortie sous une chaleur printanière, j’ai senti que mes pieds chauffaient un peu plus que d’habitude. Rien de dramatique, mais si vous courez souvent par temps chaud, c’est un point à considérer.

Poids et performance

Avec environ 328 g en taille 42, la Bondi 9 affiche une petite baisse de poids par rapport à la version précédente. Ce n’est pas énorme, mais combiné à la nouvelle mousse, on gagne en sensation de légèreté. Cela reste une chaussure imposante, mais elle ne donne pas l’impression d’avoir des blocs de béton aux pieds.

En revanche, ne vous attendez pas à une fusée. La Bondi 9 est taillée pour les sorties à allure modérée, où elle excelle en confort et en protection. Pour des accélérations ou des séances tempo, je l’ai trouvée un peu pataude. Elle conviendra donc surtout aux coureurs cherchant une alliée pour leurs footings et leurs longues distances, plutôt qu’un modèle pour dynamiser leur foulée.

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Performances sur le terrain de la Hoka Bondi 9

La Hoka Bondi 9 est conçue pour offrir un maximum de confort et d’amorti, mais comment se comporte-t-elle une fois aux pieds ? Entre ajustement, stabilité et durabilité, voici mon retour après plusieurs sorties sur route.

Ajustement et taille

Dès l’enfilage, la Bondi 9 offre une sensation de maintien agréable, sans être trop serrée. Hoka a visiblement travaillé sur l’ajustement, et ça se sent. La tige en maille technique épouse bien la forme du pied, et la toe box (zone des orteils) laisse suffisamment d’espace pour éviter les frottements.

Côté taille, je recommande de prendre votre pointure habituelle si vous venez déjà de chez Hoka. Si vous avez un pied plus large, bonne nouvelle : la Bondi 9 est disponible en plusieurs largeurs, ce qui permet d’éviter la sensation d’étroitesse qu’on peut retrouver sur d’autres modèles de la marque.

Personnellement, j’ai opté pour une demi-pointure au-dessus de mes chaussures de running habituelles, et je n’ai rencontré aucun problème d’ajustement.

Stabilité et soutien

Avec une semelle de 43 mm sous le talon, la Bondi 9 est clairement une chaussure imposante. Hoka compense cette hauteur avec la technologie ACTIVE FOOT FRAME, qui donne l’impression que le pied est « encastré » dans la chaussure plutôt que posé dessus. Résultat : une stabilité correcte pour une chaussure aussi amortie.

Cela dit, j’ai ressenti une légère instabilité sur les virages serrés ou en descente à allure rapide, sans que ce soit rédhibitoire. Pour les coureurs qui ont besoin d’un soutien prononcé (notamment pour les pronateurs), ce modèle ne sera peut-être pas le plus adapté. Il est conçu pour une foulée neutre ou légèrement supinatrice, donc si vous avez une tendance à l’hyperpronation, mieux vaut opter pour un modèle avec un contrôle de stabilité plus marqué.

Traction et durabilité

Sur la route, la Bondi 9 assure une bonne accroche, même sur surfaces humides. Hoka utilise ici son caoutchouc Durabrasion, placé aux endroits stratégiques pour maximiser la traction et la résistance à l’usure. Lors de mes sorties sous la pluie, j’ai trouvé la chaussure bien sécurisante, notamment sur le bitume mouillé.

Autre bon point : la présence de nombreuses rainures sous la semelle qui apportent un peu de flexibilité. Pour une chaussure avec autant de mousse, la Bondi 9 reste relativement fluide dans ses transitions.

Côté durabilité, je n’ai évidemment pas encore assez de recul pour juger sur plusieurs centaines de kilomètres, mais certains testeurs ont noté une usure un peu rapide de la semelle extérieure. À voir si cela se confirme sur le long terme, notamment pour les coureurs qui ont tendance à user leurs chaussures au niveau du talon.

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Comparaison entre la Hoka Bondi 8 et la Hoka Bondi 9

Dès le premier regard, la Bondi 9 ressemble beaucoup à la 8, mais plusieurs évolutions viennent affiner l’expérience de course :

  • Nouvelle mousse EVA supercritique : Hoka abandonne la mousse EVA classique pour une version supercritique plus légère et plus réactive. Résultat ? Un amorti toujours aussi moelleux, mais avec un gain de légèreté (environ 10 g de moins que la Bondi 8 en taille 42).

  • Hauteur de semelle revue : La Bondi 9 gagne en épaisseur, avec 43 mm au talon et 38 mm à l’avant-pied contre 39 mm et 35 mm sur la Bondi 8. Cela accentue encore l’amorti et la sensation de protection sous le pied.

  • Tige retravaillée : Hoka introduit un mesh technique en tricotage zonal, plus souple et extensible, pour un meilleur ajustement. Le col moulé en 3D offre également plus de confort autour de la cheville.

  • Drop ajusté : On passe à 5 mm contre 4 mm sur la version précédente, une modification mineure qui ne change pas fondamentalement la sensation sous le pied.

En course, la Bondi 9 conserve l’ADN de la série : un amorti ultra-généreux, une foulée fluide grâce au Meta-Rocker, et une grande stabilité pour un modèle maximaliste. Le principal gain vient du poids légèrement réduit et d’une sensation un peu plus dynamique, même si cela reste une chaussure orientée endurance et confort avant tout.

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Les points forts et les points faibles de la Hoka Bondi 9

Comme toute chaussure de running, la Hoka Bondi 9 présente des atouts indéniables, mais aussi quelques limites selon les attentes et les profils de coureurs. Voici un récapitulatif des principaux points forts et points faibles que j’ai pu identifier au fil de mes tests et des retours d’autres utilisateurs.

Les points forts

✔️ Un amorti exceptionnel : Grâce à sa mousse EVA supercritique et sa semelle imposante (43 mm au talon, 38 mm à l’avant-pied), la Bondi 9 offre une absorption des chocs optimale, idéale pour préserver les articulations.

✔️ Un confort optimal : La tige en maille technique avec tricotage zonal assure un bon maintien du pied, tandis que le col moulé en 3D et la languette rembourrée renforcent la sensation de douceur. On s’y sent bien dès les premiers kilomètres.

✔️ Une transition fluide : La géométrie Meta-Rocker facilite le déroulé du pied et permet une transition naturelle du talon vers l’avant-pied, même sur de longues distances.

✔️ Un modèle adapté aux coureurs lourds : Grâce à sa semelle épaisse et stable, elle est particulièrement appréciée des coureurs à forte corpulence qui recherchent une protection efficace.

Les points faibles

⚠️ Un poids conséquent : Avec environ 328 g en taille 42, elle reste lourde par rapport à d’autres modèles, ce qui peut se faire sentir sur des séances où l’on cherche plus de dynamisme.

⚠️ Un manque de réactivité : Si l’amorti est excellent, la sensation de retour d’énergie est limitée. La Bondi 9 n’est pas la meilleure option pour les séances de vitesse ou les courses où l’on veut relancer efficacement.

⚠️ Une respirabilité perfectible : La tige en maille technique, bien que confortable, manque d’aération. En été ou sur de longues sorties, certains coureurs signalent que le pied peut avoir tendance à chauffer.

⚠️ Une stabilité en retrait : Avec une semelle aussi épaisse, certains testeurs ressentent une légère sensation d’instabilité, notamment en virage ou sur terrain irrégulier. Ce n’est pas un problème majeur, mais cela peut gêner certains coureurs, en particulier ceux qui recherchent une chaussure très stable.

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Pour quelles distances et quels type de coureurs ?

La Hoka Bondi 9 est une chaussure taillée pour le confort et l’amorti. Mais dans quelles situations brille-t-elle vraiment ? Que ce soit pour les entraînements du quotidien ou les longues distances, voici mes recommandations d’utilisation en fonction des types de séances et des profils de coureurs.

Types d’entraînements

Si vous cherchez une chaussure pour les sorties à allure modérée ou les footings de récupération, la Bondi 9 coche toutes les cases. Son amorti ultra-moelleux absorbe efficacement les chocs, ce qui la rend idéale après une grosse séance ou lors des jours où l’on veut ménager ses articulations.

Elle excelle aussi sur les sorties longues, notamment pour les coureurs qui apprécient une protection maximale sur plusieurs heures d’effort. L’accumulation des kilomètres se fait sans douleur excessive sous le pied, et la géométrie Meta-Rocker aide à maintenir une transition fluide malgré la hauteur de semelle.

En revanche, pour des séances de vitesse ou du fractionné, elle montre vite ses limites. Son poids et sa faible réactivité la rendent peu adaptée aux allures rapides. Elle conviendra en revanche pour un marathon si vous privilégiez le confort et l’endurance plutôt que la performance pure. Certains coureurs l’utilisent même pour des ultramarathons sur route, où l’amorti devient un critère clé.

Profils de coureurs

La Bondi 9 s’adresse avant tout aux coureurs recherchant un amorti maximal et une sensation de douceur sous le pied. Elle conviendra aussi bien aux débutants qu’aux coureurs expérimentés qui veulent une chaussure d’entraînement protectrice.

Elle est particulièrement intéressante pour les coureurs plus lourds qui ont besoin d’un bon amorti pour limiter l’impact sur leurs articulations. Sa semelle imposante et sa mousse EVA supercritique offrent un excellent niveau d’absorption des chocs, sans trop s’écraser sous le poids du coureur.

En revanche, si vous avez une foulée pronatrice ou que vous recherchez un modèle très stable, mieux vaut tester avant d’acheter. La hauteur de semelle peut créer une sensation d’instabilité sur certains appuis, surtout si vous courez sur des surfaces irrégulières.

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Matthieu

Passionné de course à pied depuis de nombreuses années, je suis ravi de partager avec vous ma passion pour le running. La course à pied est devenue bien plus qu'un simple passe-temps pour moi ; c'est un mode de vie. Chaque mois, je parcours entre 50 et 100 kilomètres, explorant les routes et les sentiers avec détermination et enthousiasme.