Qu’est ce qu’une séance tempo en course à pied ?

Quand j’ai commencé la course à pied, je pensais que pour progresser, il suffisait simplement de courir plus souvent et plus longtemps. Mais après quelques mois de stagnation, j’ai découvert une séance qui a tout changé : le tempo run, ou course au seuil. C’est l’un des entraînements les plus efficaces pour gagner en endurance et en vitesse, et pourtant, beaucoup de coureurs l’ignorent ou la pratiquent mal.

Vous vous demandez sûrement : qu’est-ce qu’une séance tempo exactement ? À quelle allure faut-il courir ? Comment l’intégrer dans un plan d’entraînement sans risquer le surmenage ?

Dans cet article, je vais vous expliquer tout cela de manière simple et concrète. Que vous prépariez un 10 km, un semi ou un marathon, le tempo run pourrait bien devenir votre meilleur allié pour repousser vos limites.

Qu’est-ce qu’une séance tempo en course à pied ?

Qu'est-ce qu'une séance tempo en course à pied ?

Une séance à allure soutenue mais contrôlée

Le tempo run, ou course au seuil, est une séance d’entraînement où l’on court à une allure soutenue, mais que l’on peut maintenir sur une période prolongée, généralement entre 20 et 40 minutes. L’objectif est d’habituer le corps à soutenir un effort intense sans basculer dans une fatigue excessive.

J’aime comparer cette séance à un long discours : vous devez parler avec énergie, sans vous essouffler trop vite. L’effort est exigeant, mais reste gérable. Vous êtes concentré, en contrôle, et vous sentez que vous travaillez vraiment.

Quelle différence avec les autres types d’entraînement ?

Pour bien comprendre l’intérêt du tempo run, il faut le situer parmi les autres séances clés du coureur :

  • L’endurance fondamentale : ici, on court lentement, en aisance respiratoire, pour développer son endurance de base et récupérer activement.
  • Le fractionné : on alterne des efforts courts et intenses avec des phases de récupération, dans le but d’améliorer sa vitesse maximale.
  • Le tempo run : c’est une zone intermédiaire entre les deux. L’effort est plus intense que l’endurance fondamentale, mais bien plus stable qu’un fractionné.

Quand j’ai commencé à intégrer ces séances, j’ai vite constaté une amélioration sur mes courses longues : je tenais mieux mon allure et finissais plus fort.

La notion de seuil lactique et d’intensité soutenue

Le seuil lactique, c’est ce point critique où le corps commence à accumuler plus de lactate qu’il ne peut en éliminer. Résultat : les muscles brûlent et la fatigue s’installe rapidement.

L’objectif du tempo run est justement d’apprendre à courir juste sous ce seuil, pour habituer l’organisme à mieux gérer cette accumulation et retarder l’apparition de la fatigue. On parle souvent d’une allure que l’on pourrait maintenir environ une heure en compétition, ce qui correspond souvent à l’allure semi-marathon pour les coureurs confirmés.

En pratique, l’intensité d’un tempo run se situe autour de 80 à 90 % de la fréquence cardiaque maximale (FCM). Une autre façon simple de la reconnaître ? Vous pouvez encore parler, mais en phrases courtes. Si vous discutez trop facilement, vous êtes trop lent. Si vous peinez à dire quelques mots, vous êtes trop rapide.

Pourquoi intégrer une séance tempo dans son entraînement ?

Quand on cherche à progresser en course à pied, on pense souvent à courir plus longtemps ou à faire du fractionné. Pourtant, le tempo run est un maillon essentiel qui permet de gagner en efficacité et en endurance sans exploser en plein effort. Voyons pourquoi cette séance est si précieuse.

Améliorer son seuil lactique pour mieux encaisser l’effort

L’un des principaux avantages du tempo run est qu’il repousse le seuil lactique, c’est-à-dire le moment où l’accumulation d’acide lactique devient trop importante et provoque une sensation de jambes lourdes.

En courant régulièrement à allure tempo, le corps s’adapte et apprend à mieux utiliser l’oxygène et à recycler ce lactate, retardant ainsi l’apparition de la fatigue. Résultat : vous pouvez courir plus vite, plus longtemps, avec moins d’inconfort.

De mon côté, j’ai vraiment senti la différence après quelques semaines d’entraînement. Avant, sur mes sorties longues, je peinais à maintenir mon allure après 30 minutes. En intégrant des séances tempo, j’ai gagné en stabilité et en endurance sur mes courses.

Développer son endurance et tenir la distance

Le tempo run est idéal pour habituer son corps et son mental à soutenir un effort soutenu sur la durée. Contrairement au fractionné, où l’on alterne efforts intenses et récupérations, ici, on tient une allure constante et exigeante.

Ce travail améliore :

  • La résistance musculaire : les jambes encaissent mieux les efforts prolongés.
  • L’efficacité cardio-respiratoire : le cœur et les poumons apprennent à travailler plus économiquement.
  • La capacité à garder une allure rapide sans exploser.

Sur un marathon, j’ai constaté que les séances tempo m’aidaient à éviter les baisses de régime au-delà du 25e km. Quand tout le monde ralentissait, je pouvais encore tenir un rythme stable.

Mieux gérer son allure et courir plus intelligemment

Un autre bénéfice clé du tempo run est qu’il affine la perception de l’effort. Apprendre à courir à une intensité modérée-soutenue permet de mieux calibrer son rythme en compétition et d’éviter les erreurs classiques : partir trop vite et exploser, ou être trop prudent et finir avec des regrets.

Après quelques séances, vous reconnaîtrez instinctivement votre allure seuil, ce qui vous aidera à optimiser votre gestion de course, notamment lors des longues distances.

Se préparer efficacement aux courses de fond

Si vous préparez un 10 km, un semi ou un marathon, le tempo run est un passage obligé. Il reproduit les conditions d’une course en vous forçant à tenir une allure rapide sur une longue durée, sans pause.

  • Pour un 10 km, il permet d’améliorer l’efficacité de la foulée et de mieux tolérer l’effort soutenu.
  • Pour un semi-marathon, il renforce la capacité à maintenir son allure cible sans subir une baisse de régime.
  • Pour un marathon, il joue un rôle crucial dans la gestion de l’intensité et la résistance à la fatigue musculaire.

En intégrant cette séance une fois par semaine dans votre plan d’entraînement, vous maximisez vos chances d’atteindre votre objectif le jour J.

A quelle allure courir une séance tempo ?

L’un des pièges du tempo run, c’est de courir trop vite ou trop lentement. Trouver la bonne allure est essentiel pour tirer tous les bénéfices de cette séance sans risquer le surentraînement. Heureusement, il existe plusieurs méthodes pour l’estimer.

Se fier à sa fréquence cardiaque

Si vous utilisez un cardiofréquencemètre, vous pouvez définir votre allure tempo en vous basant sur votre fréquence cardiaque maximale (FCM). L’intensité cible se situe généralement entre 80 et 90% de votre FCM.

  • En dessous de 80%, l’effort est trop faible et vous êtes plutôt en endurance fondamentale.
  • Au-delà de 90%, vous basculez dans une intensité proche du fractionné et risquez de ne pas tenir la durée.

Personnellement, je me sers de cette méthode sur mes séances clés. Elle permet d’avoir une donnée fiable, surtout les jours où les sensations sont trompeuses (fatigue, météo, terrain…).

Ecouter ses sensations et sa respiration

Si vous préférez courir sans montre, fiez-vous à votre perception de l’effort. Un bon tempo run correspond à une allure où :

  • Vous pouvez encore parler, mais en phrases courtes.
  • Vous sentez que l’effort est soutenu, mais maîtrisé.
  • Vous pourriez tenir ce rythme environ une heure en compétition.

C’est un bon compromis entre confort et intensité. Vous devez sentir que vous travaillez, mais sans être au bord de l’explosion.

Utiliser ses références de course

Une autre approche consiste à se baser sur vos allures de compétition :

  • Pour un coureur confirmé, le tempo run se situe souvent entre l’allure semi-marathon et l’allure 10 km.
  • Pour un coureur débutant, il peut être légèrement plus lent que l’allure 10 km.

En général, si vous visez 45 minutes sur 10 km, votre tempo run se situera autour de 4’30 à 4’40/km. Si votre objectif est 1h50 au semi-marathon, l’allure tempo sera proche de 5’10 à 5’20/km.

À vous de tester et d’ajuster selon vos sensations ! L’essentiel est de trouver un rythme exigeant, mais soutenable sur la durée.

Comment structurer une séance tempo ?

Maintenant que vous savez pourquoi le tempo run est essentiel et comment déterminer la bonne allure, voyons comment organiser une séance efficace. L’idée est de préparer le corps à l’effort, tenir un rythme soutenu sans exploser, puis récupérer correctement pour en tirer tous les bénéfices.

Le format classique : une structure en trois phases

Une séance tempo suit généralement un schéma simple en trois étapes :

  1. Échauffement (10-15 min à allure lente)
    Avant de monter en intensité, il est crucial de bien préparer le corps. Commencez par 10 à 15 minutes de course facile, accompagnées de quelques exercices d’activation (montées de genoux, talons-fesses, accélérations progressives). Cela permet d’augmenter la température corporelle et d’activer les muscles.
  2. Phase tempo (20-40 min à allure seuil)
    C’est le cœur de la séance : vous courez à votre allure tempo, celle qui est soutenue mais tenable sur la durée. La durée exacte dépend de votre niveau :
    • Débutant : 15 à 20 minutes en continu.
    • Intermédiaire : 25 à 30 minutes.
    • Expérimenté : 35 à 40 minutes.
  3. Retour au calme (10-15 min à allure lente)
    Terminez toujours par un retour au calme avec 10 à 15 minutes de course légère. Cela permet d’éliminer progressivement l’acide lactique et d’éviter les douleurs musculaires du lendemain.

Trois variantes pour varier l’intensité

Si vous voulez éviter la monotonie ou adapter la séance à vos objectifs, voici trois alternatives au tempo classique.

Le tempo progressif : monter en puissance

Dans cette variante, vous commencez légèrement plus lentement que votre allure tempo, puis vous accélérez progressivement sur la durée.

Exemple :

  • 10 min à 85 % du tempo
  • 10 min à 100 % du tempo
  • 10 min à 105 % du tempo

Cette approche permet de mieux gérer son effort et de simuler la montée en intensité d’une course.

Le tempo par intervalles : fractionner l’effort

Plutôt que de courir en continu, on divise la séance en blocs d’effort avec de courtes récupérations. Exemple :

  • 3 × 10 min à allure tempo avec 2 min de récupération active entre chaque bloc.

C’est un bon compromis pour les coureurs qui ont du mal à tenir longtemps une allure élevée.

Le tempo sur parcours vallonné : un défi supplémentaire

Courir son tempo run sur un terrain vallonné ajoute une dimension musculaire et permet de mieux encaisser les variations d’allure en course. Ici, l’objectif est de maintenir l’intensité de l’effort, même en montée, plutôt que de se focaliser sur le chrono.

Peu importe la version choisie, l’essentiel est d’être régulier et progressif. Une séance bien construite vous fera progresser rapidement tout en minimisant le risque de blessure.

Comment structurer une séance tempo en course à pied ?

Fréquence et intégration dans un plan d’entraînement

Le tempo run est une séance puissante, mais comme pour toute bonne recette, il ne faut pas en abuser. Pour en tirer tous les bénéfices sans risquer le surentraînement, il est crucial de bien l’intégrer dans votre plan d’entraînement. Voyons ensemble à quelle fréquence et comment ajuster cette séance selon vos objectifs.

Combien de fois par semaine ?

Généralement, 1 séance tempo par semaine est largement suffisante. Cela permet de stimuler votre endurance et votre seuil lactique sans surcharger le corps. Si vous êtes débutant ou intermédiaire, mieux vaut privilégier une séance tempo bien structurée plutôt que de vouloir en faire plus. Votre corps a besoin de temps pour s’adapter à ce type d’effort soutenu.

Personnellement, je trouve que cette fréquence me permet d’être au top sans me sentir épuisé. Trop de tempo run sur une semaine, et le corps risque de manquer de récupération, ce qui peut nuire à vos autres séances, comme les sorties longues ou les fractionnés.

Adaptation selon l’objectif

Votre objectif de course déterminera aussi la façon dont vous devez intégrer les séances tempo. Voici quelques suggestions selon les distances :

  • 10 km : Vous allez surtout travailler votre capacité à courir vite et à maintenir une allure rapide. Intégrer 1 à 2 séances tempo par semaine peut être bénéfique, surtout si vous visez un temps précis. Vous allez développer votre capacité à tenir cette intensité sur toute la durée de la course.
  • Semi-marathon : Le tempo run est encore plus crucial pour le semi, où l’endurance à une allure soutenue devient déterminante. Ici, une séance tempo par semaine est suffisante, mais vous pouvez augmenter progressivement sa durée à mesure que vous approchez de la compétition.
  • Marathon : Le tempo run devient un outil clé pour éviter de « perdre de vitesse » sur les 42,195 km. Il vous aide à mieux gérer votre allure marathon, surtout dans les kilomètres intermédiaires. Une séance tempo par semaine, complétée par des sorties longues, est idéale.
  • Ultra-trail ou ultra-distance : Si vous préparez une épreuve longue et difficile, le tempo run vous aide à développer une résistance à la fatigue sur de longues périodes. Là, la fréquence pourrait rester à 1 séance par semaine, mais avec un accent sur les sorties longues et le travail de renforcement musculaire.

Comment éviter le surentraînement ?

Le tempo run est exigeant, mais il ne doit pas épuiser votre corps. Pour éviter le surentraînement, il est crucial de varier les types de séances et de bien organiser les jours de récupération. Voici quelques conseils pour trouver le bon équilibre :

  1. Alterner avec d’autres types d’entraînement : Ne faites pas uniquement du tempo run. Intégrez aussi des séances d’endurance fondamentale (courir à faible intensité) pour récupérer, des fractionnés pour travailler la vitesse pure, et des sorties longues pour développer votre endurance.
  2. Respecter les jours de récupération : Après un tempo run, prenez une journée de récupération active (course très légère ou repos total) pour permettre à votre corps de se régénérer.
  3. Écouter son corps : Si vous sentez de la fatigue accumulée, n’hésitez pas à réduire la fréquence des séances tempo ou à inclure davantage de jours de repos. La qualité prime sur la quantité.
  4. Suivre un plan d’entraînement structuré : Si vous avez un objectif précis (10 km, semi, marathon…), suivez un plan adapté à votre niveau pour éviter de trop solliciter vos muscles et votre cœur. Il vous permettra de progresser de façon sécuritaire.

Intégrer une séance tempo dans votre plan d’entraînement peut être un vrai game-changer, à condition de l’utiliser à bon escient. Une fois que vous aurez trouvé le bon équilibre, vous constaterez rapidement des progrès notables.

Erreurs courantes et conseils pour réussir sa séance tempo

Le tempo run, bien qu’efficace, peut être source de confusion, surtout si l’on ne respecte pas certains principes de base. Voici les erreurs les plus courantes que j’ai rencontrées et que vous devriez éviter, ainsi que quelques conseils pour réussir cette séance clé de votre entraînement.

Erreur 1 : courir trop vite

L’erreur la plus fréquente en séance tempo est de courir trop vite. L’excitation de l’entraînement ou la volonté de repousser ses limites peut nous pousser à accélérer, mais cela peut avoir des conséquences néfastes :

  • Impact sur la récupération : Un tempo trop rapide fatiguera votre corps plus que nécessaire et compromettra vos autres séances. Vous risquerez d’être épuisé lors de vos sorties longues ou de vos séances de fractionnés.
  • Risque de blessure : Courir trop fort à une intensité mal maîtrisée augmente les risques de blessures, en particulier liées à la surcharge musculaire. Le tempo run doit rester soutenu mais contrôlé.

Je l’ai moi-même expérimenté lors de mes premiers entraînements : essayer de courir trop vite m’a souvent laissé avec des douleurs musculaires pendant plusieurs jours. Apprenez à écouter vos sensations et à respecter les limites de votre corps.

Erreur 2 : négliger l’échauffement et le retour au calme

Beaucoup de coureurs sous-estiment l’importance de l’échauffement et du retour au calme. C’est pourtant essentiel pour réussir une séance tempo sans risquer la blessure.

  • L’échauffement : Il prépare vos muscles et votre système cardio-respiratoire à l’effort. Sans un échauffement adéquat, vous augmentez le risque de blessures musculaires et vous ne pourrez pas atteindre votre meilleur niveau de performance.
  • Le retour au calme : Après un tempo run intense, ne sautez pas directement dans un étirement ou un arrêt brutal. Prenez 10 à 15 minutes à une allure lente pour faire redescendre progressivement votre fréquence cardiaque et favoriser l’élimination du lactate. Cela réduit la tension musculaire et diminue le risque de courbatures le lendemain.

J’ai souvent négligé ces étapes dans le passé, pensant que je pouvais me lancer directement dans le travail intense et me reposer ensuite. Mais dès que j’ai compris l’importance de ces deux phases, mes performances et ma récupération se sont améliorées.

Erreur 3 : manque de progressivité

Le tempo run est un entraînement exigeant, et il est tentant de vouloir en faire tout de suite trop. Si vous n’avez jamais pratiqué ce type d’effort, commencer trop fort peut conduire à la frustration ou au surentraînement. Il est essentiel de l’intégrer progressivement dans votre programme :

  • Commencez avec des durées plus courtes : Si vous êtes débutant, commencez avec 10 à 15 minutes à allure tempo. Puis, augmentez progressivement la durée au fur et à mesure que vous vous sentez plus à l’aise.
  • Augmentez l’intensité lentement : Si vous êtes déjà un coureur plus expérimenté, évitez de pousser l’intensité dès le début de votre préparation. Concentrez-vous sur la régularité de l’effort avant de viser des allures plus rapides.

Tester différentes approches pour trouver son allure idéale

Enfin, un des meilleurs conseils que je puisse vous donner est de tester différentes approches pour définir votre allure idéale. Le tempo run n’est pas une science exacte, et chaque coureur peut avoir une perception différente de ce que représente une « allure seuil ».

  • Expérimentez différentes durées et intensités : Testez des variations comme les tempos progressifs ou les tempos par intervalles. Cela vous permettra de mieux comprendre comment votre corps réagit et comment ajuster l’intensité en fonction de vos objectifs.
  • Faites attention à vos sensations : Votre allure tempo peut évoluer avec l’entraînement. Ce qui était difficile au début peut devenir plus facile à mesure que vous progressez. Soyez attentif à vos signes corporels, et ajustez votre effort en fonction de vos progrès.

En testant différentes stratégies, vous découvrirez l’allure qui vous convient le mieux pour maximiser vos gains.

En résumé, le tempo run est une arme redoutable dans l’entraînement des coureurs, mais il faut savoir l’utiliser avec finesse. Évitez les erreurs courantes, soyez progressif et respectez les phases d’échauffement et de récupération pour en tirer tous les bénéfices sans compromettre votre forme physique. Vous verrez rapidement des améliorations significatives dans vos courses et vos performances globales !

jeremy dumetz redacteur woza running
Jérémy

Coureur depuis plus de 10 ans et marathonien depuis 2021, je cours régulièrement entre 50 et 100 kilomètres par mois. J'adore parler de running et partager ma passion pour la course à pied aux coureurs débutants.