À mon avis, la Reebok FloatZig 2 est une excellente chaussure d’entraînement pour les coureurs à la recherche de confort, de stabilité et de polyvalence au quotidien. Elle ne prétend pas révolutionner le running ni rivaliser avec les modèles racing ultra légers, mais elle fait exactement ce qu’on lui demande : protéger vos articulations, accompagner vos foulées et vous donner confiance sur la route. Personnellement, j’ai apprécié sa stabilité rassurante, son amorti ferme mais confortable et le look original de la semelle Zig, qui la rend reconnaissable et agréable à porter.
Son seul vrai compromis réside dans le dynamisme : elle n’est pas explosive, et les longues distances ou séances rapides peuvent être un peu moins plaisantes. Cela dit, pour des footings quotidiens, des sorties modérées ou un usage polyvalent, je la recommande sans hésiter, surtout si vous cherchez une paire fiable à prix raisonnable.
Specs
Drop: 6 mm
Poids: 294 gr (H) / 249 gr (F)
Plaque carbone: Non
Type de surface: Route
Type de course: Entrainement
Type de coureur: Débutant et Confirmé
Pour
Excellent rapport qualité/prix
Confort global et stabilité
Semelle durable et bon grip
Contre
Amorti un peu ferme
Poids un peu élevé
Depuis quelque temps, Reebok semble vouloir reconquérir le cœur des coureurs. Avec la FloatZig 2, la marque revient sur le devant de la scène running avec un modèle qui mise sur la simplicité, le confort et un bon rapport qualité/prix. En la voyant pour la première fois, j’ai tout de suite été intrigué par cette semelle en zigzag, à la fois rétro et audacieuse. On sent que Reebok veut remettre son savoir-faire historique au goût du jour.
J’ai eu la chance de tester la Reebok FloatZig 2 sur plusieurs terrains : routes urbaines, pistes cyclables et quelques chemins stabilisés. Mon objectif était clair : savoir si cette chaussure pouvait vraiment rivaliser avec les références du marché pour l’entraînement quotidien. Spoiler : j’ai été agréablement surpris sur certains points, un peu moins sur d’autres.
Design et conception de la Reebok FloatZig 2
Un design qui attire le regard
Dès que j’ai sorti la Reebok FloatZig 2 de sa boîte, j’ai eu ce petit « wow » que j’éprouve rarement avec une chaussure d’entraînement. Reebok ose un look affirmé avec sa semelle en zigzag, clin d’œil assumé à la fameuse technologie ZigTech apparue il y a une dizaine d’années. Cette signature visuelle donne immédiatement une impression de vitesse et de dynamisme, même à l’arrêt.
Visuellement, la chaussure est bien équilibrée : une tige fine en mesh technique, une silhouette élancée et des lignes nerveuses. Le design n’est pas qu’esthétique, il reflète une vraie intention : celle d’allier modernité et performance. Et si vous aimez les paires qui sortent un peu du lot sans tomber dans l’excentricité, la FloatZig 2 coche clairement la case.
Une mousse SuperFloat+ à la fois ferme et réactive
Sous le pied, Reebok a intégré sa nouvelle mousse SuperFloat+, censée offrir un compromis entre amorti et retour d’énergie. Concrètement, la marque a cherché à créer une sensation de confort durable sans tomber dans la mollesse excessive que l’on retrouve parfois sur certains modèles « max cushion ».
En courant avec, j’ai tout de suite senti que la mousse avait du répondant. Elle absorbe bien les chocs, mais garde une certaine densité. Ce n’est pas la plus rebondissante du marché, mais elle apporte une vraie stabilité, notamment sur les allures régulières. Pour mes sorties de récupération ou mes footings tranquilles, ce ressenti plus ferme m’a plu : il permet de garder de bonnes sensations de contrôle.
Le rôle du design ZigTech : entre transition fluide et stabilité
Ce qui fait toute l’identité de la FloatZig 2, c’est bien sûr sa semelle en forme de zigzag. Au-delà de l’effet visuel, ce design a une vraie utilité biomécanique. Il favorise une transition plus fluide du talon vers l’avant-pied, tout en apportant une bonne dose de stabilité latérale.
Lors de mes premières séances, j’ai particulièrement apprécié cette sensation d’équilibre. Même sur les virages ou les légères irrégularités du sol, la chaussure reste bien posée, sans jamais donner l’impression de « rouler » d’un côté. Pour les coureurs à la foulée neutre qui recherchent un peu de soutien sans correction prononcée, c’est un vrai plus.
Reebok a clairement réussi à moderniser son concept ZigTech : la semelle n’est plus une simple curiosité visuelle, mais un atout technique à part entière. En combinant un look affirmé et une vraie cohérence de conception, la FloatZig 2 s’impose déjà comme une alternative sérieuse aux poids lourds du marché des daily trainers.
Dès l’enfilage, la Reebok FloatZig 2 donne une impression de confort immédiat. La tige en mesh technique épouse bien le pied sans trop le comprimer. Le matériau est souple et respirant, ce qui assure une bonne ventilation sur la plupart des sorties.
En revanche, lors d’un footing sous un soleil de fin d’été, j’ai ressenti une légère montée en température à l’intérieur. Le mesh, bien qu’aéré, reste un peu épais, ce qui peut gêner les coureurs qui ont tendance à chauffer des pieds.
Ce compromis entre maintien et respirabilité n’est pas forcément un défaut. Pour les journées plus fraîches ou les sorties matinales, cette épaisseur apporte un vrai sentiment de protection et de stabilité. Personnellement, j’ai apprécié cette sensation de chausson ferme, surtout sur les routes légèrement vallonnées.
Une languette et un col moelleux, au service du maintien
Reebok a clairement retravaillé la partie supérieure de la chaussure. La languette est désormais plus épaisse, bien rembourrée, et surtout mieux maintenue grâce à un système de laçage plus efficace que sur la première version. Elle reste bien en place, même après plusieurs kilomètres, ce qui évite les petits ajustements en cours de route.
Le col du talon, quant à lui, offre un maintien moelleux et sécurisant. Pas de frottement, pas d’irritation : même sur mes sorties de plus d’une heure, je n’ai ressenti aucun inconfort. Ce genre de détail peut sembler anodin, mais il fait toute la différence quand on enchaîne les kilomètres au quotidien.
Un chaussant confortable, mais pas universel
Le toe box (l’avant de la chaussure) est plutôt large, ce qui laisse de la place aux orteils pour s’étaler naturellement. C’est un vrai plus pour les coureurs aux pieds un peu plus larges, ou ceux qui recherchent une sensation de liberté sur l’avant. En revanche, le milieu du pied se resserre légèrement. Ce resserrement offre du maintien, mais certaines personnes pourraient le trouver un peu trop présent, surtout si elles ont une arche prononcée.
Amorti et sensations de course de la Reebok FloatZig 2
Un amorti moelleux mais avec du répondant
Dès les premiers pas avec la Reebok FloatZig 2, j’ai senti une sensation agréable sous le pied : l’amorti est moelleux, sans pour autant s’enfoncer. On est loin de l’effet trampoline que procurent certaines mousses très souples du marché. Ici, Reebok a opté pour une approche plus équilibrée, avec un toucher légèrement ferme qui inspire confiance dès la première foulée.
Lors de mes premières sorties, j’ai apprécié ce ressenti stable et cohérent, surtout sur les routes un peu irrégulières. La mousse SuperFloat+absorbe bien les chocs et restitue juste ce qu’il faut d’énergie. C’est une sensation moins spectaculaire qu’une mousse ultra rebondissante, mais plus naturelle, plus fluide. Pour les coureurs qui aiment sentir le sol sans sacrifier le confort, c’est un vrai point fort.
Une transition fluide et un effet rocker bien dosé
Le design en zigzag de la semelle n’est pas qu’un simple clin d’œil esthétique : il crée une transition fluide du talon à l’avant-pied. L’effet rocker (cette bascule légère qui pousse le pied vers l’avant) est présent, mais subtil. On le sent juste assez pour aider le déroulé sans donner l’impression d’être projeté.
Sur mes footings de 8 à 10 kilomètres, cette fluidité se traduit par une foulée naturelle, sans à-coups. La chaussure accompagne bien le mouvement, ce qui la rend agréable à porter même sur des sorties un peu plus longues. En descente comme sur terrain plat, le comportement reste constant, sans perte de confort ni instabilité.
Une stabilité remarquable sur route
L’un des aspects que j’ai le plus appréciés sur la FloatZig 2, c’est sa stabilité. La plateforme large et la structure Zig offrent une base solide, surtout lors des changements de direction ou sur les routes légèrement dégradées. Même à allure soutenue, la chaussure reste bien ancrée au sol.
J’ai testé la paire sur des portions de bitume humide après une averse, et le grip a été excellent. Aucun décrochage, aucune sensation d’instabilité. Pour les coureurs à la foulée neutre qui recherchent un peu de soutien sans basculer vers une chaussure de stabilité, c’est un très bon compromis.
Un dynamisme suffisant, mais pas explosif
Côté dynamisme, la FloatZig 2 fait le travail, sans chercher à impressionner. La mousse restitue suffisamment d’énergie pour des footings quotidiens ou des allures modérées, mais elle atteint vite ses limites sur les séances plus intenses.
Lors d’un petit test sur des 200 m rapides, j’ai senti que la chaussure manquait de peps. Ce n’est pas un modèle fait pour les séances de vitesse ou les compétitions. En revanche, pour les sorties tranquilles, les sorties de récupération ou les sorties en endurance fondamentale, elle se montre fiable et agréable.
Sur le terrain, la Reebok FloatZig 2 s’impose rapidement comme une excellente compagne pour les footings du quotidien. Elle offre une foulée fluide, stable et confortable, sans jamais donner l’impression d’en faire trop.
Lors de mes séances d’endurance à allure modérée (autour de 5’15/km), j’ai trouvé la chaussure particulièrement agréable : le pied se pose naturellement, le déroulé est homogène et la fatigue reste très contenue.
C’est typiquement la paire qu’on enfile sans se poser de question, que ce soit pour une sortie de 30 minutes ou un petit 10 km tranquille. On sent que Reebok a voulu créer une chaussure fiable, celle qu’on garde dans sa rotation pour les jours où l’on veut simplement courir, sans se soucier du chrono.
Correcte sur les sorties tempo ou fartlek léger
J’ai également testé la FloatZig 2 sur quelques séances un peu plus rythmées, notamment un fartlek léger alternant 3 minutes rapides / 2 minutes lentes. La chaussure répond bien, sans briller. Le retour d’énergie est suffisant pour garder le tempo, mais la mousse SuperFloat+ manque un peu de vivacité quand on cherche à accélérer franchement.
Cela ne veut pas dire qu’elle est lente : simplement, elle ne procure pas cette sensation de rebond élastique que l’on retrouve sur des modèles plus dynamiques. Pour un coureur qui aime varier les allures sans viser la performance pure, elle reste un choix tout à fait cohérent. Mais pour des séances de fractionné ou de piste, je privilégierais une paire plus réactive.
Des limites sur les longues distances
Sur les sorties longues, la FloatZig 2 montre quelques signes de fatigue. Au-delà de 20 kilomètres, j’ai commencé à ressentir une légère rigidité sous le pied et un amorti moins présent. La mousse, plus ferme que certaines concurrentes, perd un peu de confort sur la durée.
Rien de rédhibitoire, mais pour préparer un semi ou un marathon, il faudra sans doute la compléter avec un modèle plus moelleux. Cela dit, pour des sorties longues jusqu’à 15–18 km, elle reste tout à fait agréable : stable, régulière, et surtout très sécurisante sur la fin des runs.
Une polyvalence solide, sauf hors bitume
Enfin, un mot sur la polyvalence. Le grip de la semelle est vraiment bon : que ce soit sur bitume sec, humide ou sur un chemin stabilisé, la traction reste impeccable. J’ai couru plusieurs fois sur route mouillée sans ressentir de glissement, un vrai atout pour une chaussure de cette catégorie.
En revanche, elle montre vite ses limites sur les terrains plus meubles : chemins gras, boue, herbe humide, la semelle perd en accroche et la stabilité devient plus aléatoire. C’est une chaussure faite pour la route, éventuellement pour quelques portions de chemin propre, mais pas pour le trail.
Les points forts et points faibles de la Reebok FloatZig 2
Les points forts
Excellent rapport qualité/prix
C’est sans doute l’un des plus gros atouts de la Reebok FloatZig 2. Elle rivalise avec des modèles bien plus chers en termes de confort et de fiabilité. Pour les coureurs qui cherchent une chaussure solide sans exploser leur budget, c’est une excellente option. À ce tarif, difficile de trouver mieux en matière de polyvalence et de durabilité.
Confort global et stabilité
Dès les premières foulées, la FloatZig 2 séduit par sa stabilité naturelle. Le pied reste bien centré, même sur les terrains légèrement irréguliers, et la plateforme large inspire confiance. Le confort, quant à lui, est constant : pas de points de pression, pas de sensation d’instabilité. Que ce soit sur 5 km ou 15 km, la chaussure garde la même cohérence sous le pied, un vrai plaisir pour les sorties d’endurance.
Tige agréable, tenue du pied correcte
Reebok a clairement progressé sur la conception de la tige. Le mesh est doux, flexible et suffisamment respirant pour la plupart des conditions. Le laçage est précis et la languette bien rembourrée améliore la tenue générale. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié la sensation d’enveloppement sans compression, ce qui est rarement le cas sur des modèles dans cette gamme de prix.
Semelle durable et bon grip
Après plusieurs semaines de test, la semelle extérieure ne montre presque aucun signe d’usure. Le caoutchouc utilisé est dense, bien réparti et procure une excellente accroche, même sur sol humide. Que ce soit sur le bitume mouillé ou un chemin stabilisé, la traction reste fiable. Pour les coureurs qui aiment user leurs paires jusqu’au bout, c’est un vrai gage de longévité.
Design original et reconnaissable
Difficile de ne pas remarquer cette semelle en zigzag. La FloatZig 2 affiche un look affirmé, à la fois rétro et moderne. Ce design ZigTech revisité lui donne une identité forte, ce qui est plutôt rare sur des modèles d’entraînement souvent trop sobres.
Même si la mousse SuperFloat+ offre une belle stabilité, elle manque de cette petite dose de fun que procurent certaines mousses plus élastiques. Le ressenti est un peu trop ferme pour ceux qui aiment les sensations moelleuses. En fin de sortie, notamment sur les longues distances, on peut sentir une légère fatigue sous le pied.
Fit variable (milieu du pied étroit)
Le chaussant n’est pas universel. Le milieu du pied est un peu resserré, ce qui peut gêner les coureurs à la voûte plantaire marquée ou aux pieds larges. Certains ressentiront une légère pression lors des premières sorties. Rien de dramatique, mais c’est un point à vérifier avant achat surtout si vous avez déjà eu des soucis de serrage sur d’autres modèles.
Poids un peu élevé
À environ 294 g en taille 42,5, la FloatZig 2 n’est pas la plus légère du marché. Ce poids se fait légèrement sentir sur les relances ou les séances rapides. Pour un usage purement entraînement, cela reste très correct, mais les coureurs orientés performance pourraient la trouver un peu “massive”.
Moins performante sur longues distances ou allure rapide
La FloatZig 2 brille sur les footings tranquilles, mais montre ses limites dès qu’on cherche à accélérer ou à enchaîner les kilomètres au-delà de 20 km. L’amorti devient plus rigide, et le retour d’énergie s’atténue. Pour des séances intenses ou des préparations marathon, mieux vaut opter pour une chaussure plus dynamique ou plus amortie.
Idéale pour les coureurs en quête de confort et de régularité
La Reebok FloatZig 2 s’adresse avant tout aux coureurs débutants à intermédiaires qui recherchent une chaussure fiable pour leurs entraînements du quotidien. Si vous courez trois à quatre fois par semaine, principalement sur route ou piste cyclable, elle remplira parfaitement son rôle.
Avec sa foulée neutre et sa semelle stable, elle conviendra à la majorité des profils. Que vous soyez un coureur léger ou de gabarit moyen, la mousse SuperFloat+ amortira efficacement les impacts tout en gardant un bon contact avec le sol. C’est aussi une paire rassurante pour celles et ceux qui reviennent de blessure ou qui veulent un modèle sans artifices, prêt à tout encaisser.
Son niveau de confort global en fait une excellente chaussure pour les sorties quotidiennes : footing d’endurance, séance de récupération, ou encore petit 10 km dominical à allure tranquille. Si, comme moi, vous aimez alterner entre plusieurs paires selon vos objectifs, la FloatZig 2 peut devenir cette chaussure passe-partout que vous attrapez sans réfléchir.
Moins adaptée pour la performance pure
En revanche, si vous êtes un coureur compétiteur ou que vous aimez les sensations nerveuses et explosives, la FloatZig 2 risque de vous laisser sur votre faim. Ce n’est pas une chaussure racing : elle manque de dynamisme pour les séances de vitesse, et son poids se fait un peu sentir dès qu’on pousse le rythme.
De même, les coureurs habitués aux mousses très souples (type PEBA ou ZoomX) pourraient la trouver trop ferme. Son amorti, bien qu’efficace, reste plus pragmatique que moelleux. Pour les longues distances ou les marathons, une chaussure plus légère et plus réactive sera sans doute plus adaptée.
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Coureur depuis plus de 10 ans et marathonien depuis 2021, je cours régulièrement entre 50 et 100 kilomètres par mois. J'adore parler de running et partager ma passion pour la course à pied aux coureurs débutants.