Test et avis Suunto Vertical 2 : la nouvelle montre GPS outdoor

Après une première Suunto Vertical très réussie mais dotée d’un écran « transflectif » un peu terne, la marque finlandaise promettait cette fois une véritable révolution visuelle avec l’arrivée d’un écran AMOLED ultra-lumineux, sans pour autant sacrifier l’autonomie ni la robustesse. Autant dire que les attentes étaient élevées.

Suunto, c’est un peu le symbole de la montre taillée pour les aventuriers : fiable, solide, pensée pour durer. Pourtant, la concurrence n’a jamais été aussi rude, entre Garmin, Coros ou Polar, difficile de se démarquer. Avec cette Vertical 2, la marque veut frapper fort et s’imposer à nouveau comme une référence pour les coureurs, traileurs et randonneurs exigeants.

J’ai eu l’occasion de tester la montre pendant plusieurs semaines, sur route, en montagne et lors de mes sorties longues du week-end. Dès les premiers kilomètres, j’ai senti que quelque chose avait changé. L’écran capte l’œil, la navigation est fluide, et l’autonomie semble tenir ses promesses. Mais au-delà du « wow » visuel, est-ce que la Suunto Vertical 2 tient vraiment la distance ? Est-elle faite pour vous, que vous soyez adepte de trail engagé, de longues randonnées ou simplement de course plaisir ?

Design et prise en main de la Suunto Vertical 2

Matériaux et finitions

Dès que j’ai sorti la Suunto Vertical 2 de sa boîte, j’ai immédiatement senti que j’avais affaire à une montre premium. Le boîtier, proposé en acier inoxydable ou en titane, respire la solidité. Les finitions sont impeccables, sans angles saillants ni jeu dans les boutons. Le verre saphir ajoute une couche de robustesse bienvenue pour les activités outdoor : il résiste parfaitement aux rayures, même après plusieurs sorties sur des sentiers pierreux.

Avec ses 49 mm de diamètre et 13,6 mm d’épaisseur, la montre en impose sans pour autant paraître massive. Le poids reste contenu (environ 86 g pour la version acier et 74 g pour la titane), ce qui en fait une montre que l’on oublie vite au poignet, même sur de longues séances. Certifiée MIL-STD-810, elle supporte les conditions extrêmes (chocs, chaleur, froid ou humidité). Et avec une étanchéité jusqu’à 100 mètres, elle vous accompagne sans crainte sous la pluie battante ou lors d’une séance de natation.

Ergonomie et confort au poignet

Suunto a conservé la recette qui fonctionne : trois boutons physiques bien dimensionnés, complétés par un écran tactile réactif. Ce choix hybride est intelligent. Les boutons restent pratiques pour les sessions humides ou avec des gants, tandis que le tactile simplifie la navigation dans les menus du quotidien.

Le bracelet en silicone est souple, respirant et agréable à porter. Il offre un bon maintien, même quand la peau est humide de sueur ou de pluie. Sur mes sorties longues, la montre est restée bien en place sans jamais serrer excessivement.

Par rapport à la Vertical 1, on sent une évolution subtile mais bienvenue : les lignes sont plus modernes, la lunette légèrement affinée, et l’ensemble semble plus équilibré au poignet. Face à la Race 2, la Vertical 2 se distingue par une allure plus « outdoor », plus robuste, tout en conservant un certain raffinement.

Mon conseil : si vous hésitez entre acier et titane, optez pour la version titane si vous pratiquez souvent des activités longues ou techniques. Les quelques grammes gagnés se ressentent vraiment sur la durée.

Nouveauté marquante : la lampe intégrée

C’est la petite surprise de cette Suunto Vertical 2 : une lampe LED intégrée sur la tranche supérieure du boîtier. Au départ, je pensais à un simple gadget jusqu’à ma première sortie trail à la tombée du jour. Cette lampe s’est révélée incroyablement utile : elle éclaire juste ce qu’il faut pour vérifier une trace GPX, ajuster ses lacets ou retrouver son matériel dans un bivouac.

L’éclairage dispose de plusieurs intensités, et peut même servir de lampe de secours en cas de panne frontale. Ce n’est pas destiné à remplacer un vrai éclairage de nuit, mais c’est clairement un ajout bien pensé pour ceux qui aiment l’aventure en pleine nature.

Ce petit détail illustre bien la philosophie de Suunto : proposer des outils simples, robustes et utiles sur le terrain. Et dans ce cas précis, la lampe fait toute la différence lors des sorties nocturnes improvisées.

Écran AMOLED : une révolution pour la marque

Qualité d’affichage

C’est sans doute le plus grand changement de cette Suunto Vertical 2 : l’arrivée d’un écran AMOLED LTPO capable d’atteindre jusqu’à 2 000 nits de luminosité. Pour une marque historiquement attachée à la lisibilité et à la sobriété de ses écrans transflectifs, ce virage est audacieux. Et franchement, le résultat est bluffant.

Dès l’allumage, le rendu visuel saute aux yeux. Les couleurs sont éclatantes, les détails précis, et les cartes topographiques prennent une tout autre dimension. Là où la première Vertical pouvait sembler un peu fade, cette nouvelle version offre un affichage digne d’un smartphone haut de gamme. Les contrastes sont profonds, les tracés de parcours ressortent clairement, et les graphes de performance deviennent enfin agréables à lire.

Lisibilité en extérieur

On pourrait craindre qu’un écran AMOLED perde en visibilité sous le soleil direct, mais Suunto a bien travaillé son sujet. Même en plein été, sur des sorties à ciel ouvert, la lisibilité reste excellente. Le mode automatique ajuste la luminosité en fonction des conditions, et le rendu reste net sans saturer les couleurs.

Le mode Always-On (affichage permanent) est également bien géré. La montre réduit légèrement la luminosité lorsqu’elle n’est pas utilisée, mais il suffit d’un mouvement du poignet pour retrouver une visibilité parfaite. C’est fluide, intuitif, et surtout économe en énergie.

Lors d’une séance de running matinale sur la côte, le soleil rasant frappait directement le cadran. Eh bien, je n’ai jamais eu besoin de chercher un angle ou de tourner le poignet pour lire mes données, un détail qui change vraiment le confort de lecture.

Impact sur l’autonomie

C’est souvent le revers de la médaille avec les écrans AMOLED : la consommation énergétique. Et pourtant, Suunto a réussi à maîtriser la surconsommation grâce à une technologie LTPO (Low Temperature Polycrystalline Oxide) qui adapte la fréquence de rafraîchissement selon le besoin.

En clair, lorsque vous consultez activement l’écran, il fonctionne à pleine puissance. Mais dès que vous ne l’utilisez plus, la montre abaisse la fréquence et la luminosité pour économiser la batterie. Résultat : une autonomie surprenante pour une montre AMOLED. J’ai pu tenir une bonne vingtaine de jours en usage quotidien, et autour de 60 à 65 heures en mode GPS double fréquence, des chiffres très solides compte tenu de la qualité d’affichage.

Comparée à d’autres montres sportives à écran AMOLED, la Suunto Vertical 2 s’en sort admirablement bien. On profite de la beauté de l’image sans le stress de la recharge quotidienne, et c’est probablement l’un des plus beaux équilibres du marché aujourd’hui.

Interface et expérience utilisateur

Fluidité et navigation

Dès les premières minutes d’utilisation, on sent que Suunto a soigné l’ergonomie logicielle de la Vertical 2. L’interface est proche de celle de la Race 2, mais avec un petit supplément de fluidité et de clarté. L’affichage AMOLED y joue évidemment pour beaucoup : les menus défilent sans latence, les transitions sont nettes, et chaque écran bénéficie d’un contraste optimal.

L’organisation reste fidèle à la logique Suunto : widgets accessibles par défilement vertical, boutons latéraux pour naviguer rapidement, et écran tactile pour interagir plus librement. En pratique, c’est fluide, intuitif et agréable à utiliser. Même après plusieurs semaines de test, je n’ai jamais eu besoin de fouiller dans les menus pour trouver une option ou une activité.

L’accès aux paramètres sportifs, à la météo, ou encore aux notifications se fait en un ou deux gestes. Tout est pensé pour qu’on reste concentré sur l’essentiel : le terrain et la performance. C’est ce que j’apprécie chez Suunto, une interface sobre, efficace, sans surcharge graphique inutile.

Mon conseil : prenez quelques minutes pour personnaliser vos écrans sportifs dès le départ. Cela vous permettra d’avoir uniquement les données qui comptent pour vous, sans distraction.

Application Suunto et écosystème

La montre ne serait rien sans une application à la hauteur, et l’app Suunto a bien évolué ces dernières années. La synchronisation via Wi-Fi ou Bluetooth est rapide et stable : vos activités se transfèrent en quelques secondes, sans manipulation particulière.

Depuis l’application, vous pouvez créer vos itinéraires, télécharger des cartes pour un usage hors ligne, ou encore planifier vos entraînements hebdomadaires. L’interface mobile est claire, avec une belle lisibilité des graphiques et des statistiques de performance. On peut suivre l’évolution de ses charges d’entraînement, son niveau de récupération ou ses tendances de sommeil avec une vraie cohérence entre les différents outils.

L’un des grands atouts de l’écosystème Suunto, c’est son ouverture vers d’autres plateformes. Vous pouvez facilement connecter votre compte à Strava, Komoot, TrainingPeaks, Relive ou encore FATMAP. Cela permet de partager vos sorties, d’analyser vos performances en profondeur ou de préparer des parcours sur des cartes plus détaillées.

Cartographie et fonctions outdoor

Cartes hors ligne

Sur la Suunto Vertical 2, la cartographie atteint un nouveau niveau de confort et de lisibilité. Il est désormais possible de télécharger gratuitement des cartes hors ligne, directement depuis l’application Suunto. Il suffit de choisir une ou plusieurs zones géographiques, puis de transférer les fichiers sur la montre via Wi-Fi. En quelques minutes, vous avez accès à une carte complète et détaillée, même sans connexion réseau.

Et quel plaisir visuel ! L’écran AMOLED change véritablement l’expérience. Les sentiers, courbes de niveau et points d’intérêt sont parfaitement visibles, même dans les environnements lumineux ou en sous-bois. Les couleurs bien contrastées permettent de distinguer rapidement les reliefs ou les zones forestières. Lors de ma dernière sortie en montagne, j’ai pu suivre un itinéraire sur des crêtes très exposées : la clarté de la carte m’a permis d’éviter plusieurs détours inutiles.

Suunto a aussi optimisé la fluidité du zoom et du déplacement sur la carte. Le tactile répond bien, et la montre ne souffre d’aucun ralentissement, même avec des cartes détaillées. Cela renforce la sensation d’avoir un outil fiable, pensé pour les conditions réelles du terrain.

Navigation avancée

Là où la Suunto Vertical 2 excelle, c’est dans la navigation GPS. On retrouve toutes les options nécessaires pour les amateurs d’outdoor :

• création et suivi d’itinéraires
• gestion de points d’intérêt (POI)
• fonction Snap to Route (qui recale votre trace sur le sentier officiel)
• guidage turn-by-turn clair et précis.

La puce GNSS double fréquence assure une précision exceptionnelle, même dans les environnements complexes comme les forêts denses ou les vallées encaissées. Lors d’une sortie trail sur un parcours sinueux en Bretagne, la trace GPS de la Vertical 2 a été l’une des plus nettes que j’aie enregistrées. Peu de décalage, aucun décrochage.

L’altimètre barométrique et la boussole électronique complètent parfaitement le dispositif. L’altitude est stable et précise, même avec les variations de météo, et la boussole réagit instantanément dès qu’on bouge le poignet. Ces deux outils sont particulièrement utiles en randonnée ou en alpinisme, où la précision des données peut vite devenir essentielle.

Pour les aventuriers

Suunto a clairement conçu la Vertical 2 pour ceux qui aiment partir loin. Outre la cartographie, la montre propose plusieurs outils d’aide à l’orientation et à la planification :

• Profil d’altitude pour visualiser les montées et descentes à venir ;
• Prévisions météo avec température, pression et précipitations à venir ;
• Indication du lever et du coucher du soleil, pratique pour anticiper la fin de journée ;
• Mode « retour au point de départ » pour retrouver votre chemin facilement.

Ces petits détails changent tout quand on s’aventure en terrain inconnu.

Performances sportives de la Suunto Vertical 2

Profils sportifs

Sur le plan sportif, la Suunto Vertical 2 ne fait pas les choses à moitié. Elle propose plus de 110 profils d’activités couvrant pratiquement tous les sports imaginables : running, trail, cyclisme, natation, randonnée, ski, triathlon, mais aussi des pratiques plus spécifiques comme le ski de fond, le kayak ou l’escalade. Que vous soyez coureur occasionnel ou athlète multisport, vous trouverez forcément un mode adapté à votre discipline.

Chaque profil peut être entièrement personnalisé via les écrans SuuntoPlus. Vous pouvez choisir les données à afficher (allure, fréquence cardiaque, dénivelé, temps de récupération, etc.) et même activer des fonctions spécifiques selon vos besoins : calcul de la charge d’entraînement, plan de nutrition, stratégie de pacing, ou encore segments Strava. Cette modularité rend la montre particulièrement agréable à utiliser, car on ne se sent jamais enfermé dans un affichage imposé.

Lors de mes séances de fractionné, j’ai adoré pouvoir créer des écrans simples, centrés uniquement sur l’allure et le cardio, tandis que pour mes sorties longues, j’ajoutais les informations d’altitude et de nutrition. Ce niveau de personnalisation est un vrai plus, surtout pour les sportifs exigeants.

Capteurs et précision

Sous le capot, la Suunto Vertical 2 embarque une panoplie complète de capteurs modernes :

• GPS multi-bande (GNSS double fréquence)
• capteur cardio optique dernière génération
• oxymètre de pouls (SpO₂)
• altimètre barométrique
• thermomètre
• boussole électronique.

Autant dire que tout est là pour fournir des mesures fiables et cohérentes, quelle que soit la discipline.

Sur le terrain, j’ai comparé la Vertical 2 à la Vertical 1, à une Garmin Fenix 7 Pro et à une Coros Vertix 2 sur plusieurs sorties trail et vélo. Résultat : la précision GPS est excellente. La trace reste bien calée sur le sentier, même en forêt dense ou dans des gorges étroites. En montée, le suivi d’altitude se montre stable, sans les oscillations qu’on rencontre parfois sur d’autres modèles.

Côté fréquence cardiaque, le capteur optique m’a surpris par sa fiabilité. Les mesures restent proches de celles obtenues avec une ceinture cardio Bluetooth (avec seulement quelques bpm d’écart sur les pics d’intensité). Bien sûr, pour les séances très explosives, une ceinture reste plus précise, mais pour 95 % des entraînements, le capteur intégré fait parfaitement le job.

Outils d’entraînement

Là où Suunto a fait de gros progrès, c’est dans le suivi de la performance et de la récupération. La Vertical 2 intègre désormais des mesures fines comme :

• la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC)
• la charge d’entraînement
• la VO₂max
• l’analyse des ressources énergétiques

Ces indicateurs permettent d’évaluer non seulement votre forme du jour, mais aussi votre progression sur le long terme.

Après chaque séance, la montre affiche une analyse complète de l’intensité, du temps de récupération estimé et de la tendance de charge des jours précédents. Combinée à l’application Suunto, cette base de données devient un outil puissant pour planifier vos semaines d’entraînement sans risquer le surmenage.

J’ai d’ailleurs utilisé la Vertical 2 comme montre principale pendant ma préparation à un semi-trail de 25 km. Les données de récupération et de charge m’ont aidé à ajuster mes séances, notamment en évitant d’accumuler trop d’intensité sur les jours de fatigue. Résultat : j’ai pris le départ avec des jambes fraîches et un plan clair.

Autonomie et modes de batterie

Les quatre modes principaux

Fidèle à sa réputation, Suunto reste une référence en matière de gestion énergétique. La Vertical 2 propose quatre modes de batterie principaux : Performance, Endurance, Ultra et Tour. Chacun ajuste automatiquement la précision GPS, la fréquence d’enregistrement des données et la luminosité de l’écran pour s’adapter à vos besoins.

• Performance : pour une précision maximale avec GPS double fréquence actif. Idéal pour les entraînements exigeants ou les compétitions.
• Endurance : équilibre entre précision et longévité, parfait pour les longues sorties ou randonnées à la journée.
• Ultra : privilégie l’autonomie pour les aventures de plusieurs jours, tout en conservant une trace GPS fiable.
• Tour : le mode le plus économe, destiné aux expéditions de plusieurs semaines, avec un enregistrement GPS espacé mais suffisant pour la navigation.

Ce système de modes dynamiques, déjà présent sur la première Vertical, a été raffiné et rendu plus intelligent. Vous pouvez désormais visualiser en temps réel la durée d’autonomie restante selon le mode choisi, ce qui facilite la planification avant une grosse sortie.

Test de l’autonomie sur le terrain

Sur le terrain, la Suunto Vertical 2 confirme son statut de montre endurante. En mode GPS double fréquence (Performance), j’ai relevé environ 65 heures d’autonomie, un chiffre impressionnant compte tenu de l’écran AMOLED. En usage mixte (quelques séances par semaine, notifications activées, luminosité automatique), la montre a tenu près de 20 jours sans recharge.

Bien sûr, l’utilisation de la cartographie a un impact notable : dès qu’on affiche les cartes en continu, la consommation grimpe sensiblement. Lors d’une sortie montagne avec affichage cartographique permanent, j’ai constaté une baisse d’environ 20 % d’autonomie par rapport à une activité sans carte. Rien d’anormal, mais c’est bon à savoir si vous partez plusieurs jours sans point de recharge.

Gestion énergétique intelligente

Suunto a également introduit une gestion énergétique intelligente qui ajuste la consommation en fonction de votre usage. Si la montre détecte une baisse de batterie, elle peut vous proposer de basculer automatiquement sur un mode plus économe, tout en conservant la précision de base pour le suivi. C’est une sécurité bienvenue, notamment pour ceux qui partent en itinérance ou sur des courses longues.

Autre atout : la charge rapide. En une trentaine de minutes, la montre récupère plus de 60 % de batterie, et une charge complète s’effectue en un peu plus d’une heure. Pour les coureurs pressés (et j’en fais partie), c’est un vrai confort.

La montre affiche aussi un suivi précis de l’énergie disponible, avec une estimation du temps restant selon votre mode actuel. Cela évite les mauvaises surprises et permet d’adapter son usage à la situation.

Les points forts et les points faibles de la Suunto Vertical 2

Les points forts

Écran AMOLED magnifique et lisible

L’arrivée de l’écran AMOLED marque un tournant pour Suunto. Les couleurs sont vives, les contrastes nets, et la lisibilité reste excellente même en plein soleil. Lors de mes sorties trail en montagne, j’ai pu lire toutes mes données en un coup d’œil, sans avoir à plisser les yeux ou chercher un angle. Ce niveau de précision visuelle rend la navigation et le suivi de performance beaucoup plus agréables.

Précision GPS et capteurs

La Vertical 2 intègre un GPS double fréquence et une panoplie de capteurs fiables : cardio optique, altimètre barométrique, boussole et SpO₂. Lors de mes tests en forêt et sur des sentiers techniques, le suivi GPS est resté stable et précis, et la fréquence cardiaque très proche des mesures obtenues avec une ceinture Bluetooth. Pour les sportifs exigeants, c’est un vrai gage de fiabilité.

Robustesse et qualité des matériaux

Entre le boîtier acier ou titane, le verre saphir et la certification MIL-STD-810, cette montre respire la solidité. Elle résiste aux chocs, à l’eau et aux conditions extrêmes. J’ai personnellement fait tomber la montre plusieurs fois sur des rochers lors d’une randonnée et aucun dommage n’a été constaté. C’est rassurant de savoir qu’on peut l’emmener partout sans craindre pour son intégrité.

Navigation complète et intuitive
Entre les cartes hors ligne, le Snap to Route, les points d’intérêt et le guidage turn-by-turn, la Vertical 2 offre une navigation très complète. Couplée à l’écran AMOLED, elle rend l’orientation sur le terrain simple et fiable. Lors d’une sortie nocturne, la lecture des cartes et l’utilisation de la lampe intégrée m’ont permis de suivre mon itinéraire sans stress.

Autonomie solide malgré l’écran

Même avec un écran AMOLED lumineux, l’autonomie reste impressionnante : jusqu’à 65 heures en mode GPS double fréquence et 20 jours en usage quotidien. Les différents modes de batterie permettent d’adapter la consommation à vos besoins, ce qui est idéal pour les courses longues ou les expéditions.

Lampe intégrée, un vrai plus sur le terrain

Cette petite LED sur la tranche supérieure n’est pas un gadget. Elle éclaire suffisamment pour vérifier un tracé, installer un bivouac ou retrouver son chemin dans la pénombre. Lors d’une sortie en fin de journée, j’ai pu m’en servir pour éclairer mon chemin pendant quelques minutes, et c’était suffisant pour éviter tout accident.

Les points faibles

Pas de musique embarquée

Contrairement à certaines concurrentes, la Vertical 2 ne permet pas de stocker ou écouter de la musique directement depuis la montre. On peut seulement contrôler la musique de son smartphone. Si vous êtes habitué à courir avec votre musique préférée sans téléphone, ce sera une limitation.

Cartographie désactivée sur certains modes

Pour économiser la batterie, l’affichage de la carte est limité dans certains modes (Ultra ou Tour). Cela peut être frustrant si vous souhaitez naviguer sur de longues périodes avec un suivi cartographique complet. Il faut alors jongler entre modes pour avoir la meilleure autonomie et la cartographie active.

Impossible de créer des modes de batterie personnalisés

La Vertical 2 propose quatre modes de batterie prédéfinis, mais il n’est pas possible de créer vos propres réglages selon vos besoins spécifiques. Pour les sportifs très pointilleux ou les aventuriers en expédition, cela peut être un frein à l’optimisation maximale.

Pour qui est faite la Suunto Vertical 2 ?

Après plusieurs semaines d’utilisation, il est clair que la Suunto Vertical 2 n’est pas une montre « passe-partout » pour tout le monde, mais elle excelle là où elle a été pensée : le sport et l’aventure en plein air.

Si vous êtes traileur, randonneur ou aventurier, cette montre est faite pour vous. L’écran AMOLED lumineux et précis, la cartographie complète, la navigation fiable et la robustesse du boîtier en font un outil de confiance sur tous les terrains, même les plus exigeants. Personnellement, lors d’un trail en montagne avec des conditions météo changeantes, j’ai senti que je pouvais compter sur la montre à chaque instant, que ce soit pour suivre mon itinéraire ou gérer ma charge d’entraînement.

Elle convient aussi parfaitement à ceux qui souhaitent un affichage premium sans sacrifier la durabilité. L’alliance d’un design moderne, d’un confort au poignet et de matériaux résistants en fait une montre que l’on peut porter tous les jours, même en dehors du sport, sans craindre les chocs ou les rayures.

En revanche, si vous cherchez une montre connectée à usage quotidien, capable de répondre aux messages, de stocker de la musique ou de gérer un flux constant de notifications, la Vertical 2 n’est pas la meilleure option. Elle reste avant tout une montre sportive et outdoor, focalisée sur la performance et la fiabilité, et non sur les fonctions « smartwatch » classiques.