Quand on court régulièrement, il y a une douleur qui revient souvent chez les coureurs : celle du mollet. Parfois, elle s’installe doucement, comme une tension qui gêne de plus en plus au fil des sorties. D’autres fois, elle surgit d’un coup, comme un véritable coup de poignard qui oblige à s’arrêter net. Dans les deux cas, cette douleur peut rapidement gâcher le plaisir de courir et, si on la néglige, mener à une blessure plus sérieuse.
Je me souviens d’une préparation marathon où j’avais enchaîné les séances trop vite. Résultat : un mollet dur comme du bois, incapable de supporter l’intensité prévue. À l’époque, je n’avais pas pris le temps d’écouter ces signaux, et j’ai fini par devoir lever le pied plusieurs semaines. C’est ce genre d’expérience qui m’a appris que comprendre la douleur au mollet et savoir réagir rapidement, c’est essentiel pour progresser sans se blesser.
Dans cet article, je vais vous aider à reconnaître les différentes causes possibles, à faire la différence entre une gêne passagère et une vraie blessure, mais aussi à adopter les bons réflexes pour soigner et prévenir ces douleurs. Vous verrez qu’avec quelques ajustements, il est tout à fait possible de continuer à courir longtemps, avec des mollets solides et en pleine confiance.
Douleur au mollet en running : ce qu’il faut retenir
La douleur au mollet en course à pied peut avoir des origines variées, allant du simple surmenage à la déchirure musculaire. Pour protéger vos mollets et courir en toute sécurité, retenez ces points clés :
- Reprendre progressivement après une blessure, en respectant les critères de douleur, la marche-course et la montée en charge progressive.
- Identifier le type de douleur : progressive et tolérable (surmenage/contracture) ou brutale et intense (lésion musculaire).
- Réagir rapidement : repos relatif et étirements pour les douleurs légères, arrêt immédiat et protocole RICE pour les douleurs brutales.
- Prévenir les blessures : échauffement, progression raisonnée, renforcement musculaire, technique de course adaptée, chaussures adaptées et récupération optimale.
| Type de douleur | Signes | Action recommandée | Délai moyen de récupération |
|---|---|---|---|
| Contracture / surmenage | Douleur progressive, raideur, supportable | Repos relatif, étirements, automassage, ajuster la charge | Quelques jours |
| Élongation | Douleur subite, gênante, mais mobilité possible | Arrêt, glace, compression, repos, rééducation légère | ≈ 2 semaines |
| Déchirure musculaire | Douleur violente, hématome, arrêt immédiat, perte de force | Arrêt complet, protocole RICE, suivi médical et rééducation | 4 à 6 semaines (selon gravité) |
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Pourquoi le mollet est-il si sollicité en course à pied ?
Quand on parle de douleur au mollet en course à pied, il faut d’abord comprendre pourquoi cette zone est autant mise à contribution. C’est un muscle puissant, mais aussi fragile, car il encaisse énormément de contraintes à chaque foulée.
Anatomie rapide du mollet
Le triceps sural : un duo indispensable
Le mollet se compose principalement du triceps sural, qui regroupe deux muscles :
- le gastrocnémien (ou jumeaux), placé en surface, formé de deux chefs visibles à l’arrière de la jambe. Il intervient surtout lors des efforts explosifs, quand le genou est tendu (sprint, accélération, sauts).
- le soléaire, situé en profondeur, plus endurant, qui travaille quand le genou est légèrement fléchi. Il joue un rôle clé dans la course longue et les efforts de résistance.
Ces deux muscles se rejoignent pour former le tendon d’Achille, le lien direct entre le mollet et le pied. Autrement dit, à chaque appui, ce système fonctionne comme un ressort.
Le rôle du mollet dans la course à pied
Une fonction de propulsion
À chaque foulée, le triceps sural permet de pousser le corps vers l’avant. C’est lui qui fournit une grande partie de la force nécessaire pour décoller du sol. Plus la cadence est rapide, plus il est sollicité.
Une fonction d’amorti
Le mollet agit aussi comme un absorbeur de chocs. Lors de l’atterrissage, il freine l’impact et protège les articulations supérieures (genou, hanche, dos). Si les mollets manquent de force ou d’endurance, ce sont souvent ces articulations qui finissent par souffrir.
Un rôle d’équilibre
Enfin, le mollet contribue à la stabilité : il contrôle les micro-ajustements du pied et de la cheville à chaque pas, surtout sur terrain irrégulier.
Pourquoi le mollet est vulnérable chez les coureurs
Des charges répétées à chaque foulée
Courir, c’est multiplier des milliers de fois le même geste. Or, à chaque appui, le mollet supporte une charge équivalente à plusieurs fois le poids du corps. Sur une sortie de 10 km, cela représente plus de 10 000 impacts. Pas étonnant qu’il devienne l’un des points faibles du coureur.
Les erreurs de progression
Beaucoup de douleurs apparaissent quand on augmente trop vite le volume ou l’intensité. Passer de deux à quatre sorties hebdomadaires ou ajouter brutalement des fractionnés peut mettre les mollets en surcharge. Ils n’ont pas le temps de s’adapter et finissent par se contracter, voire se léser.
Les causes principales de douleurs au mollet
Les douleurs au mollet n’ont pas toutes la même origine. Certaines apparaissent progressivement, souvent liées à des erreurs d’entraînement ou de matériel. D’autres surgissent brutalement, traduisant une véritable lésion musculaire. Savoir distinguer les deux est essentiel pour réagir correctement.
Douleurs progressives (non traumatiques)
Surmenage et manque de récupération
L’une des causes les plus fréquentes est le surmenage. Quand on augmente trop vite la charge d’entraînement (plus de kilomètres, davantage de séances ou intensité excessive) les mollets n’ont pas le temps de s’adapter.
Résultat : ils deviennent durs, sensibles, et parfois douloureux après l’effort. Un manque de récupération (sommeil insuffisant, pas assez de jours de repos) accentue ce phénomène.
Contractures et raideurs musculaires
Les contractures correspondent à des zones du muscle qui restent tendues après l’effort. On les ressent comme un « nœud » ou une raideur persistante. Elles sont bénignes mais pénibles, et si elles s’accumulent, elles fragilisent le muscle.
Les raideurs musculaires, elles, limitent l’élasticité du mollet, ce qui augmente la contrainte sur le tendon d’Achille et favorise les douleurs.
Crampes : fatigue, hydratation et électrolytes
Les crampes surviennent brutalement pendant ou après l’effort, mais elles ne sont pas une lésion. Elles traduisent généralement une fatigue neuromusculaire, parfois accentuée par un déficit en eau ou en électrolytes (sodium, potassium, magnésium). La crampe cède souvent avec un étirement doux et une pause, mais si elle se répète, elle signale que le mollet est trop sollicité.
Chaussures inadaptées et transition minimaliste
Le choix de chaussures influence fortement la charge sur le mollet. Une paire avec un drop faible ou une transition trop rapide vers des modèles minimalistes peut accentuer le travail du triceps sural et du tendon d’Achille. Si les mollets ne sont pas préparés, la douleur apparaît vite. Un changement de chaussures demande toujours une adaptation progressive.
Technique de course
La façon de courir joue également un rôle. Une attaque avant-pied sollicite davantage les jumeaux, tandis qu’une cadence trop basse provoque des foulées longues et lourdes, qui surchargent les mollets. Ajuster sa technique et viser une cadence plus élevée (autour de 170–180 pas/min) permet souvent de mieux répartir les charges.

Douleurs brutales (traumatiques)
L’élongation ou micro-déchirure
L’élongation survient lors d’un effort intense, quand les fibres musculaires sont étirées au-delà de leur capacité. La douleur est soudaine, oblige à ralentir ou à s’arrêter, mais reste supportable au repos. La récupération prend en moyenne deux semaines avec repos relatif et soins adaptés.
La déchirure musculaire (« claquage »)
Le claquage se manifeste par une douleur violente, parfois accompagnée d’un bruit ou d’une sensation de coup de fouet. L’arrêt est immédiat, et un hématome peut apparaître dans les heures qui suivent. C’est une lésion sérieuse qui nécessite un bilan médical et plusieurs semaines de repos avant la reprise.
Le décollement myo-aponévrotique
Moins connu, le décollement myo-aponévrotique correspond au décollement du muscle de son enveloppe. La douleur peut tromper, car elle semble s’améliorer au repos mais revient dès qu’on recourt. Cette blessure impose souvent entre quatre et huit semaines de cicatrisation avant une reprise sécurisée.
Les cas plus rares : origine vasculaire
Certaines douleurs du mollet ont une cause vasculaire.
- Le syndrome des loges d’effort provoque une douleur croissante, une sensation de tension et parfois des fourmillements, qui disparaissent rapidement au repos.
- Plus rare encore, le piégeage de l’artère poplitée entraîne une mauvaise irrigation sanguine et donc des douleurs à l’effort.
Ces situations nécessitent un diagnostic médical précis et ne doivent jamais être ignorées.
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Comment différencier surmenage et blessure sérieuse ?
Quand une douleur au mollet apparaît, la première question à se poser est simple : est-ce un signe de surmenage ou le début d’une blessure musculaire plus grave ? La réponse conditionne directement la conduite à tenir.
Les signes d’alerte d’une lésion musculaire
Une blessure comme une élongation ou une déchirure se reconnaît généralement par :
- une douleur vive et soudaine, souvent ressentie comme un coup de poignard,
- l’arrêt immédiat de l’effort, impossible de continuer à courir normalement,
- parfois l’apparition d’un hématome ou d’un gonflement dans les heures qui suivent,
- une perte de force ou de mobilité du mollet, rendant la marche difficile.
Dans ce cas, il faut absolument stopper la course et consulter un professionnel de santé pour confirmer le diagnostic.
Les signes évocateurs d’une contracture ou d’un simple surmenage
À l’inverse, certaines douleurs sont beaucoup moins inquiétantes. Vous êtes sans doute face à une contracture ou un surmenage si :
- la douleur s’installe progressivement au fil des kilomètres,
- elle reste modérée et diminue nettement au repos,
- le mollet paraît simplement tendu ou raide, comme s’il manquait d’élasticité,
- vous pouvez encore courir, même si ce n’est pas confortable.
Dans ce cas, il s’agit surtout d’un signal que les mollets ont besoin de récupération et de renforcement.
Tableau comparatif : contracture, élongation et déchirure
| Caractéristique | Contracture / surmenage | Élongation (micro-déchirure) | Déchirure musculaire (claquage) |
|---|---|---|---|
| Début de la douleur | Progressif, lié à la fatigue | Brutal, pendant un effort intense | Immédiat, souvent après une accélération ou un sprint |
| Intensité | Légère à modérée, supportable | Modérée à forte, oblige souvent à ralentir | Très forte, arrêt obligatoire |
| Ressenti | Raideur, tension, « nœud » | Sensation d’étirement trop fort | Coup de fouet ou de poignard |
| Conséquences immédiates | On peut continuer à courir | Course difficile ou interrompue | Impossibilité de poursuivre |
| Signes associés | Raideur qui disparaît au repos | Gêne persistante, parfois légère inflammation | Hématome, gonflement, perte de force |
| Durée de récupération | Quelques jours de repos relatif | Environ 2 semaines | 3 à 6 semaines selon la gravité |
Que faire en cas de douleur au mollet ?
Savoir réagir dès les premiers signes de douleur fait souvent la différence entre une gêne passagère et une blessure longue à soigner. Les réflexes à adopter dépendent surtout du type de douleur ressentie.
Réflexes immédiats
En cas de douleur progressive
Si la douleur est apparue petit à petit et reste supportable, il s’agit probablement d’un surmenage ou d’une contracture. Dans ce cas, vous pouvez :
- réduire la charge d’entraînement (moins de kilomètres, intensité adaptée),
- appliquer de la glace si vous sentez une petite inflammation,
- utiliser une compression légère (chaussettes de récupération ou manchons),
- pratiquer un automassage doux avec une balle ou un rouleau de massage,
- privilégier des séances alternatives (vélo, natation) pour laisser souffler vos mollets.
L’objectif est de calmer la douleur tout en gardant une activité adaptée.
En cas de douleur brutale
Si la douleur est arrivée d’un coup, souvent comme un « coup de poignard », la conduite à tenir change radicalement. Vous devez :
- arrêter immédiatement la course,
- appliquer le protocole RICE : Repos, Glace, Compression, Élévation,
- consulter un médecin ou un kinésithérapeute rapidement,
- réaliser une échographie pour identifier le type et le degré de la lésion.
Dans ce cas, continuer à courir est risqué et peut aggraver la blessure.
Traitement et rééducation
Les étirements doux et progressifs
Une fois la douleur apaisée, il est possible d’intégrer des étirements légers pour redonner de la souplesse au mollet. Il faut éviter toute mise en tension excessive au début, et augmenter progressivement la durée et l’amplitude.
Le renforcement musculaire
Le mollet se renforce efficacement avec des exercices excentriques (descente lente sur un pied), mais aussi avec des extensions de mollet genou tendu (gastrocnémien) et genou fléchi (soléaire). Ajouter du gainage global permet aussi de mieux répartir les charges lors de la course.
Le travail de mobilité et de proprioception
Améliorer la mobilité de la cheville et la stabilité du pied aide à réduire les contraintes mécaniques sur le mollet. Des exercices simples comme tenir l’équilibre sur une jambe ou utiliser un coussin instable préparent le muscle à encaisser les chocs de la course.
L’importance de la rééducation encadrée
En cas de déchirure confirmée, la rééducation guidée par un kinésithérapeute est indispensable. Le professionnel adapte les exercices à chaque étape de la cicatrisation, évite les récidives et vous accompagne jusqu’à la reprise de la course en sécurité.
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Prévenir les douleurs au mollet
On le sait tous : mieux vaut prévenir que guérir. Dans la course à pied, c’est particulièrement vrai pour les mollets, car une blessure peut rapidement mettre l’entraînement en pause pendant plusieurs semaines. Heureusement, quelques habitudes simples permettent de réduire nettement le risque.
Un échauffement progressif avant la course
Beaucoup de coureurs négligent cette étape, alors qu’elle prépare les muscles à l’effort. Un bon échauffement commence par quelques minutes de marche rapide ou de trottinement léger, puis se poursuit avec des exercices de mobilité (cercles de cheville, montées de genoux).
Les mollets aiment aussi les petits éducatifs comme les pas chassés ou les montées sur la pointe des pieds. Cela active la circulation et évite de partir « à froid ».
Augmenter la charge de manière raisonnée
L’une des erreurs les plus fréquentes est d’augmenter trop vite le volume ou l’intensité. Une règle simple consiste à ne pas dépasser 10 % d’augmentation par semaine en termes de distance ou de durée. Cette progression douce laisse le temps aux mollets de s’adapter et réduit le risque de surmenage.
Renforcer les mollets mais pas seulement
Des mollets solides encaissent mieux les contraintes. Les relevés de mollet unilatéraux (genou tendu puis genou fléchi) sont des incontournables. Les exercices excentriques (descente lente sur une marche) renforcent aussi la résistance musculaire. Mais n’oubliez pas les fessiers et quadriceps : plus la chaîne musculaire est équilibrée, moins vos mollets travaillent en excès.
Améliorer sa technique de course
Une foulée efficace soulage naturellement les mollets. Viser une cadence autour de 170–180 pas/min permet de raccourcir les appuis et de limiter l’impact. L’attaque médio-pied, plutôt que sur l’avant-pied, répartit mieux les forces entre les muscles et les articulations. Ces ajustements techniques, même légers, font une vraie différence sur le long terme.
Bien choisir ses chaussures
Le choix de chaussures reste un facteur clé. Un drop adapté (généralement 8–10 mm pour la plupart des coureurs) diminue la tension sur le mollet et le tendon d’Achille. Si vous souhaitez passer à des modèles à faible drop ou minimalistes, faites-le progressivement : commencez par les utiliser sur de courtes sorties, en laissant plusieurs jours de récupération entre chaque test.
Ne pas négliger la récupération
Les mollets se régénèrent surtout en dehors de l’entraînement. Une hydratation suffisante et une alimentation équilibrée (riche en protéines et minéraux) favorisent la récupération musculaire. Les automassages avec un rouleau ou une balle de massage aident à relâcher les tensions. Enfin, un sommeil de qualité reste le meilleur allié pour des muscles prêts à repartir.
Reprise de la course après blessure au mollet
Reprendre la course après une blessure au mollet demande de la patience et de la méthode. Un retour trop rapide est le meilleur moyen de rechuter. Mieux vaut respecter certains critères précis et progresser étape par étape.
Quand reprendre ?
Avant d’enfiler de nouveau vos chaussures, vérifiez quelques points simples :
- la douleur est quasi absente au repos et ne dépasse pas 3/10 à l’effort,
- vous pouvez marcher sans gêne, y compris sur une pente ou en montée d’escaliers,
- vos tests de force sont bons : vous êtes capable de réaliser plusieurs relevés de mollet sur une jambe sans douleur marquée.
Si l’un de ces critères n’est pas rempli, mieux vaut patienter encore un peu.
La méthode progressive pour reprendre
La reprise se fait toujours par étapes :
- Phase marche-course : alternez course légère (1 à 2 minutes) et marche (1 minute), sur 20 à 30 minutes.
- Augmentation du volume : ajoutez progressivement de la course et réduisez les phases de marche, jusqu’à courir 30 minutes en continu sans douleur.
- Stabilisation : multipliez les sorties faciles (2 à 3 par semaine) pour habituer de nouveau vos mollets à la charge.
- Retour de l’intensité : n’introduisez du fractionné ou du dénivelé qu’une fois les sorties continues maîtrisées, et augmentez l’intensité par petites touches.
Surveiller les signaux d’alerte
Même si tout semble aller mieux, restez attentif :
- si la douleur revient et dépasse le seuil 3/10,
- si une raideur persistante réapparaît au repos,
- ou si vous remarquez une gêne inhabituelle après la séance,
alors il faut réduire la charge, voire couper temporairement pour éviter la rechute.
Patience : les délais moyens de récupération
Le temps nécessaire pour retrouver une course normale dépend de la gravité initiale :
- contracture : quelques jours suffisent en général,
- élongation : comptez environ 2 semaines avant de recourir sans risque,
- déchirure musculaire : prévoyez 4 à 6 semaines, parfois davantage selon l’étendue de la lésion.
Il ne s’agit pas de chiffres absolus mais de moyennes. Chaque coureur progresse à son rythme, et forcer la reprise ne fait qu’allonger la durée totale d’arrêt.
Reprendre la course après une blessure au mollet, c’est avant tout accepter d’avancer lentement mais sûrement. Une reprise prudente garantit une guérison durable et vous permettra de retrouver vos objectifs sans crainte de rechute.
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