Mon avis sur la Salomon Genesis est très positif : c’est une chaussure que je recommande sans réserve à tout traileur recherchant la polyvalence avant tout. J’ai été séduit par son équilibre remarquable entre accroche, stabilité et confort, des qualités qui se ressentent dès les premières foulées et qui tiennent la distance sur plusieurs dizaines de kilomètres.
Certes, elle n’offrira pas cette sensation "fusée" que l’on trouve dans les modèles ultra‑performance, ni la protection maximale d’une chaussure taillée pour l’ultra technique, mais c’est précisément ce compromis qui en fait un compagnon de sortie solide et fiable.
Si vous courez sur des terrains variés, que vous alternez entre entraînements, sorties longues et moments plus engagés, la Genesis vous accompagnera avec beaucoup d’aisance. Pour moi, c’est un excellent choix pour ceux qui veulent une seule paire "tout faire", sans concessions majeures.
Specs
Drop: 8 mm
Poids: 277 gr (H) / 248 gr (F)
Plaque carbone: Non
Type de surface: Sentier
Type de course: Entrainement et Compétition
Type de coureur: Confirmé
Pour
Accroche exceptionnelle
Confort longue durée
Excellent rapport qualité/prix
Stabilité et maintien du pied
Contre
Légèrement ferme à l'amorti
Chaussant étroit pour les pieds larges
Moins dynamique que la version S/LAB
Depuis plus de dix ans que je cours sur les sentiers, j’ai vu passer une quantité impressionnante de chaussures de trail. Certaines m’ont marqué par leur confort, d’autres par leur accroche ou leur légèreté. Mais peu réussissent à combiner stabilité, protection et plaisir de course dans une même foulée. Quand Salomon a annoncé la sortie de la Genesis, j’étais curieux de voir si cette nouvelle venue pouvait tenir la promesse d’une chaussure polyvalente, à mi-chemin entre performance et confort.
Pensée pour les coureurs qui aiment varier les terrains sans se prendre la tête sur le choix de la paire, la Salomon Genesis se veut être une compagne fiable, capable d’enchaîner les kilomètres, les montées techniques et les descentes instables. Sur le papier, elle reprend beaucoup d’éléments techniques issus de la gamme S/LAB, tout en se rendant plus accessible et tolérante. Autant dire que mes attentes étaient élevées avant d’enfiler la paire pour mes premiers kilomètres d’essai.
Design et premières impressions de la Salomon Genesis
Un look technique mais sobre
Dès l’ouverture de la boîte, la Salomon Genesis impose une silhouette propre et épurée : les lignes sont nettes, les couleurs restent sobres, typiques de ce que j’attends de la marque Salomon. Cela contraste avec certaines chaussures de trail plus flashy ou voyantes : ici, l’objectif semble être la performance discrète plutôt que l’effet « look ».
En observant de plus près, on repère rapidement les matériaux premium : la tige Matryx®, tissée avec des fibres aramides, promet résistance et maintien. Dans mes premiers essais, j’ai apprécié ce sentiment de qualité visuelle et tactile : les coutures sont propres, les finitions homogènes, et aucun excès décoratif ne vient distraire de l’aspect fonctionnel.
Confort immédiat au chaussage
Lorsque j’ai enfilé la Genesis pour la première fois, j’ai tout de suite ressenti un bon maintien du talon et un chausson assez enveloppant au médio-pied. Le laçage Quicklace fonctionne rapidement et permet d’ajuster finement, ce qui est un plus si, comme moi, vous aimez anticiper une sortie technique ou longue.
La tige Matryx, bien que robuste, ne m’a pas semblé rigide : au premier pas sur un chemin forestier, le pied s’est senti bien calé sans impression de compression excessive. Autre point que j’ai apprécié : la légèreté perçue, même si le poids réel tourne autour de 270-280 grammes pour une taille homme, elle ne donne pas cette impression de lourdeur souvent reprochée aux modèles plus protecteurs.
Lors d’une sortie en plaine forestière sous sol sec, j’ai constaté que le déroulé est fluide et le chaussage m’a immédiatement mis en confiance. Ensuite, lors d’une sortie boueuse avec des zones glissantes, le pied est resté bien ancré, sans glissement latéral notable.
Comparaison visuelle et tactile avec la S/LAB Genesis
En parallèle, j’ai pu mettre la main sur la version haut de gamme : la Salomon S/Lab Genesis. Visuellement, on remarque que cette version adopte des touches plus racing : matériaux encore plus légers, un chausson souvent guêtré autour de la cheville, et un profil plus affûté.
Tactilement, la version S/Lab serre un peu plus le pied, notamment au médio-pied, et donne une sensation plus connectée au terrain, ce qui peut plaire aux coureurs habitués à des modèles ultra-performants. Cela dit, pour ma part, j’ai constaté que cette sensation collée au pied peut devenir moins confortable sur des sorties longues : après 30-40 km, je préfère le léger lâcher-prise qu’offre la version standard Genesis.
La version standard offre un col de cheville plus classique (et plus tolérant sur un usage polyvalent), tandis que la version S/Lab mise sur un fit encore plus serré.
Pour juger réellement une chaussure de trail, rien ne vaut le terrain. J’ai donc emmené la Salomon Genesis sur différents sentiers pendant plusieurs semaines, avec un objectif clair : évaluer sa polyvalence. Au total, j’ai parcouru un peu plus de 80 kilomètres avec cette paire, répartis sur des terrains variés et dans des conditions météo parfois diamétralement opposées.
Des terrains variés pour un test complet
J’ai d’abord chaussé la Genesis sur mes parcours habituels, entre les forêts du Monts d’Or, près de Lyon, et les sentiers rocailleux du Vercors. Cette diversité de surfaces m’a permis de voir comment la chaussure réagissait face à des pentes techniques, des relances sur chemins roulants et quelques descentes pierreuses où la stabilité est souvent mise à l’épreuve.
Les premiers kilomètres, sur des sols secs et compacts, ont révélé un déroulé fluide, une bonne accroche et surtout une semelle Contagrip très rassurante dans les appuis. Par la suite, j’ai volontairement cherché des terrains plus exigeants : chemins gras, flaques d’eau, racines humides et passages en sous-bois glissants. Ce mélange m’a permis de tester la chaussure dans des conditions réelles, proches de celles d’un trail typé montagne moyenne.
Des conditions météo contrastées
Les conditions n’ont pas toujours été clémentes : une partie du test s’est déroulée sous un temps sec et doux, l’autre dans une atmosphère bien plus humide, après plusieurs jours de pluie. C’est justement dans ces moments-là que j’ai le plus apprécié la stabilité et la fiabilité de la Genesis. Même sur sol détrempé, l’accroche est restée très correcte, sans perte de confiance.
En revanche, j’ai constaté que la tige, bien qu’excellente en respirabilité, laisse rapidement entrer l’eau sur les portions très humides. Rien d’anormal pour une chaussure non imperméable, mais c’est un point à connaître si vous courez souvent sous la pluie ou dans la boue.
Accroche et stabilité : une vraie assurance en descente
S’il y a bien un point sur lequel la Salomon Genesis ne déçoit pas, c’est l’accroche. Dès les premiers kilomètres, j’ai senti que cette chaussure avait été conçue pour inspirer confiance, même quand le sentier se dérobe sous les pieds. Et croyez-moi, entre les descentes rocailleuses du Vercors et les chemins boueux du Beaujolais, elle a eu de quoi faire ses preuves.
Une semelle Contagrip All Terrain très efficace
La semelle Contagrip All Terrain de Salomon est une valeur sûre dans le monde du trail. Sur la Genesis, elle se distingue par ses crampons de 4,5 mm judicieusement orientés. Leur disposition offre un bon compromis entre mordant et fluidité, sans sensation d’accroche excessive sur les portions roulantes.
Sur terrain sec ou caillouteux, la traction est excellente : la chaussure colle bien au sol, même lors des relances dynamiques. J’ai pu maintenir une allure soutenue dans des virages serrés sans ressentir la moindre glissade.
Sur terrain humide, j’ai été agréablement surpris par la qualité du grip : le Contagrip accroche fort, y compris sur les pierres légèrement mouillées. Seuls les sols très argileux ou saturés d’eau finissent par montrer les limites du profil, mais c’est le cas pour la majorité des modèles de trail.
Une assurance bluffante dans les descentes
C’est surtout en descente que la Genesis montre toute sa valeur. Les crampons, profonds mais bien espacés, favorisent une évacuation rapide de la boue et conservent ainsi une excellente adhérence sur la durée. Dans les sections raides, j’ai senti que le pied restait parfaitement guidé : aucune dérive latérale, pas de perte d’appui, même en appuyant franchement sur le talon.
Lors d’une sortie dans le Vercors, j’ai affronté une descente longue de près de deux kilomètres, avec des virages serrés et un sol jonché de racines glissantes. Habituellement, je descends prudemment dans ces conditions. Mais cette fois, j’ai pu lâcher un peu plus les freins. La Genesis amortit bien les chocs tout en gardant une stabilité rassurante, cette sensation de contrôle qui permet de se concentrer sur la trajectoire plutôt que sur l’équilibre.
L’Active Chassis : stabilité et maintien au service de la confiance
L’un des secrets de cette stabilité vient du système Active Chassis, intégré entre la semelle intermédiaire et la tige. Ce renfort latéral discret agit comme une structure de guidage : il limite les torsions du pied sur les appuis instables, sans jamais brider la foulée naturelle.
J’ai particulièrement remarqué son efficacité dans les virages rapides et les passages techniques en dévers. Là où d’autres modèles peuvent donner une impression d’instabilité, la Genesis maintient le pied bien centré. C’est ce qui fait toute la différence sur les longues descentes ou les zones rocailleuses, où la fatigue accentue les risques de foulure.
Un équilibre rare entre accroche et stabilité
Ce que j’apprécie le plus, c’est la cohérence d’ensemble : la semelle accroche, la structure stabilise, et le tout reste fluide. La Genesis ne cherche pas à être une chaussure racing ultra agressive, mais plutôt une valeur sûre pour ceux qui veulent courir en confiance sur tous types de terrains.
En clair, si vous êtes du genre à douter dès que le sol devient glissant ou que la pente s’inverse, la Genesis vous redonnera cette assurance tranquille qui fait toute la différence en descente.
Pour ma part, c’est une des rares chaussures avec laquelle j’ai terminé une sortie boueuse sans jamais me dire : « là, j’ai manqué d’accroche. »
S’il y a un domaine où la Salomon Genesis trouve un juste équilibre, c’est bien celui du confort et de l’amorti. Dès les premières foulées, on sent que la marque a cherché à offrir une chaussure capable d’enchaîner les kilomètres sans sacrifier la précision du pied. Pas d’effet « tapis volant », ni de dureté excessive : ici, tout repose sur la maîtrise du dosage.
Une mousse Energy Foam bien dosée
Salomon utilise pour ce modèle sa désormais célèbre mousse Energy Foam, un mélange d’EVA et d’Olefin (OBC). Cette combinaison vise à offrir à la fois souplesse et réactivité, deux qualités rarement réunies dans le trail. En pratique, le résultat est convaincant : la mousse absorbe bien les chocs sur les portions dures, tout en gardant assez de fermeté pour rester stable sur les terrains techniques.
Lors de mes sorties sur sentiers pierreux, j’ai senti une vraie progressivité dans l’amorti : l’impact est bien géré, le pied reste stable et la transition entre talon et avant-pied se fait naturellement. Ce n’est pas un amorti moelleux comme celui d’une Hoka, mais il est plus vivant et surtout plus précis.
Un amorti équilibré et efficace
Sous le pied, la Genesis donne cette sensation d’amorti contrôlé : on sent le terrain, sans que ce soit brutal. Sur les portions roulantes, le déroulé reste fluide et agréable ; sur les chemins plus techniques, la fermeté de la semelle aide à garder des appuis sûrs. C’est un équilibre que j’apprécie particulièrement, car il permet d’adapter la foulée sans avoir à lutter contre la chaussure.
J’ai notamment testé la paire sur une sortie longue d’environ 25 km avec un dénivelé positif de 900 m. À la fin, aucune douleur plantaire, aucune sensation de fatigue musculaire excessive : la Genesis filtre bien les vibrations tout en conservant une lecture fine du terrain.
Comparée à la S/LAB Genesis : plus tolérante, moins explosive
Face à sa grande sœur, la S/LAB Genesis, la version standard affiche un comportement plus sage. L’amorti est un peu moins rebondissant, la mousse semble plus dense, mais elle offre en contrepartie plus de tolérance.
Sur la S/LAB, on ressent davantage de retour d’énergie, presque une impression de propulsion en sortie d’appui, idéale pour les coureurs aguerris ou les compétiteurs. La Genesis classique, elle, privilégie la régularité : elle pardonne mieux les erreurs d’appui et offre un confort plus homogène sur la durée.
Confort et maintien sur la durée
Après plusieurs semaines de test, j’ai constaté que la Genesis conserve un confort stable, même après de nombreuses heures de course. Le maintien du talon reste impeccable ; la tige Matryx ne se détend pas et garde le pied bien calé sans pression excessive.
Lors d’une sortie de plus de trois heures sur les pentes du Vercors, j’ai particulièrement apprécié cette constance : pas de points de chauffe, pas de frottements, et une sensation de sécurité du début à la fin. Le chausson, bien que sobre, joue parfaitement son rôle : il reste agréable, même quand la fatigue musculaire s’installe.
Tige Matryx : respirabilité et durabilité
S’il y a bien un élément qui distingue la Salomon Genesis de nombreuses concurrentes, c’est la qualité de sa tige Matryx. Ce matériau, déjà présent sur plusieurs modèles haut de gamme de la marque, est un gage à la fois de robustesse et de légèreté. Dès les premières prises en main, on comprend que Salomon a misé sur un tissu technique capable de résister à l’épreuve du temps, sans sacrifier le confort ni la ventilation.
Une composition technique pensée pour durer
La tige est tissée à partir de fibres d’aramides (semblables à celles utilisées dans le Kevlar), intégrées directement dans le textile. Ce choix n’est pas anodin : il confère à la Genesis une excellente résistance à l’abrasion et un maintien latéral remarquable. Sur le terrain, cela se traduit par une impression de solidité rassurante, surtout dans les zones rocheuses où les frottements sont fréquents.
J’ai pu le vérifier à plusieurs reprises sur des passages techniques : malgré les frottements contre les pierres et les ronces, la tige n’a montré aucune marque d’usure prématurée après plusieurs dizaines de kilomètres. C’est un vrai point fort, surtout si vous avez tendance à user vos chaussures sur les côtés.
Une respirabilité exemplaire
Autre atout majeur : la respirabilité. Salomon a fait le choix de ne pas intégrer de membrane Gore-Tex, et honnêtement, c’est une excellente idée pour une chaussure de trail polyvalente. La Genesis reste très aérée, même lors des sorties sous chaleur ou sur les efforts longs.
En revanche, cette aération a un revers logique : en cas de pluie ou de flaques profondes, l’eau pénètre rapidement. Heureusement, le tissu sèche vite, ce qui compense en partie l’absence d’imperméabilité.
Un petit bémol : l’absence du collier anti-débris
Si je devais pointer un léger défaut, ce serait l’absence du collier anti-débris présent sur la version S/LAB Genesis. Sur les terrains poussiéreux ou sablonneux, il arrive que quelques petits cailloux ou grains de terre s’invitent dans la chaussure. Rien de dramatique, mais ceux qui courent souvent dans des zones sèches ou très meubles pourront le remarquer.
Les points forts et les points faibles de la Salomon Genesis
Après plusieurs semaines de test, il est temps de faire un bilan clair et honnête de la Salomon Genesis.
Les points forts
Accroche exceptionnelle
La semelle Contagrip All Terrain, associée à des crampons bien calibrés, assure une traction très fiable sur presque tous les types de terrain. Que ce soit sur sentiers secs, boueux ou rocailleux, vous sentez le pied bien ancré. Personnellement, j’ai pu me permettre de descendre des pentes techniques sans hésitation, et c’est un vrai gage de sécurité pour ceux qui aiment les terrains accidentés.
Stabilité et maintien du pied
Grâce à l’Active Chassis et au design bien pensé de la tige, le pied reste parfaitement guidé, même dans les virages serrés ou sur des appuis glissants. Sur mes sorties en montagne, j’ai constaté une réduction notable de la fatigue du pied et des chevilles : pas de glissement interne, pas de torsion imprévue. Cette stabilité renforce la confiance dès que le sentier devient exigeant.
Confort longue durée
La combinaison de l’amorti Energy Foam et de la tige enveloppante offre un confort homogène, même sur des sorties longues de plus de trois heures. Mon pied ne chauffe pas, aucune zone de frottement ne se crée, et le déroulé reste naturel. C’est idéal pour ceux qui enchaînent les kilomètres sans vouloir sacrifier le confort.
Tige Matryx durable et respirante
Le tissu en fibres d’aramide résiste très bien à l’abrasion et assure un maintien latéral efficace. À cela s’ajoute une excellente respirabilité, qui garde les pieds au sec et à l’aise sur les longues sorties estivales. Pour moi, c’est un vrai plus, surtout quand on cumule plusieurs sorties dans la semaine.
Excellent rapport qualité/prix
La Genesis offre une technologie proche de la version S/LAB sans atteindre le tarif premium. Pour un coureur qui cherche polyvalence, confort et fiabilité, c’est un investissement qui tient largement ses promesses.
Les points faibles
Légèrement ferme à l’amorti
La mousse Energy Foam est efficace, mais certains trouveront l’amorti un peu ferme comparé à des modèles ultra moelleux. Si vous aimez les chaussures « tapis volant », la Genesis peut sembler moins indulgente sur les sols très durs.
Chaussant étroit pour certains pieds
Le maintien est excellent, mais il peut être trop serré pour les pieds larges ou les coureurs ayant un coup de pied prononcé. Il est donc recommandé de l’essayer avant achat si vous êtes concerné.
Moins dynamique que la S/LAB
Comparée à sa version haut de gamme, la Genesis restitue moins d’énergie dans la foulée. Elle privilégie le confort et la régularité plutôt que la propulsion pure. Pour les coureurs cherchant à battre des records ou à courir très vite, elle peut sembler un peu sage.
Absence de guêtre intégrée
Contrairement à la S/LAB, la Genesis n’a pas de collier anti-débris. Sur terrains poussiéreux ou sablonneux, de petits cailloux peuvent parfois s’infiltrer dans la chaussure. Ce n’est pas dramatique, mais c’est un détail à connaître.
Pour vous aider à situer la Salomon Genesis dans l’univers du trail, voici un petit comparatif avec d’autres modèles populaires. Cela vous permettra de mieux choisir selon vos priorités : dynamisme, confort, protection ou légèreté.
Salomon Genesis vs S/LAB Genesis
La version S/LAB Genesis est clairement orientée performance. Elle utilise des matériaux plus légers et un chausson guêtré qui épouse le pied de manière plus serrée. Le dynamisme est plus prononcé grâce à un amorti un peu plus réactif et une semelle conçue pour la vitesse.
Cependant, cette performance a un coût : le modèle est plus rigide, moins tolérant sur de longues distances et nettement plus cher. Pour les coureurs recherchant la vitesse et la précision, elle reste un excellent choix, mais elle sacrifiera un peu de confort et de polyvalence par rapport à la version standard.
Salomon Genesis vs Salomon Pulsar Trail
La Pulsar Trail de Salomon est une chaussure très légère, agréable sur les parcours rapides ou pour les sorties courtes. L’adhérence reste correcte, mais la semelle moins rigide et l’absence de renforts latéraux réduisent légèrement la stabilité sur terrains techniques.
Elle conviendra surtout aux coureurs qui privilégient la légèreté et la vivacité, mais qui ne cherchent pas un modèle pour affronter des descentes exigeantes ou de longues sorties accidentées.
Salomon Genesis vs Hoka Speedgoat 6
La Hoka Speedgoat 6 se distingue par un amorti généreux et moelleux, très agréable sur les longues distances ou les terrains durs. Elle absorbe parfaitement les chocs et limite la fatigue musculaire. En revanche, elle est moins précise et moins stable sur les terrains très techniques que la Genesis. Si votre priorité est le confort maximal et l’endurance sur sentiers mixtes, c’est un très bon choix, mais vous sacrifierez un peu de contrôle sur les appuis instables.
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Coureur depuis plus de 10 ans et marathonien depuis 2021, je cours régulièrement entre 50 et 100 kilomètres par mois. J'adore parler de running et partager ma passion pour la course à pied aux coureurs débutants.
