En tant qu'amateur de courses longues et de trails, la Suunto Race S m'a véritablement séduit. Elle allie performances solides, design compact et fonctionnalités bien pensées sans être encombrante. Son format est idéal pour ceux qui ont des poignets plus fins, mais ne sacrifie pas la qualité de l’écran AMOLED ou la précision du GPS.
Ce qui m’a vraiment impressionné, c’est sa cartographie hors ligne, un vrai atout lorsque l’on part sur des parcours techniques ou dans des zones reculées. De plus, l'interface est ultra simple et intuitive, ce qui permet une prise en main rapide et agréable, même pour les débutants.
Toutefois, son autonomie en mode GPS reste un petit bémol pour les ultra-trailers, mais elle est plus que suffisante pour la plupart des sportifs. Si vous êtes à la recherche d’une montre GPS fiable, légère et facile à utiliser, tout en restant très complète pour vos entraînements, la Suunto Race S est un excellent choix. Elle coche toutes les cases pour un rapport qualité/prix qui, à mon avis, est l’un des meilleurs de sa catégorie.
Specs
Poids: 60 gr (inox) / 52 gr (titane)
Taille écran: 1.2 pouces AMOLED
Autonomie: jusqu'à 30h en mode GPS
Etanche: jusqu'à 50 m
Cartographie: Oui (mode hors ligne)
Pour
Compact et confortable
Ecran AMOLED de qualité
Excellent rapport qualité / prix
Précision GPS
Cartographie hors ligne
Contre
Autonomie un peu inférieure à la Suunto Race
Pas de musique embarquée
Depuis plus de dix ans que je cours, j’ai testé un bon nombre de montres GPS, des plus basiques aux plus poussées. Chaque modèle a ses forces, mais aussi ses compromis. Et quand Suunto a annoncé la Race S, j’étais franchement curieux. Une montre multisport avec un écran AMOLED, un GPS double fréquence et une cartographie hors ligne… le tout dans un format plus compact que sa grande sœur, la Suunto Race ? Il fallait que je voie ça de plus près.
J’ai donc pris le temps de la mettre à l’épreuve sur différents terrains : séances de fractionné sur piste, longues sorties trail en montagne, mais aussi dans la vie de tous les jours. Mon objectif ici est simple : vous donner un avis honnête, basé sur une utilisation réelle, loin des promesses marketing.
Si vous cherchez une montre à la fois performante, confortable à porter et qui ne dépasse pas les 400 €, vous êtes au bon endroit. Je vous propose donc de plonger ensemble dans ce test complet de la Suunto Race S. On va décortiquer ses points forts, ses limites, et surtout voir si elle vaut le détour face à une concurrence de plus en plus affûtée.
Design et ergonomie de la Suunto Race S
Format compact et adapté aux poignets fins
L’un des premiers éléments qui m’a marqué en déballant la Suunto Race S, c’est sa compacité. Avec ses 45 mm de diamètre et ses 11,4 mm d’épaisseur, elle se fait vite oublier au poignet, même pour ceux qui – comme moi – n’aiment pas les montres trop encombrantes. Pour les femmes ou les coureurs aux poignets plus fins, c’est clairement un atout. Personnellement, j’ai pu la garder toute la journée, même en dehors de mes entraînements, sans jamais ressentir de gêne.
Des matériaux robustes mais légers
Suunto a toujours mis l’accent sur la qualité de fabrication, et la Race S ne déroge pas à la règle. On a le choix entre une lunette en acier inoxydable ou en titane, selon la version. Le boîtier en polyamide renforcé et le verre Gorilla Glass inspirent confiance dès les premières manipulations. Même après une chute sur des rochers lors d’un trail dans le Vercors (oui, ça arrive…), la montre n’a subi aucune éraflure notable. C’est du solide.
Confort au quotidien
À moins de 60 g (53 g pour la version titane), elle se fait rapidement oublier, que ce soit pour courir ou pour dormir. Le bracelet en silicone est souple, respirant et agréable sur la peau, même après plusieurs heures de course. Lors d’une sortie longue de 3 h en plein été, je n’ai constaté aucune irritation – un détail qui compte pour les sorties en conditions chaudes.
Écran AMOLED : lumineux et lisible en toutes circonstances
L’écran AMOLED est une vraie réussite. Les couleurs sont vives, les contrastes nets, et la lisibilité reste excellente même sous un grand soleil. J’ai pu consulter mes stats en plein effort sans plisser les yeux, et même lors d’un footing matinal avec une faible luminosité, l’affichage était parfaitement lisible. C’est un vrai confort visuel, surtout pour ceux qui aiment suivre leurs données en direct sans avoir à forcer la vue.
Résistance et étanchéité
Côté durabilité, la Suunto Race S est étanche jusqu’à 50 mètres. Cela m’a permis de l’utiliser pour quelques séances en piscine sans me poser de question. Et même après plusieurs sorties sous la pluie ou dans la boue, elle fonctionne comme au premier jour. Vous pouvez donc l’emmener partout, sans craindre de l’abîmer.
La Race S tourne avec le même système d’exploitation que la Suunto Race, mais son interface m’a paru encore plus fluide. Le passage d’un menu à l’autre se fait sans accroc, et les animations sont bien maîtrisées. Même après plusieurs heures d’utilisation continue, je n’ai noté aucun ralentissement. C’est agréable, surtout quand on est habitué à des systèmes parfois un peu poussifs sur d’autres montres sportives.
Une molette latérale bien pensée
L’un des éléments que j’ai le plus apprécié, c’est la molette rotative sur le côté droit. En course, elle permet de naviguer dans les écrans sans avoir à utiliser le tactile (ce qui peut être laborieux avec des doigts mouillés ou en plein effort). Lors d’un trail en altitude, j’ai pu passer d’un écran à l’autre (puissance, fréquence cardiaque, élévation…) sans perdre le rythme ni devoir m’arrêter. C’est un vrai plus en termes d’ergonomie.
Un écran tactile personnalisable
En dehors des séances, le tactile se montre très réactif. On peut facilement changer de cadran, accéder aux paramètres ou à ses widgets. Et si vous avez peur des actions accidentelles, pas de panique : le tactile peut être verrouillé automatiquement pendant l’entraînement. C’est une sécurité bienvenue.
Comparaison avec la Suunto Race
Si vous avez déjà eu l’occasion de tester la Suunto Race, vous ne serez pas dépaysé. L’interface est quasiment identique : claire, bien structurée, et facile à prendre en main. La seule vraie différence réside dans la taille de l’écran, légèrement plus petit sur la Race S, mais cela ne gêne en rien la navigation. J’ai même trouvé cette version plus maniable, notamment pour une utilisation quotidienne ou pour les coureurs qui privilégient la légèreté.
Les fonctionnalités sportives de la Suunto Race S
Quand on choisit une montre GPS multisport, c’est évidemment pour ses capacités en entraînement et en suivi des performances. Sur ce point, la Suunto Race S ne m’a pas déçu. Elle coche quasiment toutes les cases pour les coureurs exigeants, mais aussi pour les cyclistes, triathlètes ou amateurs de rando en montagne.
Une large gamme de profils sportifs
La montre propose plus de 95 profils d’activité, allant de la course sur route au trail, en passant par le vélo, la natation en piscine ou en eau libre, le triathlon, le ski de rando, la musculation, le yoga, et bien d’autres. Ce que j’ai apprécié, c’est la possibilité de personnaliser chaque profil : vous choisissez les champs de données à afficher, leur ordre, et même le style d’écran.
J’ai par exemple configuré mon profil trail avec les infos qui me sont essentielles : élévation, fréquence cardiaque, puissance en course, et distance. En vélo, j’ai opté pour un affichage plus épuré, centré sur la vitesse, la cadence et la fréquence cardiaque. Bref, on peut vraiment adapter la montre à son sport et à ses habitudes.
Des données physiologiques poussées
Au-delà du simple tracking de l’allure ou de la distance, la Suunto Race S va bien plus loin. Elle mesure la fréquence cardiaque au poignet avec une bonne fiabilité, y compris pendant les efforts soutenus. Je l’ai comparée à ma ceinture cardio sur plusieurs séances de fractionné : l’écart moyen restait très faible (moins de 3 bpm).
Elle propose aussi le VO2max, un indicateur utile pour suivre l’évolution de sa condition physique, ainsi que la HRV (variabilité de la fréquence cardiaque), mesurée au repos. Ce dernier paramètre, encore peu démocratisé, donne des indications intéressantes sur votre niveau de récupération ou de fatigue. En période d’entraînement intensif, j’y jette régulièrement un œil pour ajuster mes séances.
Autre fonctionnalité bienvenue : la puissance en course à pied, mesurée directement via la montre, sans capteur externe. C’est un outil que j’ai appris à intégrer sur mes séances de côte ou de seuil, où l’allure n’est pas toujours représentative de l’effort réel.
Guidage d’ascension : un vrai plus pour le trail
Si vous pratiquez le trail ou la rando, la fonction de guidage d’ascension façon ClimbPro (très connue chez Garmin) va vous plaire. Lors d’un trail dans les Bauges, la montre m’a prévenu de l’approche de chaque montée, en indiquant la distance restante et le pourcentage moyen. Cela m’a aidé à mieux gérer mon effort, surtout sur les longues ascensions où on peut vite se cramer en partant trop fort.
C’est une fonction que j’aimerais retrouver plus souvent chez les constructeurs, et Suunto l’a bien intégrée ici.
Analyse post-entraînement et récupération
Après chaque séance, la Race S fournit une synthèse claire : temps d’effort, zones cardio, puissance, charge d’entraînement, estimation du temps de récupération… C’est utile pour prendre du recul sur son entraînement. J’utilise aussi les tendances hebdomadaires dans l’app Suunto pour voir si je respecte bien mes périodes de charge/décharge.
La montre propose également des suggestions de récupération en fonction de votre activité récente, de votre fréquence cardiaque au repos et de votre niveau de fatigue. C’est un bon guide, même si je recommande toujours d’écouter vos sensations avant tout.
Un GPS ultra précis grâce à la double fréquence
La grande force de cette Suunto, c’est aussi son GPS double fréquence. En ville, sous les arbres ou sur des sentiers techniques, j’ai noté une précision remarquable. Les traces sont nettes, les virages bien restitués, et les distances quasi exactes, même dans des environnements difficiles.
Pour illustrer : sur une course en forêt très sinueuse, la Suunto Race S a mieux suivi le tracé réel que ma montre précédente, une Garmin Forerunner 265. Ce n’est pas juste un détail : pour les entraînements précis ou les compétitions, la fiabilité du GPS est un vrai atout.
L’un des gros points forts de la Suunto Race S – et qui la distingue clairement de nombreuses montres dans cette gamme de prix – c’est la présence de cartes topographiques hors ligne. Et pour un amateur de trail comme moi, c’est un vrai game changer.
Des cartes hors ligne toujours disponibles
La montre embarque des cartes complètes et précises, que l’on peut télécharger gratuitement via l’application Suunto. Il suffit de sélectionner une zone (région, pays…) et la montre télécharge les données en Wi-Fi. Une fois en mémoire, plus besoin de connexion : les cartes restent accessibles, même sans réseau, ce qui est idéal pour les sorties en montagne ou en forêt.
Lors d’un week-end de reconnaissance sur une portion du GR20, j’ai pu suivre le tracé prévu sans jamais sortir mon téléphone. C’est rassurant, surtout quand le réseau disparaît au bout de quelques kilomètres.
Une navigation fluide et intuitive
Sur le terrain, la navigation est simple à prendre en main. On peut zoomer ou dézoomer avec la molette latérale, se repérer facilement sur la carte, et voir en temps réel sa position. L’affichage est fluide, les détails sont lisibles, et la montre ne rame pas même en plein chargement.
J’ai particulièrement apprécié la possibilité de suivre un itinéraire avec guidage virage par virage. La Race S vibre légèrement à l’approche d’un changement de direction, ce qui m’a évité plusieurs erreurs de parcours lors d’une sortie trail dans le brouillard – quand on ne voit pas à 20 mètres, c’est précieux !
Une bonne synergie avec l’app Suunto
La planification de parcours se fait depuis l’application Suunto, qui s’est beaucoup améliorée ces dernières années. On peut créer un itinéraire, voir le profil d’altitude, estimer la difficulté, et le transférer en un clic à la montre. L’interface est claire, avec des cartes issues de plusieurs sources fiables (OpenStreetMap, par exemple).
C’est également possible d’importer un fichier GPX depuis d’autres plateformes comme Strava, Komoot ou AllTrails, ce que j’ai fait pour préparer un parcours de bikepacking le long du canal de Bourgogne. En quelques minutes, l’itinéraire était sur ma montre, prêt à être suivi.
Des cas d’usage variés
Que ce soit pour le trail, la randonnée ou le bikepacking, la Race S s’adapte très bien. En trail, elle permet de ne pas se perdre sur des sentiers techniques. En rando, on peut anticiper les dénivelés et choisir des variantes. Et en cyclo, elle devient une alternative sérieuse à un compteur GPS dédié, surtout si vous cherchez à alléger votre matériel.
Application mobile et synchronisation
Une montre GPS aussi performante soit-elle ne serait rien sans une application mobile à la hauteur. Bonne nouvelle : l’app Suunto a fait de gros progrès ces dernières années, et elle forme aujourd’hui un duo très cohérent avec la Suunto Race S. Que ce soit pour consulter vos performances, planifier vos sorties ou synchroniser vos données avec d’autres plateformes, tout se fait de manière fluide et intuitive.
Une application claire et agréable à utiliser
Disponible sur Android et iOS, l’app Suunto propose une interface épurée et bien pensée. Dès l’ouverture, on accède à son tableau de bord personnel avec les statistiques clés : nombre de pas, qualité du sommeil, fréquence cardiaque, temps d’entraînement, récupération… C’est visuel, facile à lire et agréable à parcourir.
En tant que coureur régulier, j’apprécie particulièrement la navigation fluide entre les différentes sections. On passe de l’historique des séances à la planification d’un parcours ou à la configuration des profils sportifs en quelques secondes, sans chercher pendant des plombes dans les menus.
Un historique d’entraînement bien organisé
Chaque séance est sauvegardée dans l’application avec un niveau de détail très complet : allure, fréquence cardiaque, puissance, dénivelé, carte du parcours, zones d’effort, etc. Pour mes sorties longues du week-end, j’aime revenir dessus pour analyser ma gestion de l’effort, ou vérifier si j’ai bien respecté mes zones cardio.
L’app propose aussi des tendances hebdomadaires et mensuelles, ce qui permet de suivre facilement sa progression ou d’identifier les périodes de fatigue. C’est un outil vraiment utile pour ceux qui veulent structurer un plan d’entraînement.
Planification des séances : simple, mais perfectible
Il est possible de créer des entraînements simples dans l’app Suunto : des séances de fractionné, des sorties longues avec des phases spécifiques, etc. L’interface est plutôt intuitive, mais reste un peu limitée pour les coureurs très pointilleux. On ne peut pas encore créer des plans complexes avec plusieurs intervalles dynamiques comme sur Garmin Connect ou TrainingPeaks.
Cela dit, pour la majorité des coureurs — moi y compris — c’est largement suffisant pour préparer ses séances clés de la semaine. Et une fois synchronisé, l’entraînement s’affiche parfaitement sur la montre, avec guidage pas à pas.
Synchronisation avec les grandes plateformes
Autre bon point : l’application se connecte facilement à des services tiers comme Strava, TrainingPeaks, Komoot, Adidas Running, et bien d’autres. Personnellement, je synchronise tout automatiquement avec Strava pour garder un suivi social de mes sorties et comparer mes segments favoris.
La connexion se fait une seule fois dans les paramètres, et ensuite tout est transparent : vos séances apparaissent quelques secondes après la fin de l’enregistrement. Idem pour les parcours GPX importés depuis Komoot ou AllTrails, que l’on peut ensuite transférer vers la montre en un clic.
Les points forts et les points faibles de la Suunto Race S
Comme toute montre GPS, la Suunto Race S n’est pas exempte de défauts, mais elle brille clairement sur plusieurs aspects essentiels pour les sportifs. Voici, selon mon expérience, un résumé équilibré des avantages et des limites que j’ai pu constater après plusieurs semaines d’utilisation.
Les points forts
Format compact et confortable La Race S est légère, bien pensée pour les poignets fins, et agréable à porter aussi bien en course qu’au quotidien. C’est un vrai plus, surtout quand on veut une montre performante sans ressembler à un réveil au poignet.
Écran AMOLED de qualité L’écran est lumineux, net, et parfaitement lisible, même en plein soleil ou en mouvement. C’est un confort visuel indéniable, qui améliore l’expérience globale d’utilisation.
Précision GPS et cartographie hors ligne Grâce au GPS double fréquence et aux cartes intégrées, la navigation est ultra fiable, même dans des environnements difficiles comme la forêt dense ou la montagne. Je l’ai testée sur des parcours techniques : elle tient largement la comparaison avec les modèles haut de gamme.
Excellent rapport qualité/prix Pour moins de 400 €, difficile de trouver une montre aussi complète et robuste. Elle propose l’essentiel des fonctionnalités sportives avancées, sans fioritures inutiles.
Les points faibles
Absence de certaines fonctions « connectées » Pas de réponse aux messages, pas d’assistant vocal, pas de notifications interactives… La Suunto Race S est avant tout une montre sportive, pas une montre connectée lifestyle. Personnellement, ça me va, mais c’est bon à savoir selon vos priorités.
Autonomie un peu inférieure à la Suunto Race En mode GPS double fréquence, la Race S tient environ 25 à 30 heures, contre près de 40 pour sa grande sœur. Cela reste suffisant pour la plupart des sorties, mais si vous faites de l’ultra-trail ou des raids longue durée, ça peut être un peu juste.
Pas de musique embarquée ni paiement sans contact Si vous aimez courir sans téléphone et écouter de la musique en streaming, cette montre n’est pas pour vous. Elle fait le choix de la simplicité, mais au détriment de certaines fonctions connectées de confort.
Interface d’entraînement fractionné à améliorer La création de séances est possible, mais reste basique. Pour les coureurs qui aiment programmer des blocs complexes ou des variations de rythme précises, cela peut vite devenir frustrant.
Avant d’acheter une montre GPS, on finit souvent par comparer plusieurs modèles similaires. J’ai moi-même longuement hésité avant de choisir la Suunto Race S. Alors, qu’est-ce qu’elle vaut face à la concurrence ? Et surtout, que perd-on vraiment par rapport à la Suunto Race standard ? Voici mon retour d’expérience et mes conseils pour vous aider à faire le bon choix.
Suunto Race vs Race S : des différences mineures mais stratégiques
La Suunto Race S reprend 95 % des caractéristiques de la Suunto Race, mais dans un format plus compact, plus léger et… un peu moins endurant. En clair :
Même interface, même cartographie hors ligne, même précision GPS.
Autonomie réduite : environ 26h en mode GPS max, contre 40h pour la Race.
Format plus petit, mais aussi moins de place pour une grosse batterie.
À l’usage, si vous ne faites pas d’ultras de 30h ou plus, la différence d’autonomie n’est pas vraiment un frein. Personnellement, j’ai préféré le confort du boîtier plus compact pour mes sorties quotidiennes et mes entraînements intensifs. La Race S tient largement une semaine avec 4 à 5 sorties, ce qui me convient très bien.
Face à la Garmin Forerunner 265 : match serré
La Garmin Forerunner 265 est la grande rivale de la Race S. On est sur des gammes similaires, et pourtant, les deux montres prennent des directions différentes :
Avantages pour Garmin :
Meilleure interface de création d’entraînements complexes.
Musique embarquée, paiements sans contact (Garmin Pay).
Écosystème Garmin Connect ultra riche.
Avantages pour Suunto :
Cartographie hors ligne gratuite (absente sur la 265).
Meilleure autonomie à format égal.
Interface plus fluide et design plus sobre.
Pour faire simple : la Forerunner 265 est plus connectée et complète, tandis que la Suunto Race S est plus orientée outdoor et minimaliste. À vous de voir ce que vous privilégiez.
Face à la COROS Pace 3 : le rapport qualité/prix en question
La COROS Pace 3 est souvent citée comme une référence en entrée/milieu de gamme. Et c’est vrai : elle est très complète pour son prix (moins de 250 €), avec une bonne autonomie et une fiabilité reconnue. Mais face à la Race S, elle marque le pas :
Pas de cartographie.
Écran non AMOLED.
Interface et app encore un cran en dessous en termes de fluidité.
La COROS Pace 3 reste une excellente option pour un premier achat, ou si vous avez un budget serré. Mais pour un usage plus poussé en trail ou en navigation, la Race S justifie largement son tarif supérieur.
À qui s’adresse la Suunto Race S ?
La Suunto Race S est, selon moi, parfaite pour les sportifs réguliers qui veulent une montre :
compacte et confortable,
fiable pour le suivi GPS et cardio,
pratique pour naviguer sur des parcours (trail, vélo, rando),
et qui préfèrent une approche axée performance plutôt que gadgets connectés.
Si vous courez entre 3 et 6 fois par semaine, que vous aimez les sorties longues et parfois techniques, et que vous accordez de l’importance à la cartographie et à la simplicité d’utilisation, cette montre est faite pour vous.
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Oui, la Suunto Race S est tout à fait adaptée aux débutants, notamment ceux qui se lancent dans des activités sportives régulières comme la course à pied, le vélo ou la randonnée. Son interface simple et intuitive permet une prise en main rapide.
De plus, elle offre une gamme de profils sportifs pour accompagner les progrès de chaque utilisateur, tout en restant abordable pour ceux qui ne cherchent pas des fonctionnalités trop complexes. Si vous débutez et que vous ne voulez pas être noyé par trop de réglages, cette montre est idéale. Elle saura grandir avec vous au fur et à mesure de vos progrès.
Quelle est la différence entre la Suunto Race et la Race S ?
La principale différence entre la Suunto Race et la Suunto Race S réside dans le format et l’autonomie. La Race S est plus compacte, ce qui la rend plus confortable pour les poignets fins et les sessions longues. Toutefois, cette réduction de taille implique une batterie un peu plus petite, ce qui donne une autonomie légèrement inférieure (environ 26-30 heures en mode GPS).
En revanche, la Suunto Race offre une meilleure autonomie (jusqu’à 40 heures en mode GPS double fréquence), mais elle est plus grande. Les fonctionnalités sont quasiment identiques, avec les mêmes capteurs et la même qualité de GPS et de cartographie.
Peut-on écouter de la musique avec la Suunto Race S ?
Non, la Suunto Race S ne permet pas de stocker de la musique ou d’écouter des morceaux directement depuis la montre. Elle ne dispose pas non plus de la fonctionnalité musique en streaming. Si l’écoute de musique ou de podcasts pendant vos entraînements est une priorité pour vous, vous devrez probablement utiliser votre téléphone ou un autre appareil de musique connecté en parallèle.
Cependant, la Race S reste axée sur la performance et la simplicité, ce qui peut être un atout pour ceux qui préfèrent un équipement minimaliste.
Quelle autonomie en trail longue distance ?
Pour des sorties longues en trail, l’autonomie de la Suunto Race S est d’environ 26 à 30 heures en mode GPS avec double fréquence. Cela la rend parfaitement adaptée pour des courses de trail de moyenne à longue distance (jusqu’à 50 km ou 60 km), mais elle peut ne pas être suffisante pour des ultra-trails de plus de 100 km.
Si vous êtes un ultratraileur qui a besoin d’une autonomie de plus de 40 heures, il peut être préférable de vous orienter vers la Suunto Race ou une autre montre spécifiquement dédiée aux longues distances. Mais pour la plupart des coureurs en trail, la Race S offre un compromis idéal entre performance et autonomie.
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Jérémy
Coureur depuis plus de 10 ans et marathonien depuis 2021, je cours régulièrement entre 50 et 100 kilomètres par mois. J'adore parler de running et partager ma passion pour la course à pied aux coureurs débutants.