Après plusieurs semaines de test, je peux dire que la Hoka Gaviota 5 est une chaussure de running qui a vraiment su me convaincre, surtout pour les sorties longues et les entraînements nécessitant du soutien. Ce qui m’a le plus frappé, c’est son confort longue durée : l’amorti est doux, mais pas trop moelleux, offrant un excellent compromis entre protection et stabilité. J’ai particulièrement apprécié sa capacité à absorber les chocs sans jamais perdre en réactivité, ce qui est idéal pour préserver mes articulations sur des terrains durs.
C’est une chaussure qui, à mon sens, est avant tout destinée à ceux qui recherchent un soutien optimal et un confort de course durable. Si vous êtes débutant, en reprise ou si vous avez des besoins spécifiques en termes de stabilité (comme une pronation marquée), la Gaviota 5 est un excellent choix. En revanche, si vous êtes un coureur léger, en quête de vitesse et de dynamisme, je vous conseille de vous tourner vers un modèle plus réactif.
Specs
Drop: 5 mm
Poids: 309 gr (H) / 259 gr (F)
Plaque carbone: Non
Type de surface: Route
Type de course: Entrainement
Type de coureur: Débutant et confirmé
Pour
Excellente stabilité
Confort longue durée
Amorti maximal
Contre
Poids assez élevé
Manque de dynamisme
Quand on cherche une chaussure de running stable, confortable et capable d’encaisser les kilomètres, le nom de la Hoka Gaviota 5 revient souvent. Et pour cause : ce modèle est l’un des plus protecteurs de la marque, pensé pour les coureurs à la foulée pronatrice ou simplement à la recherche d’un maximum de soutien.
De mon côté, j’ai eu l’occasion de la tester sur plusieurs terrains, du bitume urbain aux longues sorties sur voie verte. Ce qui m’a frappé d’entrée, c’est à quel point elle enveloppe le pied avec douceur, tout en assurant un vrai maintien. Pour quelqu’un comme moi, qui a déjà connu quelques pépins au genou après des sorties longues avec des chaussures trop légères, ce genre de modèle est une vraie bénédiction.
Dans cet article, je vous propose un retour complet sur la Gaviota 5 : ses caractéristiques, ses points forts, mais aussi ses limites. Que vous soyez coureur débutant ou habitué des longues distances, vous saurez rapidement si ce modèle peut correspondre à vos besoins.
Présentation générale de la Hoka Gaviota 5
Zoom sur la gamme Gaviota de chez Hoka
La Hoka Gaviota, c’est un peu la grande sœur protectrice de la gamme route chez Hoka. Depuis ses débuts, elle s’adresse à celles et ceux qui ont besoin d’un maximum de stabilité sans pour autant sacrifier le confort. Son nom, qui signifie “mouette” en espagnol, évoque déjà une idée de légèreté… même si, soyons honnêtes, on n’est pas ici sur une chaussure taillée pour voler, mais plutôt pour tenir la distance avec fiabilité.
Personnellement, j’ai découvert la Gaviota avec la version 3, à une période où ma foulée partait un peu en vrille à cause d’une blessure mal soignée. Ce modèle m’a accompagné pendant mes séances de reprise, où le besoin de soutien était plus important que la recherche de vitesse. Depuis, je garde toujours un œil sur les nouvelles itérations de cette chaussure.
Gaviota vs Arahi : deux visions de la stabilité
Chez Hoka, deux modèles se partagent le terrain de la stabilité : la Gaviota et l’Arahi. Si vous êtes un peu perdu entre les deux, voici une comparaison simple :
L’Arahi est plus légère, plus dynamique, et s’adresse aux coureurs à la pronation légère à modérée, ou à ceux qui veulent un compromis entre soutien et performance.
La Gaviota, elle, joue la carte du confort maximal, du soutien renforcé et de l’amorti ultra généreux. Elle conviendra mieux aux coureurs ayant une pronation marquée, ou à ceux qui recherchent avant tout de la protection sur longue distance.
En clair, si vous avez tendance à vous écrouler vers l’intérieur en fin de sortie, ou si vous êtes un gabarit plus lourd, la Gaviota 5 est clairement à considérer.
Quoi de neuf sur cette Gaviota 5 ?
Hoka ne s’est pas contenté d’un simple lifting pour cette cinquième version. Voici ce qui change par rapport à la Gaviota 4 :
Nouvelle mousse CMEVA : plus douce et plus moelleuse, elle améliore le confort global sans compromettre la stabilité. À l’usage, on sent vraiment la différence : le déroulé est plus fluide, moins rigide qu’auparavant.
Système de stabilité H-Frame : ce nouveau dispositif remplace le J-Frame des précédentes versions. Le H-Frame offre une stabilité bilatérale plus naturelle, sans effet de blocage ou de guidage trop marqué.
Tige retravaillée : conçue en mesh technique avec des matériaux recyclés, elle gagne en respirabilité tout en assurant un bon maintien latéral.
Fit plus généreux à l’avant-pied : un vrai plus pour ceux qui ont besoin d’espace pour les orteils, ou qui souffrent d’échauffements après plusieurs heures de course.
Ce que j’ai tout de suite apprécié, c’est que la chaussure devient plus accueillante sans perdre en tenue. Elle garde cet ADN de sécurité qu’on attend d’elle, tout en gagnant en souplesse et en confort.
Premières sensations : moelleux instantané et bon maintien
Dès les premiers instants où j’ai enfilé la Gaviota 5, j’ai ressenti ce que j’appelle souvent l’effet chausson. Le chaussant est doux, enveloppant, sans point de pression. Le col bien rembourré autour de la cheville et la languette semi-gussetée (légèrement reliée aux côtés) renforcent cette sensation de sécurité dès le départ.
Le maintien du talon est particulièrement réussi : ça ne glisse pas, ça ne frotte pas, et pourtant, ce n’est jamais trop serré. Pour moi qui ai déjà eu des ampoules sur des chaussures mal ajustées à l’arrière, c’est un détail qui fait toute la différence, surtout quand les kilomètres s’accumulent.
Autre point appréciable : l’espace à l’avant-pied. Hoka a élargi cette zone, ce qui permet aux orteils de s’étaler naturellement. J’ai pu courir plusieurs longues sorties sans ressentir de compressions ni d’échauffements — et pourtant, mes pieds ont tendance à gonfler un peu au fil des heures.
Une tige respirante et bien pensée
La tige de la Gaviota 5 est fabriquée à partir de mesh technique recyclé, et elle fait bien le job côté respirabilité. Même lors d’un test sous le soleil printanier, mes pieds sont restés au sec. Le tissu est suffisamment aéré pour éviter la surchauffe, tout en offrant un maintien latéral efficace grâce à quelques renforts bien placés.
Autre bon point : la finition globale est propre et robuste. Pas de coutures mal placées, pas de zones irritantes. Ça peut paraître évident, mais croyez-moi, ce n’est pas toujours le cas même sur des modèles premium.
Pieds larges ? Pieds fins ? Voici ce que j’en pense
Si vous avez le pied plutôt large, cette Gaviota 5 pourrait vous aller comme un gant. La toe box (zone avant) a clairement été pensée pour offrir plus de volume, ce qui est rare — et franchement appréciable — sur une chaussure de stabilité. Hoka propose d’ailleurs une version Wide, pour ceux qui ont besoin encore plus d’espace.
À l’inverse, pour les coureurs au pied fin, il faudra peut-être jouer un peu avec le laçage pour ajuster le fit au millimètre. Mais une fois bien serrée, la chaussure tient bien en place sans effet de flottement.
Amorti et stabilité sur le terrain
Une chaussure taillée pour les longues distances
J’ai testé la Gaviota 5 sur plusieurs types de sorties : footing de récupération, sortie longue le week-end, et même quelques kilomètres à un rythme tempo, juste pour voir ce qu’elle avait dans le ventre. Verdict ? Elle brille surtout sur les allures tranquilles et les longues distances.
Lors de mes sorties longues (20 km et plus), j’ai particulièrement apprécié la douceur de l’amorti. Même après 1h30 de course, mes jambes restaient fraîches et mes articulations bien protégées. On sent que la mousse CMEVA absorbe les chocs en douceur, sans effet trampoline ni sensation de mollesse excessive. Le déroulé du pied reste fluide, avec un petit effet de rebond agréable à chaque foulée, mais sans jamais être tape-à-l’œil.
En revanche, sur des séances un peu plus rythmées, la Gaviota montre ses limites. Elle manque de réactivité pour les changements d’allure brusques ou les fractionnés. Ce n’est pas vraiment une surprise : elle n’a pas été conçue pour ça. Pour du tempo léger sur terrain plat, elle tient la route, mais on sent vite que son poids et sa semelle épaisse ne sont pas pensés pour la performance.
Une stabilité rassurante, même en fin de course
Ce qui m’a vraiment convaincu, c’est le travail de Hoka sur la nouvelle technologie H-Frame. Contrairement à l’ancienne approche (le J-Frame), ici la stabilité est apportée de façon plus équilibrée, sans sensation de « barrière » ou de rigidité forcée. On ne sent pas que la chaussure essaie de nous corriger en permanence : elle accompagne le mouvement, plutôt qu’elle ne le contraint.
Sur terrain légèrement irrégulier, ou quand la fatigue s’installe et que la foulée devient moins propre, la Gaviota 5 offre un vrai sentiment de sécurité. Pas une seule fois je ne me suis senti instable ou à la limite d’une mauvaise pose de pied — un vrai confort mental en fin de course, notamment pour ceux qui, comme moi, ont déjà souffert de petites blessures liées à une pronation mal contrôlée.
Amorti généreux mais pas pataud
Il faut le dire : la Gaviota 5 offre l’un des amortis les plus confortables du marché dans la catégorie des chaussures stables. Et pourtant, elle reste suffisamment ferme pour ne pas donner l’impression de s’enfoncer à chaque foulée. Le compromis entre moelleux et maintien est bien dosé.
Cela dit, si vous cherchez une chaussure ultra réactive, passez votre chemin. Ce modèle mise tout sur la protection et l’endurance, pas sur la vitesse ou la nervosité. Et c’est très bien comme ça — tant qu’on connaît son usage.
Les points forts et les points faibles de la Hoka Gaviota 5
Passage en revue des qualités et des limites de la Hoka Gaviota 5. Car si elle excelle dans certains domaines, elle n’est pas faite pour tout le monde — et c’est important de le savoir avant de se lancer.
Les points forts
Excellente stabilité Grâce à la nouvelle structure H-Frame, la chaussure apporte un vrai soutien, sans rigidité excessive. Que vous soyez pronateur léger ou plus marqué, elle vous guide naturellement, surtout en fin de course quand la foulée se dégrade un peu.
Confort longue durée C’est clairement son atout maître. Que ce soit sur une sortie d’une heure ou un marathon, la Gaviota 5 reste douce, protectrice, et ne génère ni frottements, ni inconforts.
Amorti très doux La mousse CMEVA offre une absorption des chocs remarquable, idéale pour préserver les articulations, surtout si vous courez souvent sur route ou si vous avez déjà connu quelques douleurs articulaires.
Bon maintien général Le pied est bien calé, sans être compressé. Mention spéciale pour la tenue du talon, très réussie, et l’espace généreux à l’avant-pied.
Les points faibles
Moins adaptée aux pieds très fins Même si le chaussant est globalement bien conçu, les coureurs aux pieds étroits devront parfois ajuster le laçage pour éviter une sensation de flottement, notamment à l’avant.
Poids élevé Avec plus de 300 g sur la balance (en pointure homme standard), on sent que ce n’est pas une chaussure pensée pour la performance. Ce poids peut se faire ressentir sur les séances rythmées ou en fin de course rapide.
Manque de dynamisme Elle n’est clairement pas taillée pour la vitesse. Le rebond est doux, mais on ne retrouve pas la nervosité de modèles plus légers ou plus fermes. Pour du fractionné ou des compétitions rapides, mieux vaut opter pour une autre paire.
Pour quel profil de coureur ?
La Hoka Gaviota 5 ne cherche pas à plaire à tout le monde — et c’est tant mieux. Elle s’adresse clairement à un certain type de coureurs, et elle le fait très bien. Si vous vous reconnaissez dans l’un des profils ci-dessous, vous êtes sans doute au bon endroit.
Idéale pour les surpronateurs, légers comme sévères
Si votre foulée a tendance à s’effondrer vers l’intérieur (ce qu’on appelle la pronation), la Gaviota 5 est une alliée de choix. Grâce à la technologie H-Frame, elle offre un soutien latéral discret mais efficace, qui aide à garder une trajectoire stable sans rigidifier le mouvement. Que vous soyez un coureur léger ou que votre pronation soit plus marquée, cette chaussure joue parfaitement son rôle de guide.
C’est simple : sur mes sorties longues, quand la fatigue rend ma foulée un peu plus fuyante, j’ai senti la Gaviota prendre le relais sans jamais me forcer. Une sensation de confiance que j’ai rarement eue avec d’autres modèles aussi confortables.
Un vrai plus pour les débutants ou les coureurs en reprise
Si vous débutez la course à pied ou que vous revenez après une blessure, la priorité, c’est souvent la sécurité et le confort. Et là, la Gaviota 5 fait un sans-faute. Son amorti généreux, son maintien rassurant et son comportement prévisible en font un excellent choix pour construire des bases solides, sans risque de se blesser à cause d’une chaussure trop minimaliste.
Je me souviens d’un ami qui reprenait la course après plusieurs mois d’arrêt. Il avait peur de repartir avec une douleur au tibia, comme dans ses débuts. Je lui ai conseillé d’essayer la Gaviota. Résultat : il a pu enchaîner ses premières semaines sans douleurs, ni appréhension.
Convient bien aux gabarits plus lourds
Avec sa mousse épaisse et son châssis bien structuré, la Gaviota 5 est particulièrement adaptée aux coureurs au gabarit plus imposant. Elle absorbe les impacts avec une belle efficacité, même sur bitume dur, et elle ne s’écrase pas au fil des kilomètres. Si vous pesez plus de 80 kg et que vous avez besoin d’un bon amorti pour ménager vos articulations, cette chaussure mérite clairement votre attention.
Moins adaptée aux amateurs de vitesse
On ne va pas se mentir : si votre objectif est de battre votre record sur 10 km ou d’aller chercher la performance pure, la Gaviota 5 risque de vous paraître un peu lourde et trop peu réactive. Son poids et sa conception ne sont pas faits pour les séances rapides ou les compétitions. Dans ce cas, mieux vaut vous orienter vers un modèle plus léger, comme la Mach ou la Rincon chez Hoka.
Mais encore une fois, tout dépend de l’usage. Pour les sorties longues, les footings tranquilles ou les marathons à rythme modéré, elle coche toutes les cases du confort et de la stabilité.
Quand on cherche une chaussure de stabilité chez Hoka, deux noms ressortent presque toujours : la Gaviota et l’Arahi. Ce sont un peu les deux visages d’une même philosophie, avec des approches bien différentes. Voici un petit comparatif pour y voir plus clair et faire le bon choix selon votre profil.
Similitudes : une base commune
Les deux modèles ont un point commun essentiel : ils sont conçus pour apporter du soutien aux coureurs pronateurs ou à ceux qui ont besoin de stabilité, même sans avoir une pronation très marquée. Toutes deux utilisent une semelle Hoka épaisse (type « maximaliste »), avec une forme incurvée favorisant un déroulé fluide, et sont parfaitement adaptées aux longues distances.
Autre similitude : le confort global. Que ce soit dans la Gaviota ou dans l’Arahi, on retrouve ce côté moelleux, cette sensation d’enveloppement du pied typique de la marque.
Différences : confort versus légèreté
Là où la Gaviota mise tout sur le confort et la stabilité maximale, l’Arahi est une version plus légère, plus vive et un poil plus polyvalente.
Gaviota 5 : plus lourde, plus amortie, plus protectrice. Idéale pour les longues distances, les coureurs lourds, les reprises post-blessure, ou ceux qui veulent une chaussure « sans surprise ».
Arahi 6 : plus dynamique, plus légère, un peu moins amortie. Elle conviendra mieux aux coureurs à la foulée plus « neutre », ou à ceux qui veulent garder de la réactivité tout en profitant d’un maintien discret.
En termes de sensation, la Gaviota est clairement plus moelleuse sous le pied, tandis que l’Arahi propose un amorti plus ferme et un peu plus proche du sol.
Choisir selon votre niveau, vos objectifs et votre morphologie
Voici quelques conseils rapides pour vous aider à trancher :
Débutants ou en reprise → Gaviota 5 : vous aurez un maximum de confort et de sécurité pour poser des bases solides.
Coureurs réguliers, en quête de légèreté → Arahi 6 : elle offre un bon maintien tout en restant plus dynamique.
Gabarits lourds (80 kg et +) → Gaviota 5 : sa structure supporte mieux les impacts et la fatigue.
Objectif performance, séances rythmées → Arahi 6 : plus adaptée aux allures variées et aux sorties un peu plus vives.
Pied large ou besoin d’espace à l’avant → Gaviota 5 : sa toe box est plus accueillante, surtout en version Wide.
En résumé, la Gaviota est la chaussure de confort et de stabilité par excellence, tandis que l’Arahi joue la carte de la légèreté et de la polyvalence. À vous de voir laquelle correspond le mieux à votre style et à vos envies du moment.
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Coureur depuis plus de 10 ans et marathonien depuis 2021, je cours régulièrement entre 50 et 100 kilomètres par mois. J'adore parler de running et partager ma passion pour la course à pied aux coureurs débutants.
