Après plusieurs semaines à courir avec la Brooks Glycerin 22, je peux dire sans hésiter que c’est l'une des chaussures les plus confortables que j’ai testées. Le confort, véritable priorité de ce modèle, est exceptionnel, grâce à l'amorti moelleux et protecteur de la mousse DNA LOFT v3. J’apprécie particulièrement la douceur de l'empeigne, qui enveloppe le pied sans jamais le contraindre, et la stabilité qu'elle offre sur les longues distances. C’est le type de chaussure qui permet de courir sans penser à ses pieds, même après plusieurs heures.
Cependant, ce modèle n’est pas parfait pour tout le monde. Son poids, légèrement supérieur à d'autres modèles plus orientés performance, peut la rendre moins adaptée pour ceux qui cherchent une chaussure légère et réactive pour des efforts rapides ou des compétitions. Si vous êtes un coureur de longue distance à la recherche d’une chaussure fiable pour les entraînements et la récupération, la Glycerin 22 sera une alliée de choix. Mais si vous êtes plus orienté vers les courses rapides ou les entraînements à haute intensité, vous pourriez préférer une chaussure plus dynamique.
Specs
Drop: 10 mm
Poids: 286 gr (H) / 258 gr (F)
Plaque carbone: Non
Type de surface: Route
Type de course: Entrainement
Type de coureur: Débutant et confirmé
Pour
Amorti très moelleux et stable
Excellent confort
Chaussure polyvalente
Contre
Manque un peu de dynamisme
Poids un peu élevé
S’il y a bien une chaussure qui revient chaque année dans les discussions entre coureurs amateurs et confirmés, c’est la Brooks Glycerin. Et pour cause : elle incarne depuis longtemps la promesse d’un confort absolu. J’ai eu l’occasion de tester de nombreux modèles, mais la Glycerin reste une valeur sûre dans le domaine des chaussures d’amorti. Alors forcément, quand la version 22 est arrivée, je n’ai pas pu m’empêcher de l’enfiler et d’aller la confronter à l’asphalte.
Je vous propose dans cet article mon retour complet après plusieurs semaines de test. On parlera des évolutions par rapport à la Glycerin 21, de ses qualités (et de ses petites limites), et surtout, pour qui cette chaussure est vraiment faite. Car si elle ne conviendra pas à tous les profils, elle pourrait bien devenir votre meilleure alliée pour avaler les kilomètres sans douleur.
Design & première impression Brooks Glycerin 22
Un look sobre mais soigné
La Brooks Glycerin 22 reste fidèle à l’ADN de la marque avec un design qui mise avant tout sur l’élégance discrète. Pas de fantaisies criardes ici : on retrouve des coloris sobres (gris, bleu nuit, noir, ou encore un joli vert sauge), ponctués de quelques touches réfléchissantes bien placées. C’est une chaussure qu’on peut porter sans rougir même en dehors de ses runs, et je dois avouer que j’apprécie ce style passe-partout, surtout quand je me rends à mes entraînements en ville.
Les finitions sont impeccables. Les coutures sont discrètes, les éléments thermocollés bien intégrés, et l’ensemble respire la qualité. On sent dès le premier regard qu’on est sur du haut de gamme.
Une empeigne douce et respirante
Côté conception, la Glycerin 22 mise sur une empeigne en mesh double jacquard. Si vous ne connaissez pas ce terme un peu technique, retenez surtout ceci : c’est une maille tissée en deux couches, conçue pour offrir à la fois du maintien et de la souplesse. À l’usage, c’est assez bluffant. Le tissu épouse la forme du pied sans créer de points de pression, tout en laissant l’air circuler.
Lors d’une sortie par 25 °C en plein après-midi (pas l’idéal, je vous l’accorde), j’ai justement pu vérifier la respirabilité : mes pieds n’étaient ni trempés ni échauffés en fin de séance. Une vraie réussite de ce côté-là.
Une sensation moelleuse dès l’enfilage
Dès qu’on glisse le pied dans la Glycerin 22, le confort saute aux yeux — ou plutôt aux orteils. Le chausson est ultra moelleux, bien rembourré au niveau du talon et de la languette. On a presque l’impression d’entrer dans une pantoufle de sport, et je n’exagère pas. Lors de ma première utilisation, je n’ai ressenti aucun besoin de « roder » la chaussure. Aucun frottement, aucune gêne. Tout tombe juste.
L’ajustement est précis sans être oppressant. Le laçage est efficace, et même après 15 km, le pied reste bien en place sans se sentir compressé.
Un conseil si vous avez le pied un peu large : testez une demi-taille au-dessus, la toebox (la boîte à orteils) peut paraître un peu juste pour certains.
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À première vue, la Brooks Glycerin 22 ressemble beaucoup à la version précédente. Mais sous cette apparente continuité se cachent plusieurs évolutions notables qui améliorent l’expérience globale. Que ce soit en matière d’amorti, de maintien ou de sensation au pied, la marque a peaufiné sa copie, et ça se ressent dès les premiers kilomètres.
Une évolution subtile mais efficace
Par rapport à la Glycerin 21, cette nouvelle version conserve les fondamentaux : une chaussure conçue pour offrir un maximum de confort sur la route, sans compromis sur la stabilité. Pourtant, en enfilant la 22, on remarque vite une différence de toucher sous le pied : le moelleux est plus généreux, plus fluide. Le drop reste identique (10 mm), mais le déroulé gagne en douceur.
Le poids reste quasiment inchangé (environ 280 g en taille standard homme), mais la sensation en mouvement est plus légère. J’ai d’ailleurs ressenti ce gain de fluidité lors de ma première sortie longue : à allure tranquille, la chaussure disparaît presque sous le pied.
La nouvelle mousse DNA LOFT v3 infusée à l’azote
C’est LA grosse nouveauté technique de cette Glycerin 22 : l’introduction de la mousse DNA LOFT v3, une version revisitée et améliorée de l’amorti emblématique de la marque. Cette nouvelle formule est infusée à l’azote — un procédé qui permet d’agrandir les cellules de la mousse sans alourdir l’ensemble.
Concrètement, ça donne un amorti encore plus doux, mais qui garde du rebond et de la réactivité, surtout à l’avant-pied. On est loin du confort « marshmallow » mou et sans vie. Ici, c’est moelleux, mais vivant. C’est un compromis très bien dosé, et je pense que Brooks a trouvé l’équilibre idéal pour les coureurs qui accumulent les kilomètres sans chercher à battre des records de vitesse.
Cette mousse est aussi plus résistante dans le temps. Après une centaine de kilomètres, je n’ai constaté aucune perte d’amorti — un vrai bon point pour ceux qui cherchent une chaussure fiable et durable.
Une tige repensée pour plus de confort
Autre évolution subtile mais importante : la tige. Toujours en mesh double jacquard, elle a été retravaillée pour mieux épouser les formes du pied et offrir un maintien plus précis sans rigidité. J’ai trouvé qu’elle s’adaptait naturellement à mon pied, même lors de légers gonflements en fin de sortie longue (ceux qui courent l’été comprendront…).
Le col est généreusement rembourré, tout comme la languette, ce qui évite toute irritation au niveau du coup de pied. L’ensemble reste bien en place sans nécessiter de serrage excessif. Là encore, on est dans du confort intelligent, pensé pour durer sur les longues distances.
Test sur le terrain de la Brooks Glycerin 22
J’ai testé la Brooks Glycerin 22 sur une variété de terrains et de sorties pour vraiment comprendre ce qu’elle a dans le ventre. Entre les footings du matin, les sorties longues du dimanche et quelques séances de récupération en fin de semaine, j’ai pu me faire une idée précise de son comportement… et autant le dire tout de suite : on est clairement sur un modèle taillé pour le confort longue durée.
Un confort moelleux et protecteur
Le premier mot qui me vient à l’esprit après quelques foulées : douceur. La Glycerin 22 offre une sensation de moelleux très marquée sous le pied, mais sans jamais donner l’impression de s’enfoncer dans une mousse molle. Elle absorbe parfaitement les chocs, notamment lors des atterrissages talon, ce qui est idéal pour les coureurs lourds ou ceux qui recherchent un amorti très protecteur.
Lors d’un footing de 12 km sur route, après une journée bien chargée, j’ai vraiment ressenti cet effet « coussin » qui soulage à chaque pas. Pour moi, c’est l’une des chaussures les plus agréables à porter quand on a les jambes un peu fatiguées ou qu’on veut simplement courir sans se poser de questions.
Une stabilité rassurante, même sur la durée
Malgré cet amorti généreux, la chaussure reste étonnamment stable. Le pied est bien calé, sans mouvement parasite, même dans les virages ou sur routes légèrement irrégulières. Le renfort au niveau du talon joue bien son rôle, et l’élargissement léger de la semelle à l’arrière contribue à cette sensation de sécurité.
Sur une sortie longue de 20 km, j’ai particulièrement apprécié cette stabilité en fin de course, quand la fatigue s’installe et que la foulée devient moins propre. Mon pied est resté bien maintenu, ce qui m’a évité ces petites douleurs plantaires que je ressens parfois avec des modèles trop souples.
Des transitions fluides et naturelles
L’autre point fort de la Glycerin 22, c’est la fluidité du déroulé. Grâce à la combinaison de la mousse DNA LOFT v3 et de la forme légèrement incurvée de la semelle, la transition entre le talon et l’avant-pied se fait sans à-coup. Ce n’est pas une chaussure « dynamique » au sens classique du terme, mais elle vous accompagne naturellement vers l’avant, surtout à allure modérée.
Pour un footing de récupération ou une sortie tranquille, c’est parfait. Je l’ai testée aussi sur quelques kilomètres un peu plus rapides, et même si elle ne pousse pas à accélérer, elle ne freine pas non plus la foulée.
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Les points forts et les points faibles de la Brooks Glycerin 22
Comme toute chaussure, la Brooks Glycerin 22 a ses forces… et ses petites limites. Après plusieurs semaines de test, voici un résumé clair de ce que j’ai apprécié — et de ce qui pourrait freiner certains coureurs.
Les points forts
Amorti moelleux et protecteur C’est clairement sa signature. La mousse DNA LOFT v3 fait des merveilles pour absorber les chocs et préserver les articulations, surtout sur les longues distances.
Confort premium Dès l’enfilage, on sent qu’on est dans du haut de gamme. L’empeigne douce, le col rembourré, la languette épaisse… tout est pensé pour chouchouter vos pieds.
Transition fluide Le déroulé talon-avant se fait naturellement, sans forcer. Idéal pour les coureurs qui cherchent une foulée sans accroc, particulièrement à allure modérée.
Durabilité Après plus de 100 km, l’amorti reste intact et l’empeigne ne montre aucun signe de faiblesse. Un vrai point fort si vous courez souvent et longtemps.
LEs points faibles
Prix élevé Elle se place clairement dans le haut du panier. Cela dit, la qualité de fabrication et la longévité justifient en grande partie cet investissement.
Retour d’énergie limité Si vous aimez les chaussures nerveuses qui vous « relancent » à chaque foulée, vous risquez de la trouver un peu molle. Ce n’est pas une chaussure pour les chronos.
Légèrement lourde pour les compétitions Avec ses 280 g environ, elle n’est pas lourde au point d’être gênante, mais elle manque un peu de légèreté pour ceux qui cherchent la performance en course.
À qui s’adresse la Brooks Glycerin 22 ?
Si je devais résumer la Glycerin 22 en une phrase, ce serait : le confort avant tout, sans sacrifier la stabilité. C’est une chaussure pensée pour accompagner le plus grand nombre, mais elle conviendra mieux à certains profils qu’à d’autres.
Un modèle accessible, du débutant au coureur expérimenté
Que vous commenciez tout juste la course à pied ou que vous accumuliez les marathons, la Glycerin 22 a de sérieux arguments pour séduire.
Pour les débutants, elle offre un amorti rassurant et un confort immédiat qui permet de courir sans appréhension, ni douleurs liées aux chocs.
Pour les coureurs plus expérimentés, elle devient une alliée idéale pour les sorties à faible intensité ou les jours où les jambes sont un peu fatiguées.
Personnellement, je l’utilise souvent en alternance avec des modèles plus dynamiques, notamment pour mes footings post-séance ou mes jours de récupération active. C’est un vrai soulagement pour les articulations, surtout après des semaines chargées en volume.
Idéale pour les longues distances et la récupération
Clairement, la Glycerin 22 excelle dans les séances à allure cool : footing en endurance fondamentale, sortie longue dominicale, ou récupération après une séance de fractionné. Ce n’est pas la chaussure que je choisirais pour un 10 km rapide ou une séance de côtes, mais ce n’est pas son rôle. Elle brille quand il faut enchaîner les kilomètres confortablement, sans surcharge musculaire.
Si vous êtes sujet à la pronation ou si vous avez besoin d’un peu plus de contrôle, pensez à la version Glycerin GTS 22. Elle intègre la technologie GuideRails, un système de soutien latéral qui aide à garder l’alignement du genou et du pied. C’est une excellente alternative pour ceux qui veulent le confort de la Glycerin, mais avec un peu plus de stabilité fonctionnelle.
Autre profil pour qui elle fonctionne à merveille : les coureurs lourds. Si vous pesez plus de 80-85 kg, vous savez à quel point l’amorti peut faire la différence. La Glycerin 22 absorbe très bien les impacts et répartit la pression sous le pied de façon homogène. Un vrai plus pour limiter les douleurs articulaires.
Moins à l’aise sur les efforts dynamiques
En revanche, si vous recherchez une chaussure pour faire des séances de fractionné, des côtes ou des relances explosives, la Glycerin 22 ne sera pas le meilleur choix. Elle manque un peu de réactivité et de nervosité pour ce genre d’efforts. Ce n’est pas un défaut en soi, juste un positionnement clair.
Pour les adeptes de dynamisme pur, mieux vaut se tourner vers des modèles plus légers et toniques comme la Brooks Hyperion ou une chaussure typée tempo.
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Pour mieux situer la Brooks Glycerin 22 dans le paysage des chaussures de running, je l’ai comparée avec deux autres références du marché qui jouent dans la même cour : la ASICS Gel-Nimbus 27 et la Hoka Clifton 9. Trois modèles confortables, pensés pour les longues distances, mais avec des personnalités bien différentes.
Brooks Glycerin 22 vs ASICS Gel-Nimbus 27
Ces deux chaussures visent le même profil de coureur : amateurs de confort, recherchant un amorti généreux pour les sorties longues. La Asics Gel-Nimbus 27 mise sur un mélange de mousse FF Blast+ et de technologie Gel pour offrir une absorption des chocs encore plus marquée. En comparaison, la Glycerin 22 propose un amorti plus homogène et un peu plus souple grâce à sa mousse DNA LOFT v3 infusée à l’azote.
Côté poids, la Nimbus est légèrement plus lourde, et le chaussant plus rigide en sortie de boîte. J’ai trouvé la Glycerin plus douce dès le premier enfilage, avec un mesh plus souple et agréable. En revanche, la Nimbus donne une impression de robustesse et de maintien très rassurante pour les gabarits plus lourds ou les pronateurs légers.
Brooks Glycerin 22 vs Hoka Clifton 9
La Hoka Clifton 9 est souvent citée comme une référence en matière de confort et de légèreté. Comparée à la Glycerin 22, elle est plus légère (environ 240 g contre 280 g) et propose un amorti légèrement plus ferme, mais très bien équilibré. Là où la Glycerin offre un ressenti moelleux et enveloppant, la Clifton propose un amorti plus réactif, avec une meilleure transition pour les allures variées.
Sur les longues sorties, les deux modèles font très bien le job. Cependant, la Clifton est un peu plus dynamique, et conviendra davantage aux coureurs qui aiment alterner les rythmes. En revanche, la Glycerin gagne des points sur le confort du chaussant : plus rembourré, plus douillet, et plus stable à l’arrière.
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Coureur depuis plus de 10 ans et marathonien depuis 2021, je cours régulièrement entre 50 et 100 kilomètres par mois. J'adore parler de running et partager ma passion pour la course à pied aux coureurs débutants.