Personnellement, j'ai vraiment apprécié la Hoka Mach 6. Elle combine à merveille légèreté et dynamisme, ce qui la rend ultra réactive, surtout pour les séances de fractionné ou les courses rapides. La nouvelle mousse EVA supercritique donne un super retour d’énergie, ce qui rend chaque foulée agréable et efficace. Le maintien du pied est également top grâce à son siège baquet, ce qui me permet de me sentir bien stabilisé même sur des sorties rythmées.
Cela dit, elle reste assez ferme, donc pour les sorties longues, elle peut sembler un peu trop rigide si vous recherchez un maximum d’amorti. Si vous êtes un coureur léger à moyen et que vous aimez les chaussures rapides, je pense que c’est une très bonne option. En revanche, si vous avez les pieds larges ou que vous privilégiez le confort sur de longues distances, il y a peut-être d'autres modèles à considérer.
En tout cas, je trouve que Hoka a fait un super boulot avec cette version, et je la recommande sans hésiter pour les entraînements dynamiques et les compétitions jusqu’au semi-marathon !
Specs
Drop: 5 mm
Poids: 219 gr (H) / 189 gr (F)
Plaque carbone: Non
Type de surface: Route
Type de course: Entrainement et compétition
Type de coureur: Débutant et confirmé
Pour
Chaussure polyvalente
Très bon maintien du pied
Bonne absorption des chocs
Bonne alternative au modèle à plaque carbone
Contre
Un peu étroite pour les pieds larges
Un peu ferme pour les longues distances
Si vous avez aimé la Hoka Mach 5, alors préparez-vous à découvrir une version encore plus aboutie avec la Hoka Mach 6. Toujours aussi légère, cette nouvelle mouture promet plus de dynamisme et un meilleur retour d’énergie, grâce à une mousse intermédiaire retravaillée. Mais tient-elle vraiment ses promesses sur le terrain ?
J’ai eu l’occasion de tester de nombreux modèles de chaussures, des plus amortis aux plus réactifs. Et s’il y a bien une gamme qui a su me surprendre par son équilibre entre confort et performance, c’est la série Mach de Hoka. J’ai donc chaussé la Mach 6 pour plusieurs sorties, alternant fractionné sur piste, footing dynamique et séance longue, afin de vous livrer un avis sincère.
Alors, cette Hoka Mach 6 est-elle la partenaire idéale pour vos entraînements et compétitions ? Voyons ensemble ce qu’elle a dans le ventre !
Présentation de la Hoka Mach 6
Avec la Mach 6, Hoka continue d’affiner sa recette pour offrir une chaussure légère, dynamique et confortable. Conçue pour les entraînements rythmés et les distances intermédiaires, cette nouvelle version apporte plusieurs évolutions notables, notamment au niveau de la semelle intermédiaire et de la durabilité. Voyons ensemble ce qu’elle propose en détail.
Design et construction
Hoka soigne autant l’apparence que la performance de ses modèles, et la Mach 6 ne fait pas exception. Le design reste épuré, avec des lignes dynamiques et des coloris modernes qui plairont aux amateurs de chaussures stylées.
Une tige repensée pour plus de confort
La tige en mesh Jacquard Creel est une vraie réussite. Ultra-légère et respirante, elle permet une ventilation optimale, ce qui est un vrai plus lors des sorties estivales. J’ai particulièrement apprécié son ajustement précis grâce au double soufflet interne, qui enveloppe le pied sans points de pression. Par contre, si vous avez le pied large, pensez à essayer la version Wide, car le chaussant peut sembler un peu étroit.
Une nouvelle semelle intermédiaire plus réactive
La vraie nouveauté se situe sous le pied. La mousse EVA supercritique infusée à l’azote remplace l’ancien système PROFLY+. Concrètement, cela se traduit par un retour d’énergie plus marqué et une sensation de réactivité accrue. Lors de mes séances de fractionné, j’ai senti cette bascule naturelle vers l’avant, favorisée par le rocker prononcé de la semelle. Un vrai atout pour maintenir une allure dynamique !
Une semelle extérieure plus durable
Hoka corrige l’un des points faibles de la version précédente : la résistance de la semelle extérieure. Sur la Mach 6, on retrouve désormais des renforts en caoutchouc Durabrasion Rubber placés stratégiquement pour améliorer l’adhérence et prolonger la durée de vie. Après plusieurs sorties, même sur sol humide, la traction m’a semblé excellente, ce qui en fait une chaussure fiable pour une utilisation intensive.
Un maintien efficace pour plus de stabilité
Le siège baquet caractéristique de Hoka est toujours présent, assurant un bon maintien du pied sans être restrictif. La languette anatomique et le contrefort rigide au talon renforcent cette sensation de sécurité, tout en conservant un bon confort global.
Mon ressenti sur la construction
Hoka a réussi à améliorer la Mach 6 en la rendant plus dynamique, plus résistante et toujours aussi agréable à porter. Son mesh fin et léger favorise la respirabilité, tandis que la nouvelle mousse EVA supercritique apporte un vrai boost d’énergie. Quant à la semelle extérieure, elle semble bien plus robuste que sur la Mach 5. On sent que la marque a écouté les retours des coureurs pour peaufiner son modèle.
Après avoir scruté la fiche technique et analysé la construction de la Hoka Mach 6, il était temps de la mettre à l’épreuve sur le terrain. J’ai testé cette chaussure sur plusieurs types de séances : footing à allure modérée, fractionné sur piste et sortie longue avec variations de rythme. Voici mon ressenti détaillé.
Confort et ajustement
Dès l’enfilage, la Mach 6 offre une sensation de maintien immédiat. Le chaussant est ajusté, ce qui renforce l’impression de sécurité, mais peut s’avérer un peu étroit pour les pieds larges. Heureusement, Hoka propose une version Wide pour ceux qui recherchent plus d’espace à l’avant-pied.
Le mesh Jacquard Creel est un vrai point fort : léger, souple et ultra-respirant, il évite la surchauffe même lors des séances intenses. Lors de ma sortie par 25°C, j’ai particulièrement apprécié cette bonne ventilation, qui évite d’avoir les pieds en feu après plusieurs kilomètres.
Enfin, la stabilité est bien présente grâce au siège baquet qui maintient le pied en place sans le comprimer. Sur des virages serrés ou des relances, la chaussure ne donne jamais une impression d’instabilité.
Amorti et absorption des chocs
Le remplacement de la mousse PROFLY+ par l’EVA supercritique marque un vrai changement. L’amorti est toujours là, mais avec une sensation plus ferme que sur la Mach 5. Sur mes premières foulées, j’ai trouvé la chaussure un peu plus tonique, avec un contact au sol plus direct.
Par rapport à d’autres modèles de la marque :
Plus ferme que la Clifton, qui mise davantage sur le confort.
Un peu plus dynamique que la Rincon, avec un meilleur équilibre entre amorti et réactivité.
Moins explosif que l’Endorphin Speed de Saucony, mais plus accessible pour un usage quotidien.
Cette nouvelle mousse absorbe bien les impacts sans donner un effet trop « moelleux », ce qui est idéal pour des séances rythmées où l’on cherche une relance efficace.
Dynamisme et retour d’énergie
Là où la Mach 6 brille, c’est sur son efficacité en propulsion. Le rocker prononcé et la mousse réactive facilitent un déroulé rapide vers l’avant, parfait pour maintenir une allure soutenue.
Lors d’une séance de 400 m sur piste, j’ai ressenti une transition fluide du talon vers les orteils, avec une relance naturelle à chaque appui. Ce dynamisme en fait une bonne alternative aux chaussures à plaque carbone pour ceux qui veulent de la performance sans l’explosivité (ni le prix) des modèles à plaque.
Traction et durabilité
C’était l’un des points faibles de la Mach 5 : l’absence de renforts en caoutchouc sur la semelle extérieure réduisait sa durabilité. Bonne nouvelle, Hoka a corrigé le tir sur la Mach 6 avec l’ajout de renforts en caoutchouc Durabrasion Rubber aux endroits stratégiques.
Résultat ? Une bien meilleure adhérence, même sur route mouillée. Lors d’une sortie sous la pluie, j’ai constaté que l’accroche était fiable, sans cette sensation de glisser que l’on pouvait avoir sur l’ancienne version.
Sur chemins non techniques (graviers, terre battue), elle reste stable, mais clairement, ce n’est pas son terrain de prédilection. En revanche, pour une utilisation 100% route, elle devrait tenir bien plus longtemps que la Mach 5, dont l’usure prématurée de la semelle était un problème courant.
Pour quel type de coureur et d’usage ?
Après l’avoir testée sur différentes séances, il est clair que la Hoka Mach 6 n’est pas une chaussure passe-partout. Elle possède des atouts spécifiques qui conviendront mieux à certains profils et types d’entraînements. Voyons à qui elle s’adresse et dans quelles situations elle excelle.
Profils de coureurs recommandés
La Hoka Mach 6 s’adresse avant tout aux coureurs légers à moyens, c’est-à-dire ceux pesant jusqu’à 85 kg. Au-delà, l’amorti plus ferme pourrait manquer de souplesse sur les longues distances, surtout si vous recherchez un confort maximal.
Elle est idéale pour ceux qui veulent une chaussure rapide sans plaque carbone. Beaucoup de modèles destinés aux performances intègrent désormais des plaques en fibre de carbone, ce qui améliore la propulsion mais peut donner une sensation artificielle ou manquer de polyvalence. Ici, on retrouve une transition naturelle et dynamique, parfaite pour ceux qui veulent garder un bon ressenti sous le pied.
Enfin, elle convient aux coureurs à foulée neutre. Si vous avez besoin d’un soutien prononcé (cas des pronateurs), il vaudra mieux se tourner vers un modèle plus structuré.
Distances et types de séances idéaux
La Mach 6 excelle sur les séances rapides. Que ce soit pour du fractionné, du tempo ou des séries à haute intensité, elle offre un bon retour d’énergie et un déroulé fluide. Son dynamisme se ressent particulièrement sur les allures soutenues, où son faible poids et son rocker facilitent la relance.
Côté compétitions, elle peut accompagner jusqu’au semi-marathon. Sur 10 km, elle est un excellent choix si vous cherchez une chaussure réactive sans sacrifier tout le confort. Sur un semi, elle conviendra aux coureurs habitués à une foulée plus dynamique, mais pourrait manquer d’amorti pour ceux qui aiment un ressenti plus moelleux.
Peut-on l’utiliser pour du footing ou des sorties longues ? Oui, mais ce n’est pas son point fort. Son amorti plus ferme la rend moins agréable pour des footings de récupération ou des sorties lentes de plus d’1h30. Pour ces usages, des modèles comme la Clifton 9 ou la New Balance 1080 seront plus adaptés.
Après plusieurs sorties avec la Hoka Mach 6, une chose est sûre : cette chaussure coche beaucoup de cases pour les coureurs en quête de dynamisme et de polyvalence. Mais est-elle faite pour vous ? Faisons le point sur ses atouts et ses limites.
Les points forts
✅ Dynamisme et retour d’énergie : Grâce à la nouvelle mousse EVA supercritique, la Mach 6 offre une réactivité impressionnante. Chaque foulée se traduit par un bon retour d’énergie, idéal pour les séances rythmées.
✅ Légèreté et agilité : Avec seulement 232 g, elle reste dans la catégorie des chaussures ultra-légères, parfaites pour ceux qui aiment avoir un modèle rapide sous le pied.
✅ Bonne alternative aux chaussures à plaque carbone : Si vous trouvez les chaussures à plaque trop rigides ou trop exigeantes, la Mach 6 est une excellente option. Elle procure une sensation naturelle tout en conservant une belle propulsion grâce à son rocker agressif.
✅ Stabilité et maintien du pied : La construction en siège baquet et le chaussant ajusté assurent un bon maintien, même à haute vitesse. Un vrai plus pour ceux qui aiment sentir leur pied bien enveloppé.
✅ Amélioration de la durabilité par rapport à la Mach 5 : L’ajout de renforts en caoutchouc sur la semelle extérieure corrige un des défauts majeurs de la Mach 5, qui s’usait trop vite.
Les points faibles
❌ Chaussant assez étroit : Comme souvent avec Hoka, le fit est ajusté. Ceux qui ont le pied large devront peut-être se tourner vers la version Wide, si disponible.
❌ Fermeté qui peut ne pas convenir aux longues distances : Contrairement à la Clifton 9, la Mach 6 est plus ferme. Si vous recherchez un confort maximal sur un marathon ou des sorties longues, elle pourrait sembler trop exigeante.
❌ Protection limitée contre le froid en hiver : Le mesh très respirant est parfait pour l’été et les séances intenses, mais en hiver, il laisse passer l’air. Préparez des chaussettes adaptées si vous courez par temps froid.
Mon avis Hoka Mach 6
La Hoka Mach 6 est une vraie réussite pour les coureurs qui veulent une chaussure rapide, dynamique et légère, sans forcément passer sur un modèle à plaque carbone. Elle se révèle particulièrement efficace pour les séances de fractionné, tempo et compétition jusqu’au semi-marathon.
Comparaisons et alternatives
La Hoka Mach 6 se positionne comme une chaussure rapide et polyvalente, mais comment se compare-t-elle à d’autres modèles phares du marché ? Que ce soit face à son aînée, la Mach 5, ou d’autres références comme la Clifton 9 et la Saucony Endorphin Speed 4, voyons où elle se situe et quelles alternatives pourraient mieux vous convenir.
Hoka Mach 6 vs Hoka Mach 5
La Mach 6 apporte plusieurs évolutions notables par rapport à la Mach 5, notamment au niveau de la semelle intermédiaire. Exit le PROFLY+, place à une nouvelle mousse EVA supercritique infusée à l’azote, censée offrir un meilleur retour d’énergie et une meilleure durabilité.
Le changement le plus marquant à l’usage, c’est la sensation sous le pied :
La Mach 6 est plus ferme, avec une réponse plus dynamique sur chaque foulée.
La Mach 5 était plus moelleuse, offrant une sensation légèrement plus douce.
Autre point d’amélioration : la semelle extérieure. Alors que la Mach 5 exposait directement sa mousse EVA, réduisant sa durée de vie, la Mach 6 ajoute des renforts en caoutchouc pour améliorer l’adhérence et la résistance à l’usure. Une vraie bonne nouvelle pour ceux qui veulent un modèle plus endurant.
Verdict ? Si vous aimiez la Mach 5 pour son confort, la Mach 6 peut sembler un peu plus ferme. Mais si vous recherchez plus de réactivité et une meilleure durabilité, alors l’évolution est clairement positive.
Hoka Mach 6 vs Hoka Clifton 9
Ces deux modèles viennent de la même famille Hoka, mais ils ont des usages bien différents :
La Mach 6 est pensée pour la performance, avec une mousse plus réactive et un poids plus léger.
La Clifton 9, elle, mise sur le confort et l’amorti, idéale pour les footings et les longues distances.
Si vous courez surtout en endurance et que vous recherchez une chaussure protectrice et moelleuse, alors la Clifton 9 est un bien meilleur choix. En revanche, si vous aimez les séances rapides et les chaussures plus dynamiques, la Mach 6 est clairement plus adaptée.
Un bon compromis peut être d’avoir les deux modèles dans sa rotation : la Clifton 9 pour les sorties longues et récupérations, la Mach 6 pour les séances de vitesse et les compétitions.
Hoka Mach 6 vs Saucony Endorphin speed 4
L’Endorphin Speed 4 est une des chaussures les plus populaires pour les entraînements rapides, notamment grâce à sa plaque en nylon, qui procure un excellent retour d’énergie.
Face à elle, la Mach 6 mise sur une approche plus naturelle :
Endorphin Speed 4 : propulsion plus marquée grâce à la plaque en nylon, idéale pour les séances intenses et les longues courses rapides.
Mach 6 : plus souple, plus fluide, avec une sensation plus proche d’une chaussure traditionnelle.
En termes de dynamisme, l’Endorphin Speed 4 est plus agressive et peut même être une alternative aux chaussures à plaque carbone. Mais si vous trouvez ces dernières trop rigides ou trop contraignantes, alors la Mach 6 offre une alternative plus naturelle et plus polyvalente.
Passionné de course à pied depuis de nombreuses années, je suis ravi de partager avec vous ma passion pour le running. La course à pied est devenue bien plus qu'un simple passe-temps pour moi ; c'est un mode de vie. Chaque mois, je parcours entre 50 et 100 kilomètres, explorant les routes et les sentiers avec détermination et enthousiasme.