Test et avis Adidas Ultraboost light

Test et avis Adidas Ultraboost light : la chaussure idéale pour vos sorties longues et récupération

  • Confort
  • Polyvalence
  • Dynamisme
  • Stabilité
  • Amorti
  • Adhérence
  • Légèreté
  • Design
4.1/5Note globale

Mon avis sur la Adidas Ultraboost light

Mon avis sur l'Adidas Ultraboost Light est globalement très positif, bien qu’elle ne soit pas parfaite pour tous les types de coureurs. D’un côté, elle se distingue par son confort exceptionnel. La mousse Light Boost fait un travail remarquable en offrant un amorti à la fois doux et réactif, ce qui la rend idéale pour les longues sorties ou les entraînements de récupération. La tige Primeknit+ épouse parfaitement le pied, et la sensation de chausson est vraiment agréable. Côté adhérence, la semelle en caoutchouc Continental assure un bon grip, même sur des terrains humides.

Cependant, elle n’est pas sans défauts. Le principal reste son poids, qui est encore un peu élevé (près de 300 g), rendant la chaussure moins adaptée pour des séances de vitesse ou du fractionné, où la légèreté est cruciale. Bien que la réduction de poids par rapport aux modèles précédents soit notable, ce n’est pas encore suffisant pour en faire une véritable alliée des coureurs cherchant des performances à haute intensité.

Specs
  • Drop: 10 mm
  • Poids: 240 gr (H)
  • Plaque carbone: Non
  • Type de surface: Route
  • Type de course: Entrainement et Compétition
  • Type de coureur: Débutant et Confirmé
Pour
  • Chaussure confortable
  • Bon amorti
  • Matière recyclée
Contre
  • Sensation de course un peu ferme
  • Poids pour les séances de vitesse

Quand Adidas annonce une nouvelle version de son modèle phare, l’Ultraboost, on tend forcément l’oreille. Avec l’Ultraboost Light, la marque promet une chaussure plus légère, toujours aussi confortable et adaptée aux sorties longues. J’ai eu l’occasion de la tester sur plusieurs séances, allant de l’endurance fondamentale à des accélérations plus dynamiques.

La grande nouveauté ? Une réduction de poids significative grâce à une mousse Boost revisitée. Mais est-ce suffisant pour en faire une chaussure incontournable pour les coureurs réguliers ? Dans cet article, je vous partage mon ressenti, les points forts et les limites de cette Ultraboost Light, ainsi que quelques conseils pour savoir si elle peut vous convenir.

Présentation générale de la chaussure

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Un héritage fort : l’histoire de la gamme Ultraboost

Depuis son lancement en 2015, la gamme Ultraboost d’Adidas a su s’imposer comme une référence en matière de confort et d’amorti. Initialement conçue pour la course à pied, elle a rapidement conquis le monde du lifestyle grâce à son design moderne et son confort inégalé. Ce succès repose en grande partie sur la technologie Boost, une mousse révolutionnaire offrant un amorti à la fois moelleux et réactif.

Un objectif clair : alléger sans compromettre le confort

Avec l’Ultraboost Light, Adidas a cherché à résoudre l’un des principaux défauts de la gamme : son poids élevé. Grâce à une nouvelle version de la mousse Boost, baptisée Light Boost, la chaussure affiche une réduction de poids significative (-40 g par rapport au modèle précédent), tout en conservant les qualités qui ont fait la renommée de la gamme.

L’objectif de cette version est donc double :

  1. Offrir une chaussure plus légère et plus dynamique, pour améliorer le confort en course et faciliter les sorties longues.
  2. Maintenir un amorti performant et une bonne stabilité, afin de séduire les coureurs recherchant une chaussure polyvalente.

Avec ce modèle, Adidas vise principalement les coureurs à la recherche d’un compromis entre amorti, confort et légèreté, tout en garantissant une utilisation efficace sur les footings, les sorties longues et la récupération. Une évolution attendue, mais qui reste à voir en conditions réelles…

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Caractéristiques techniques

Adidas a misé sur une évolution plutôt qu’une révolution avec cette Ultraboost Light. On retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de la gamme, mais avec une amélioration clé : un poids allégé qui change (un peu) la donne. Voyons en détail ce que cette version propose.

Poids et dimensions

L’un des points les plus marquants de cette Ultraboost Light, c’est sa réduction de poids. En taille 42⅔, elle affiche 297 g sur la balance, soit 40 g de moins que la version précédente. Ce n’est pas une transformation radicale, mais pour une chaussure de ce type, chaque gramme compte.

Le drop reste inchangé à 10 mm, avec une semelle de 22 mm à l’arrière et 12 mm à l’avant. Cette configuration assure un bon compromis entre confort et stabilité, notamment pour les sorties longues où l’amorti est primordial.

Si vous avez déjà couru avec une Ultraboost, vous ne serez pas dépaysé. La différence de poids se ressent légèrement, surtout sur les longues distances, mais ne vous attendez pas à une sensation de légèreté extrême.

Semelle intermédiaire : un amorti toujours présent

Adidas a retravaillé sa mousse Boost pour la rendre plus légère tout en conservant son efficacité. Cette nouvelle version, baptisée Light Boost, promet un meilleur retour d’énergie et un amorti plus dynamique.

À l’usage, on retrouve la sensation moelleuse propre aux Ultraboost. Le rebond est agréable, notamment sur les séances en endurance fondamentale, où l’on recherche du confort avant tout. En revanche, cette mousse reste légèrement plus rigide que ce à quoi je m’attendais. Cela offre plus de stabilité mais peut surprendre ceux qui apprécient un amorti très souple.

Pour avoir testé cette chaussure sur une sortie longue à allure marathon, j’ai apprécié la douceur de l’impact au sol, mais j’ai aussi noté qu’elle manque un peu de dynamisme sur des allures plus rapides. Elle n’est pas conçue pour exploser les chronos, mais elle remplit son rôle sur les sorties cool.

Tige Primeknit+ : un confort toujours au rendez-vous

La tige de l’Ultraboost Light est conçue en Primeknit+, un tissu souple qui s’adapte bien à la morphologie du pied. Comme les modèles précédents, elle épouse parfaitement le pied et offre une sensation de chausson, sans point de pression désagréable.

Autre aspect intéressant, Adidas continue son engagement écologique avec l’utilisation de Parley Ocean Plastic, une matière issue de déchets plastiques recyclés. Un bon point pour ceux qui cherchent à concilier performance et démarche responsable.

Sur le terrain, le maintien est efficace, notamment grâce aux renforts placés sur les côtés et au talon. Cependant, si vous avez un pied fin, vous pourriez ressentir un léger manque de verrouillage, surtout lors d’accélérations ou de virages serrés.

Semelle extérieure : adhérence et durabilité

Adidas continue de collaborer avec Continental pour la semelle extérieure, et c’est une bonne nouvelle. Le caoutchouc utilisé offre une excellente adhérence, même sur routes humides.

Lors de mon test sous une pluie fine, la chaussure est restée stable, sans cette sensation de glisse que l’on peut parfois rencontrer sur des modèles trop lisses. C’est un vrai plus pour ceux qui courent toute l’année, quelles que soient les conditions.

Côté durabilité, difficile d’avoir un avis définitif après seulement quelques sorties, mais la robustesse perçue laisse penser que la chaussure tiendra un bon nombre de kilomètres sans souci majeur.

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Performances sur le terrain

Les chiffres et les technologies sont une chose, mais qu’en est-il des sensations en course ? J’ai testé l’Adidas Ultraboost Light sur plusieurs types de séances pour voir comment elle se comporte en conditions réelles.

Sorties en endurance : un confort indéniable

Dès les premières foulées, on retrouve l’ADN des Ultraboost : un amorti moelleux et un chaussant confortable. Sur des sorties longues à allure modérée (autour de 5:00-5:30 min/km pour mon test), la chaussure offre une absorption des chocs agréable, idéale pour enchaîner les kilomètres sans fatigue excessive.

J’ai particulièrement apprécié son maintien du pied, notamment grâce à la tige Primeknit+ qui épouse bien la forme sans comprimer. Sur route ou sur chemin stabilisé, elle assure une foulée fluide et stable. Cependant, si vous aimez une sensation de dynamisme prononcé, vous pourriez la trouver un peu trop souple.

En revanche, sur la fin d’une sortie de 18 km, j’ai commencé à ressentir légèrement le poids de la chaussure. Rien de rédhibitoire, mais c’est un élément à prendre en compte pour les coureurs qui privilégient la légèreté.

Séances de vitesse : un manque de réactivité

J’ai voulu pousser un peu cette Ultraboost Light sur une séance de fractionné court et de fartlek pour voir ce qu’elle avait dans le ventre en termes de dynamisme. Verdict : elle se défend, mais ce n’est clairement pas son point fort.

Sur des accélérations à allure 10 km ou plus rapide, on ressent bien le retour d’énergie de la mousse Boost, mais le poids de la chaussure se fait sentir. Par rapport à des modèles plus légers comme l’Adidas Adios Pro ou même la Boston 12, on perd en explosivité.

Lors d’une séance de 8×400 m sur piste, j’ai dû forcer un peu plus pour relancer, et le maintien, bien que correct, était un peu moins verrouillé qu’avec une chaussure typée performance. Pour du fractionné long ou du tempo run, elle peut convenir, mais pour des efforts très courts et explosifs, elle trouve vite ses limites.

Polyvalence : une chaussure taillée pour l’endurance

Si l’Ultraboost Light n’est pas une fusée pour le fractionné, elle brille en revanche par sa polyvalence. Pour les coureurs qui recherchent une chaussure capable d’accompagner la majorité de leurs sorties sans prise de tête, elle fait parfaitement le job.

Sur route, elle est à l’aise en toute condition grâce à l’adhérence du caoutchouc Continental. Sur chemins secs et stabilisés, elle se comporte bien aussi, même si elle manque un peu de structure pour un usage régulier sur sentiers techniques.

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Durabilité et entretien

Quand on investit dans une paire de running, on espère qu’elle nous accompagnera sur un bon nombre de kilomètres. Après plusieurs sorties avec l’Adidas Ultraboost Light, j’ai pu évaluer sa résistance et identifier quelques bonnes pratiques pour prolonger sa durée de vie.

Une bonne résistance des matériaux

Dès la prise en main, l’Ultraboost Light donne une impression de solidité, notamment grâce à la qualité de ses matériaux. Après une centaine de kilomètres d’utilisation, la semelle extérieure en caoutchouc Continental montre peu de signes d’usure, ce qui est un excellent point. L’adhérence reste efficace, même sur sol humide, et le grip ne semble pas se détériorer rapidement.

La mousse Light Boost conserve bien ses propriétés d’amorti, sans affaissement notable. Il faudra toutefois voir son comportement après plusieurs centaines de kilomètres, car certaines mousses Boost avaient tendance à s’écraser légèrement avec le temps.

Côté tige, le Primeknit+ est toujours aussi agréable et épouse bien le pied. Son élasticité est un atout pour le confort, mais il faudra être vigilant sur sa tenue dans le temps. Les tiges en tricot ont parfois tendance à se détendre, surtout si elles sont trop souvent exposées à l’humidité.

Comment prolonger la durée de vie de vos Ultraboost Light ?

Pour maximiser la longévité de cette chaussure, voici quelques conseils d’entretien simples mais efficaces :

  • Alternez avec une autre paire : si vous courez régulièrement, évitez d’utiliser les Ultraboost Light tous les jours. Laisser la mousse Boost se reposer entre deux sorties lui permet de conserver ses propriétés d’amorti plus longtemps.
  • Nettoyez-les après chaque sortie humide ou boueuse : utilisez une brosse douce et un chiffon humide pour retirer la saleté. Le Primeknit+ est un matériau sensible qui peut s’abîmer si la saleté s’incruste.
  • Évitez la machine à laver : même si cela peut sembler pratique, laver vos chaussures en machine peut endommager la structure et les colles utilisées. Préférez un lavage à la main avec de l’eau tiède et du savon doux.
  • Séchez-les à l’air libre : ne les exposez pas directement à une source de chaleur (radiateur, sèche-cheveux), cela pourrait altérer les matériaux. Glissez plutôt du papier journal à l’intérieur pour absorber l’humidité.
  • Surveillez l’usure de la semelle : si vous sentez que l’amorti devient moins efficace ou que la semelle extérieure commence à s’user de manière irrégulière, c’est peut-être le signe qu’il est temps de les remplacer.

L’Adidas Ultraboost Light semble bien partie pour durer, notamment grâce à sa semelle robuste et son amorti performant. En adoptant quelques bonnes habitudes d’entretien, elle pourra facilement dépasser les 600 à 800 kilomètres d’utilisation avant de montrer de vrais signes de fatigue. Une chaussure qui mise sur le confort, mais qui, avec un peu d’attention, pourra vous accompagner sur de nombreuses sorties !

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Points forts et points faibles de l’Adidas Ultraboost Light

Les points forts

  • Confort exceptionnel : Le chaussant Primeknit+ offre un effet chausson très agréable.
  • Amorti efficace : La mousse Light Boost absorbe bien les chocs et assure un bon retour d’énergie.
  • Bonne adhérence : La semelle extérieure en caoutchouc Continental garantit une accroche fiable sur route et chemins stabilisés.
  • Polyvalence : Idéale pour les sorties longues, la récupération et les footings à allure modérée.
  • Durabilité : Les matériaux solides offrent une bonne longévité, notamment la semelle extérieure qui résiste bien à l’usure.
  • Engagement écologique : Une empreinte carbone réduite de 10% et l’utilisation de matériaux recyclés (Primeblue).

Les points faibles

  • Prix élevé : Comme souvent avec la gamme Ultraboost, l’investissement est conséquent par rapport à d’autres modèles concurrents.
  • Poids encore élevé : Malgré l’allègement, près de 300 g restent un frein pour les séances rapides et le fractionné.
  • Dynamisme limité : La mousse Boost est moelleuse, mais manque de réactivité pour les coureurs cherchant de la propulsion.
  • Tige Primeknit parfois trop souple : Peut manquer de maintien pour les coureurs ayant besoin d’un bon verrouillage du pied.

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jeremy dumetz redacteur woza running
Jérémy

Coureur depuis plus de 10 ans et marathonien depuis 2021, je cours régulièrement entre 50 et 100 kilomètres par mois. J'adore parler de running et partager ma passion pour la course à pied aux coureurs débutants.