Pour moi, la Gel-Kayano 32 incarne parfaitement l’équilibre entre confort, stabilité et durabilité, ce qui en fait une chaussure idéale pour les coureurs réguliers à la recherche d’un modèle fiable au quotidien. J’ai particulièrement apprécié sa stabilité douce et son amorti maîtrisé qui permettent de courir longtemps sans ressentir de gêne, même en fin de séance. Le drop abaissé apporte une transition plus naturelle qui fait vraiment la différence sur la fluidité de la foulée.
Ce n’est pas la chaussure la plus réactive pour les séances rapides, mais ce n’est pas son rôle. Si vous privilégiez la sécurité et le confort sur la durée, elle saura vous accompagner fidèlement, que vous soyez pronateur ou neutre. Bref, un excellent investissement pour qui veut allier performance et bien-être à chaque sortie.
Specs
Drop: 8 mm
Poids: 310 gr (H) / 270 gr (F)
Plaque carbone: Non
Type de surface: Route
Type de course: Entrainement
Type de coureur: Débutant et confirmé
Pour
Stabilité efficace
Confort longue distance
Très bonne durabilité
Empeigne respirante et agréable
Contre
Un peu ferme pour certains coureurs
Peu réactivité à allure rapide
Cela fait plus de dix ans que je cours, et s’il y a bien une chaussure que je vois revenir chaque saison aux pieds des coureurs en quête de stabilité, c’est la ASICS Gel-Kayano. Véritable pilier dans la gamme de la marque japonaise, ce modèle a su évoluer sans jamais trahir ses fondamentaux : offrir un confort optimal et un maintien fiable, notamment pour les coureurs qui ont tendance à proner.
J’ai donc chaussé la toute nouvelle Asics Gel-Kayano 32 avec une vraie curiosité. Pourquoi ? Parce qu’elle marque une rupture assez franche avec ses prédécesseures, notamment avec une semelle entièrement repensée et un drop abaissé, ce qui change vraiment le ressenti en course. J’ai pu la tester sur différents types de sorties, du footing tranquille au long run dominical et je vous partage ici mes impressions, mes conseils et ce que j’aurais aimé savoir avant de l’acheter.
Design et premières impressions Asics Gel-Kayano 32
Une silhouette modernisée, sans extravagance
À première vue, la ASICS Gel-Kayano 32 reste fidèle à l’esthétique sobre et soignée qu’on lui connaît. Pas de design tape-à-l’œil ni de gimmick inutile : on sent que la priorité reste la technicité. La ligne générale est plus affinée que sur les anciennes versions, avec une semelle légèrement plus profilée qui donne un petit côté “performance”, sans pour autant renier son ADN de chaussure de stabilité.
Les coloris proposés sont assez classiques, du noir, du blanc, quelques touches de bleu, de vert ou de rose selon les modèles homme et femme. Personnellement, j’ai opté pour une version bleu glacier avec détails citron vert. Un bon compromis entre sobriété et dynamisme, que j’ai plaisir à porter aussi en dehors des sorties running.
Une sensation de confort dès l’enfilage
Dès que j’ai passé le pied dedans, j’ai senti ce pour quoi la Kayano est si appréciée : un maintien immédiat sans aucune pression gênante. Le col de la chaussure est généreusement rembourré, la languette reste fine mais douce, et l’espace à l’avant-pied est juste comme il faut pour permettre aux orteils de bouger sans flotter.
Petit conseil : si, comme moi, vous avez le pied un peu large, vous apprécierez l’empeigne plus souple de cette 32e version. La maille technique épouse bien le pied, sans créer de points de friction, même après plusieurs kilomètres. Et bonne nouvelle, je n’ai ressenti aucune gêne au niveau du talon ou de l’arche, ce qui est parfois le cas avec les chaussures trop rigides à visée “stabilité”.
Des finitions soignées, un vrai sentiment de qualité
Ce qui m’a frappé dès l’ouverture de la boîte, c’est la qualité de fabrication. Les coutures sont impeccables, les matériaux utilisés respirent la solidité, et la semelle extérieure inspire confiance avec ses renforts bien placés. On est clairement sur du haut de gamme, sans tomber dans le clinquant.
Après plusieurs sorties, la chaussure ne montre aucun signe d’usure prématurée, ni au niveau du mesh ni de la semelle. C’est rassurant, surtout pour celles et ceux qui misent sur une paire durable, autant pour l’entraînement que pour la marche ou les journées actives.
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Le 4D Guidance System™ : une stabilité plus naturelle
La grande nouveauté de cette Gel-Kayano 32, c’est son 4D Guidance System™, une évolution notable par rapport aux anciens systèmes de stabilité un peu plus rigides. Ici, ASICS mise sur une approche plus fluide et adaptative. L’objectif n’est plus de « corriger » la foulée à tout prix, mais plutôt de guider subtilement le pied pour maintenir un bon alignement.
Concrètement, cela se traduit par une base plus large, un meilleur ajustement du talon, et des parois latérales légèrement surélevées qui aident à contenir la pronation excessive sans la bloquer.
J’ai particulièrement apprécié cette sensation de stabilité douce, présente, mais jamais envahissante. Lors d’une sortie longue de 18 km, je me suis senti soutenu sans avoir cette impression de contrôle forcé qu’on retrouve parfois sur des modèles plus agressifs.
PureGel™ et FF Blast+ Eco : amorti maîtrisé et retour d’énergie
Sous le talon, on retrouve la technologie PureGel™, un gel intégré directement dans la semelle intermédiaire, conçu pour absorber les chocs avec efficacité tout en gardant un toucher moelleux. Sur route dure, c’est vraiment agréable, surtout si comme moi, vous avez tendance à attaquer légèrement par le talon sur les longues distances.
La mousse principale, quant à elle, est une version éco-conçue du FF Blast+, utilisée notamment sur la Nimbus. Elle offre un bon compromis entre légèreté, fermeté et réactivité. Je dirais que le ressenti est plus ferme que moelleux, mais cela donne aussi une meilleure stabilité sur des rythmes variés. Ce n’est pas une chaussure “rebondissante” au sens d’un modèle carbone ou ultra dynamique, mais elle accompagne bien la foulée sans jamais s’écraser.
Drop abaissé à 8 mm : plus fluide, plus accessible
Autre changement notable sur cette 32e version : le drop passe de 10 mm à 8 mm. Ça peut paraître anodin, mais sur le terrain, la différence se sent. Le déroulé de pied devient plus progressif, plus naturel. Le talon est toujours bien protégé, mais la transition vers l’avant-pied se fait de manière plus fluide.
Personnellement, ce drop plus bas m’a permis de gagner en stabilité à allure lente, surtout dans les phases de fatigue. Cela permet aussi d’envisager la Kayano comme une option intéressante pour les coureurs en reprise ou ceux qui cherchent à réduire la contrainte sur les genoux.
Une empeigne en mesh technique, respirante et agréable
L’empeigne a elle aussi été revue, avec un mesh technique plus souple et plus respirant. C’est particulièrement appréciable en été ou sur des sorties longues, où l’on évite rapidement l’effet “pied enfermé”. Le tissu sèche vite, ne colle pas, et laisse le pied respirer sans perdre en maintien.
J’ai testé la chaussure sans chaussette lors d’un footing à la cool, juste pour voir et franchement, aucun frottement, aucune irritation. Un vrai plus si vous aimez la sensation de liberté ou si vous avez le pied sensible.
Test sur le terrain de la Asics Gel-Kayano 32
Polyvalente, mais taillée pour l’endurance
J’ai testé la Asics Gel-Kayano 32 sur une dizaine de sorties, avec des formats variés : footing de récupération, sortie longue de 20 km, et quelques allures plus soutenues. À chaque fois, la chaussure m’a laissé une impression claire : elle excelle sur les allures modérées et les longues distances.
Lors des footings lents, le confort domine. On sent que la semelle prend soin du pied, surtout après une grosse séance la veille ou une journée passée debout. Sur la sortie longue, c’est là que la Kayano montre tout son potentiel. Pas de gêne, pas d’inconfort, même après 90 minutes d’effort. Le maintien reste constant, le pied reste bien calé, et on peut se concentrer sur ses sensations sans penser à ses chaussures ,ce qui est, selon moi, un excellent signe.
À allure un peu plus rapide (type seuil ou fartlek léger), la chaussure suit le mouvement, mais ce n’est clairement pas sa zone de confort. Elle manque de peps dans la relance. Si vous cherchez un modèle pour dynamiser vos séances tempo, mieux vaut opter pour une Nimbus Lite, une Novablast ou carrément une chaussure carbone.
Une transition talon-avant-pied plus naturelle
La réduction du drop à 8 mm joue vraiment en faveur de la fluidité. J’ai remarqué que ma foulée se déroulait plus facilement, sans avoir l’impression de “tomber” vers l’avant comme c’était parfois le cas avec les anciennes Kayano. La transition est douce, presque invisible, ce qui renforce le confort général, surtout quand la fatigue commence à se faire sentir.
J’ai aussi apprécié la largeur de la semelle à l’arrière, qui stabilise très bien la pose du talon. Cela m’a aidé à garder une foulée propre même sur des portions plus accidentées (chemin stabilisé, trottoirs irréguliers), sans jamais ressentir d’instabilité.
Une stabilité efficace, mais jamais contraignante
Ce qui m’a le plus surpris, c’est le caractère “souple” de la stabilité proposée par cette Kayano 32. Grâce au 4D Guidance System™, le soutien est bien là, mais il ne rigidifie pas la foulée. Je suis légèrement pronateur et j’ai parfois eu du mal avec les modèles trop intrusifs qui me “forcent” à rester aligné. Ici, j’ai eu l’impression que la chaussure me guidait plutôt qu’elle ne me corrigeait.
C’est une vraie réussite pour ceux qui, comme moi, veulent un peu de structure sans se sentir bridés. Elle conviendra aussi bien à des coureurs neutres ayant besoin de soutien sur les longues distances, qu’à des profils pronateurs légers à modérés.
Kayano 32 vs Kayano 31 : une évolution, pas une rupture
Si vous venez de la Kayano 31, vous remarquerez quelques différences dès les premiers pas. Le drop plus bas et la nouvelle mousse offrent un ressenti plus stable, mais aussi un peu plus ferme. La Kayano 31 était plus moelleuse, presque trop sur certaines zones. La 32 propose un équilibre plus cohérent entre amorti et contrôle.
En comparaison avec d’autres modèles de stabilité, je dirais qu’elle est plus douce qu’une Mizuno Wave Inspire, mais plus structurée qu’une Saucony Tempus. Elle reste dans une catégorie à part : celle des chaussures conçues pour durer, avec un vrai soutien à chaque phase de la foulée, sans pour autant sacrifier le confort.
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Une alliée fiable pour les entraînements réguliers
La ASICS Gel-Kayano 32 se place clairement dans la catégorie des chaussures d’entraînement confortables et protectrices. Si vous courez plusieurs fois par semaine, que ce soit pour garder la forme, préparer un semi ou simplement profiter de vos sorties, elle a tout ce qu’il faut pour devenir votre chaussure de référence.
Je l’ai personnellement utilisée pour mes footings du matin, souvent à jeun, où je recherche avant tout de la douceur sous le pied et une transition fluide. Elle m’a permis de dérouler tranquillement, sans forcer, avec une sensation de sécurité très appréciable.
Là où elle excelle : les sorties longues et la récupération
C’est sur les sorties longues que la Kayano 32 se distingue vraiment. Grâce à son amorti généreux et sa stabilité bien dosée, elle permet de maintenir une foulée propre et confortable même après 15 ou 20 kilomètres. J’ai aussi beaucoup apprécié son comportement en récupération active, le lendemain d’une séance intense : elle absorbe bien les chocs, soulage les articulations, et me permet de faire tourner les jambes sans forcer.
Elle conviendra parfaitement aux coureurs :
en préparation d’un marathon ou semi-marathon,
en phase de reprise après blessure,
ou simplement à ceux qui privilégient le confort avant la performance pure.
Un peu trop sage pour les séances dynamiques
En revanche, ce n’est pas la chaussure vers laquelle je me tourne quand je veux travailler la vitesse. Lors d’une séance de 6x1000m à allure 10 km, je l’ai trouvée trop stable, trop rassurante, pas assez vive dans les relances. Sa mousse FF Blast+ Eco, bien qu’agréable, manque un peu de punch pour des efforts courts ou explosifs.
Pour ce type d’entraînement, je préfère personnellement une paire plus légère et nerveuse, comme la Novablast ou la Magic Speed. Mais c’est normal : la Kayano n’est pas conçue pour ça. Elle joue dans une autre cour celle du confort longue durée.
Les points forts et points faibles de la Asics Gel-Kayano 32
Après plusieurs semaines de test, voici ce que je retiens de cette ASICS Gel-Kayano 32. Comme toute chaussure, elle a ses qualités… et quelques limites selon l’usage qu’on en fait.
Les points forts
Stabilité douce et efficace : le 4D Guidance System fait bien le job sans jamais devenir intrusif. On se sent en confiance, même sur la fatigue.
Confort longue distance : que ce soit pour un footing cool ou une sortie longue, le pied reste bien calé, sans point de pression.
Transition plus naturelle : le drop abaissé à 8 mm fluidifie la foulée, surtout pour les coureurs qui attaquent légèrement par le talon.
Empeigne respirante et agréable : le mesh technique est souple, bien ventilé, et s’adapte facilement à la forme du pied.
Très bonne durabilité : après 150 km, aucune usure visible. C’est un modèle qu’on peut envisager pour plusieurs mois d’entraînement sérieux.
Les points faibles
Ride un peu ferme : la mousse FF Blast+ Eco est stable, mais certains la trouveront moins moelleuse que sur d’autres modèles (type Nimbus).
Peu réactive à allure rapide : ce n’est pas une chaussure faite pour les séances de tempo ou les changements de rythme vifs.
Languette fine : malgré le confort global, la languette manque un peu d’épaisseur. J’ai ressenti une légère gêne avec des lacets trop serrés.
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Si vous cherchez une chaussure stable, confortable et capable de vous accompagner au quotidien, la Gel-Kayano 32 pourrait bien être votre alliée idéale.
Pour les coureurs pronateurs (et même les neutres)
Bien sûr, la Kayano reste un choix privilégié pour les coureurs pronateurs, surtout ceux qui ont une légère à modérée déviation vers l’intérieur. Le système de stabilité intégré guide efficacement le pied sans jamais contraindre la foulée. Mais honnêtement, même les coureurs à foulée neutre peuvent y trouver leur compte notamment ceux qui ont besoin d’un peu de soutien sur les longues distances ou en phase de fatigue.
Pour les débutants comme les coureurs expérimentés
Que vous commenciez à courir ou que vous enchaîniez les plans marathon, cette chaussure peut vous convenir. Elle offre un excellent compromis entre confort, sécurité et durabilité, ce qui la rend aussi rassurante pour les débutants que fiable pour les coureurs confirmés.
J’aurais adoré avoir un modèle comme celui-là à mes débuts : j’aurais évité bien des douleurs de genou lors de mes premières sorties trop longues avec de mauvaises chaussures.
Pour les sportifs en reprise ou sensibles des articulations
Enfin, si vous êtes en reprise après blessure, ou que vous avez régulièrement des douleurs articulaires (genoux, chevilles, hanches), la Kayano 32 est un choix pertinent. Son amorti contrôlé, sa base stable et son déroulé fluide permettent de repartir en douceur, sans agresser le corps. C’est une chaussure qui protège sans enfermer.
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Absolument. La Gel-Kayano 32 est une excellente chaussure pour les longues distances grâce à son amorti durable et sa stabilité douce. Elle protège bien les articulations et vous accompagne confortablement tout au long de la course, que ce soit un marathon ou un semi.
Est-elle adaptée à un coureur de plus de 80 kg ?
Oui, tout à fait. La structure solide, le maintien efficace et l’amorti bien dosé en font un choix judicieux pour les coureurs plus lourds qui ont besoin de stabilité et de protection. Sa durabilité est aussi un atout pour un usage intensif.
Quelle différence avec la Kayano 31 ou la GT-2000 ?
La Kayano 32 offre une transition plus fluide grâce à son drop abaissé (8 mm contre 10 mm sur la 31) et un système de stabilité plus souple avec le 4D Guidance System. Par rapport à la GT-2000, la Kayano est plus axée sur le confort longue distance et propose un soutien plus marqué, tandis que la GT-2000 est souvent perçue comme plus légère et plus dynamique pour des séances variées.
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Coureur depuis plus de 10 ans et marathonien depuis 2021, je cours régulièrement entre 50 et 100 kilomètres par mois. J'adore parler de running et partager ma passion pour la course à pied aux coureurs débutants.
