La Asics Gel-Kayano 31 est, selon moi, une chaussure qui fait la différence dans sa catégorie. Elle allie confort, stabilité et durabilité, avec un amorti à la fois doux et réactif, parfait pour les sorties longues ou les entraînements quotidiens. Ce qui me plaît particulièrement, c’est son équilibre : elle offre une stabilité rassurante sans jamais sacrifier la fluidité de la foulée. Le système LITETRUSS™ fait un excellent travail pour maintenir le pied en place tout en permettant une bonne transition du talon à l’avant-pied.
Bien sûr, elle n’est pas parfaite. Son poids est un peu plus élevé que d’autres modèles plus légers et, pour les séances de fractionné ou les courses de vitesse, elle manque un peu de dynamisme. Mais pour tout ce qui touche à l'entraînement sur distances longues, les footings récup ou même les préparations marathon, la Kayano 31 est une valeur sûre. Elle combine à la fois confort et soutien, et je la recommande particulièrement aux coureurs pronateurs, mais aussi à ceux qui recherchent un maintien supplémentaire sans avoir à sacrifier le confort.
Si vous êtes un coureur qui cherche fiabilité et confort sur le long terme, sans vouloir une chaussure trop rigide, alors la Gel-Kayano 31 est une option solide. C’est clairement un modèle sur lequel on peut compter, sortie après sortie.
Specs
Drop: 10 mm
Poids: 310 gr (H) / 265 gr (F)
Plaque carbone: Non
Type de surface: Route
Type de course: Entrainement
Type de coureur: Débutant et confirmé
Pour
Confort idéal
Amorti efficace et équilibré
Semelle extérieure durable
Contre
Poids un peu élevé
Manque de dynamisme pour les séances rapides
Depuis plus de 30 ans, la série Gel-Kayano d’Asics accompagne des milliers de coureurs sur les routes du monde entier. À chaque nouvelle version, je me demande si la marque arrivera encore à repousser les limites du confort et de la stabilité. Et bien, avec la Gel-Kayano 31, je peux vous dire une chose : Asics n’a pas dit son dernier mot.
J’ai eu la chance de tester cette dernière itération sur plusieurs semaines, entre footing de récupération, sorties longues et même quelques fractionnés sur route. Ce modèle promet un excellent maintien pour les coureurs à foulée pronatrice, mais pas seulement. Il s’adresse aussi à tous ceux qui recherchent une chaussure fiable, confortable, et prête à encaisser les kilomètres sans faiblir.
Confort et sensations en course de la Asics Gel-Kayano 31
Premiers pas : un chaussant douillet et rassurant
Dès l’enfilage, j’ai senti ce qui fait la signature de la Kayano depuis des années : un confort immédiat, presque cocooning. Le mesh enveloppe bien le pied sans le comprimer, et le col rembourré autour de la cheville ajoute une belle sensation de sécurité. Je n’ai pas eu besoin de « casser » la chaussure sur plusieurs sorties — elle se fait au pied rapidement, ce qui est un vrai plus pour les coureurs impatients comme moi.
Lors de mon premier footing tranquille, j’ai été frappé par l’équilibre entre maintien et souplesse. C’est une chaussure qui sait se faire oublier, tout en gardant un vrai cadre autour du pied.
Un amorti moelleux mais pas paresseux
Le combo FF BLAST™ PLUS ECO et GEL™ fonctionne à merveille. L’amorti est doux, généreux, mais pas “mou” comme peuvent l’être certaines chaussures ultra-maximalistes. Il y a ce petit rebond dynamique à chaque foulée, surtout quand on monte légèrement en cadence.
Pour vous donner un exemple concret : sur un footing de récupération de 10 km après une séance intense la veille, j’ai trouvé la Kayano 31 parfaite pour soulager mes jambes fatiguées sans sacrifier la qualité de course. Elle m’a clairement aidé à rester fluide malgré les courbatures.
Sorties longues, allures marathon, récup : elle répond présent
C’est sur les sorties longues (15 à 25 km pour moi) que la Gel-Kayano 31 révèle tout son potentiel. Elle amortit sans s’écraser, elle stabilise sans brider, et surtout… elle reste confortable même après 1h30 de course.
Sur des allures marathon, elle reste très agréable. Elle n’est pas aussi nerveuse qu’une chaussure carbone, bien sûr, mais elle ne traîne pas non plus la semelle. C’est une bonne alliée si vous préparez une course longue et que vous voulez de la fiabilité plutôt que de la performance pure.
Une transition fluide du talon à l’avant-pied
L’un des points forts que j’ai notés, c’est la transition talon-médio-avant-pied. Elle est progressive et fluide, notamment grâce à la géométrie de la semelle intermédiaire et au bon positionnement du GEL™ à l’arrière.
J’ai une attaque médio-pied plutôt neutre, et j’ai ressenti une belle continuité dans le déroulé du pied. Je pense que même les coureurs qui posent d’abord le talon apprécieront cette fluidité.
Une stabilité rassurante, même quand le rythme s’accélère
Même à des allures plus soutenues (type seuil), j’ai été surpris par le maintien de la Kayano 31. Elle garde une assise stable, sans vibration parasite ni perte de contrôle, ce qui est précieux quand on est un coureur un peu plus lourd ou sujet à la pronation comme moi.
Un conseil : si vous avez tendance à partir un peu de travers quand la fatigue arrive, la Kayano 31 vous remettra dans l’axe sans vous contraindre. C’est d’ailleurs ce que j’apprécie le plus dans cette version : elle apporte du soutien, mais elle laisse aussi le pied s’exprimer.
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Un chaussant standard, ni trop étroit ni trop large
Asics a visiblement trouvé un bon équilibre avec cette Gel-Kayano 31. Le chaussant est globalement standard, ce qui devrait convenir à la majorité des coureurs. Personnellement, j’ai un pied légèrement large à l’avant, et je n’ai ressenti aucune gêne ni point de pression, même après 1h30 de course.
Si vous avez un pied très fin ou au contraire très large, sachez qu’Asics propose comme souvent des versions Wide et Narrow, ce qui est appréciable. Mais dans sa version classique, on est clairement sur quelque chose de polyvalent, à la fois confortable et sécurisant.
Un maintien impeccable du talon au médio-pied
Dès les premières foulées, j’ai senti que le talon était bien calé, sans être coincé. Le contrefort est rigide juste ce qu’il faut, et il empêche tout mouvement parasite, même dans les virages ou les relances.
Au niveau du médio-pied, le maintien est plus souple mais bien ajusté, ce qui permet une vraie stabilité sans sensation d’étouffement. Sur une séance de fartlek un peu rythmée, j’ai pu accélérer en confiance, sans sentir que mon pied glissait ou flottait dans la chaussure.
Un laçage efficace et une languette bien pensée
Le système de laçage est classique, mais efficace. Les œillets tiennent bien la tension, et la languette rembourrée permet un serrage précis sans point de compression. Un bon point : les lacets ne se desserrent pas en cours de route, même sur les longues distances.
Le col de la chaussure, quant à lui, est généreusement rembourré. Il offre une vraie douceur autour de la cheville, ce qui est agréable sur les sorties longues. Ce confort pourrait presque faire oublier qu’on porte une chaussure à contrôle de stabilité.
Convient aux pieds sensibles et compatible orthèses
J’ai tendance à avoir des zones sensibles sous l’avant-pied, surtout en période de forte charge d’entraînement. Avec la Gel-Kayano 31, aucune irritation à signaler. Le mesh intérieur est doux, les coutures sont bien placées, et la semelle de propreté est agréable sous le pied.
Si vous portez des semelles orthopédiques, bonne nouvelle : la semelle intérieure est amovible, et le volume chaussant laisse assez de place pour les intégrer sans forcer. Une de mes connaissances utilise une orthèse rigide et m’a confirmé qu’elle s’adaptait parfaitement dans ce modèle, sans créer de frottement.
Stabilité et contrôle de la pronation
Un soutien discret mais efficace grâce au LITETRUSS™
La Gel-Kayano 31 intègre la technologie LITETRUSS™, un renfort médial intégré dans la semelle intermédiaire, conçu pour limiter la pronation excessive. Et honnêtement, c’est l’un des points que j’ai le plus appréciés sur ce modèle : le soutien est là, bien présent, mais sans rigidité gênante ni contrainte sur la foulée.
Ce qui m’a frappé, c’est que je n’ai jamais eu l’impression que la chaussure me « forçait » à courir d’une certaine manière. Le pied reste libre, mais il est guidé dans le bon axe. Lors d’une sortie longue sur terrain vallonné, avec un peu de fatigue sur la fin, j’ai senti que le LITETRUSS™ me ramenait subtilement dans l’axe, évitant les effondrements du pied vers l’intérieur. C’est exactement ce que j’attends d’une chaussure stable : qu’elle accompagne, mais qu’elle ne bride pas.
Une stabilité qui tient tête à la concurrence
J’ai eu l’occasion de courir avec pas mal de modèles dits « stables », comme la Brooks Adrenaline GTS ou la Hoka Arahi, et je peux dire que la Gel-Kayano 31 s’en sort très bien dans cette catégorie.
Par rapport à la Brooks GTS, la Kayano est un peu plus moelleuse sous le pied, mais tout aussi efficace sur la correction. Le ressenti est plus naturel, moins structuré artificiellement.
Face à la Hoka Arahi, elle est un peu plus lourde, mais offre un meilleur maintien latéral et un amorti plus progressif. L’Arahi a ce côté très léger qui plaît à certains, mais la Kayano inspire davantage confiance sur la durée.
Clairement, Asics réussit à proposer une chaussure de stabilité premium, sans tomber dans l’excès de rigidité.
Un modèle idéal pour un certain profil de coureur
Si vous êtes pronateur léger à modéré, ou si vous avez tendance à vous affaisser en fin de course, la Gel-Kayano 31 peut vraiment vous aider à courir plus proprement. Elle s’adresse aussi très bien aux coureurs un peu lourds, qui cherchent une chaussure capable d’absorber les chocs et de guider le pied sans se déformer.
Je la recommande aussi aux personnes en reprise après blessure (cheville, genou, TFL…), car sa structure apporte une sécurité bienvenue sans compromettre la souplesse globale. C’est une excellente alliée pour reconstruire sa foulée en confiance.
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Points forts et points faibles de la Asics Gel-Kayano 31
Après plusieurs sorties et de nombreuses heures passées avec cette chaussure, voici ce que je retiens de plus marquant — en bien, mais aussi en moins bien. Car même les modèles les plus solides ont quelques limites à connaître.
Les points forts
Confort immédiat : dès le premier enfilage, on se sent bien. Le mesh doux, le col rembourré et l’amorti généreux créent un véritable cocon pour le pied.
Stabilité intelligente : le système LITETRUSS™ apporte du maintien sans rigidité. Idéal pour les pronateurs, mais aussi pour les coureurs neutres en quête de soutien.
Amorti efficace et équilibré : le FF BLAST™ PLUS ECO offre un bon compromis entre douceur et réactivité. C’est moelleux sans être mou.
Polyvalence : adaptée aux footings, aux sorties longues, et même à l’allure marathon. Une vraie chaussure d’entraînement tout-terrain.
Durabilité : la semelle extérieure accroche bien et résiste à l’usure. Elle est conçue pour encaisser les kilomètres.
Compatible avec les orthèses : le volume chaussant et la semelle intérieure amovible en font une bonne option pour les porteurs de semelles correctrices.
Les points faibles
Drop élevé (10 mm) : ce n’est pas gênant pour moi, mais si vous êtes habitué à des drops plus faibles, cela peut demander un petit temps d’adaptation.
Poids un peu élevé : autour de 300 g (en taille 42), ce n’est pas la plus légère. Certains la trouveront un peu « massive » pour les séances rapides.
Manque de dynamisme pour les fractionnés : elle n’est pas pensée pour les séances de vitesse. Si vous cherchez du répondant, il faudra compléter avec un autre modèle.
Pour quel type de coureur ?
Du débutant au marathonien expérimenté
Ce que j’aime avec la Gel-Kayano 31, c’est qu’elle ne s’adresse pas uniquement à une élite ou à un profil hyper spécifique. Elle peut convenir à une très large gamme de coureurs, du débutant qui cherche une chaussure stable et rassurante, au marathonien confirmé en quête d’un modèle fiable pour ses longues sorties hebdomadaires.
Si vous débutez la course à pied, c’est une très bonne option pour vous accompagner en douceur dans vos premiers kilomètres, sans traumatisme. Et si, comme moi, vous avez déjà quelques courses longues à votre actif, elle sera une partenaire solide sur les semaines d’entraînement les plus chargées.
Pour les pronateurs… et les neutres à la recherche de soutien
Évidemment, la Gel-Kayano 31 est pensée avant tout pour les coureurs à foulée pronatrice, c’est-à-dire ceux dont le pied a tendance à s’affaisser vers l’intérieur. Mais attention : elle ne « force » pas la correction. Elle convient donc aussi très bien aux coureurs à foulée neutre qui ont besoin d’un peu plus de stabilité, notamment sur les longues distances ou lorsqu’ils sont fatigués.
Personnellement, j’ai une foulée relativement neutre, mais dès que j’augmente le volume ou que je cours plusieurs jours d’affilée, j’apprécie ce petit surplus de maintien. La Kayano remplit ce rôle à merveille, sans jamais devenir intrusive.
Parfaite pour l’entraînement, les longues distances et le marathon
La Kayano 31 n’est pas une chaussure de compétition pure. Elle n’est pas là pour battre des records sur 5 km. En revanche, pour l’entraînement quotidien, les footings d’endurance fondamentale, les sorties longues, et même les préparations marathon, elle est dans son élément.
Je l’ai portée sur des sorties de 10 à 25 km, parfois avec de la fatigue dans les jambes, et elle m’a permis de rester stable, protégé et à l’aise du premier au dernier kilomètre. C’est le genre de chaussure qu’on enfile sans se poser de question — et rien que pour ça, elle a toute sa place dans une rotation de coureur sérieux.
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Même si la Gel-Kayano 31 coche beaucoup de cases, elle n’est pas la seule chaussure stable du marché. D’autres modèles proposent aussi un bon soutien, avec des caractéristiques différentes selon les besoins. Voici un petit comparatif avec quelques alternatives intéressantes que j’ai pu tester ou croiser régulièrement chez d’autres coureurs.
Asics GT-2000 : la petite sœur plus légère
Si vous aimez l’ADN Asics mais que vous cherchez une chaussure plus légère et plus dynamique, la GT-2000 peut être une bonne option. Elle offre aussi une correction de pronation, mais avec moins d’amorti et un profil plus agile. C’est une bonne alternative pour les coureurs plus légers, ou ceux qui veulent une chaussure stable pour les séances plus rapides.
Mon conseil : si vous hésitez entre les deux, choisissez la GT-2000 si vous êtes en dessous de 70 kg ou si vous cherchez à alléger un peu votre rotation.
Hoka Gaviota : amorti maximal, stabilité douce
La Gaviota est un peu la Kayano à la sauce Hoka : très amortie, très stable, avec une plateforme large qui sécurise bien le pied. La différence majeure, c’est le profil plus maximaliste et le drop plus faible (5 mm contre 10 mm sur la Kayano), ce qui change beaucoup le ressenti.
La Gaviota conviendra davantage aux coureurs qui aiment la sensation de “flotter” et une foulée plus naturelle, voire légèrement avant-pied.
À retenir : si vous avez des douleurs articulaires ou si vous recherchez le maximum d’absorption de chocs, la Gaviota peut valoir le détour.
Saucony Guide : plus légère, un peu moins structurée
La Saucony Guide joue dans la même cour, mais avec un caractère un peu plus “neutre” : elle propose un soutien modéré, mais moins perceptible que sur la Kayano. Elle est plus légère, plus souple aussi, et conviendra aux coureurs qui veulent un peu de stabilité sans trop en sentir les effets.
Je la recommande souvent à des coureurs qui ont une pronation légère, ou qui veulent une alternative plus rapide à leur chaussure d’entraînement principale.
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Coureur depuis plus de 10 ans et marathonien depuis 2021, je cours régulièrement entre 50 et 100 kilomètres par mois. J'adore parler de running et partager ma passion pour la course à pied aux coureurs débutants.