Courir pendant la pause déjeuner, ça vous tente ? Avec nos emplois du temps surchargés, il n’est pas toujours facile de trouver du temps pour s’entraîner. Entre les rendez-vous professionnels, la vie de famille, et les imprévus du quotidien, nos journées semblent parfois trop courtes pour caser une séance de running. Pourtant, il existe un créneau souvent négligé, mais très pratique : la pause déjeuner.
Je sais ce que vous pensez. Comment réussir à courir entre midi et deux quand le temps semble déjà si limité ? Eh bien, c’est tout à fait possible avec un peu d’organisation. C’est une routine que j’ai adoptée depuis plusieurs années, et croyez-moi, elle peut vraiment faire des merveilles, aussi bien pour votre forme physique que pour votre productivité au travail.
Dans cet article, je vais partager avec vous mes astuces pour optimiser votre pause déjeuner et en faire un moment privilégié pour votre entraînement. Que vous soyez un coureur débutant ou confirmé, vous verrez qu’avec quelques ajustements, il est tout à fait possible de conjuguer running et vie professionnelle.
A retenir
Pour réussir à courir pendant la pause déjeuner, une bonne organisation est essentielle. Optimisez chaque minute en gérant votre emploi du temps avec soin et en préparant votre sac de sport à l’avance. Choisissez des itinéraires adaptés près de votre bureau et trouvez des solutions pour la récupération après l’effort, comme l’utilisation des sanitaires pour vous rafraîchir. En ce qui concerne l’alimentation, assurez-vous de prendre un petit-déjeuner équilibré, un en-cas léger avant la course, et un déjeuner nutritif après l’effort. Adaptez vos séances en fonction du temps disponible, que ce soit pour des entraînements rapides ou des séances plus longues. Enfin, gardez la motivation en vous entourant de partenaires de course ou en utilisant des outils de suivi, et gérez les contraintes professionnelles en discutant de votre emploi du temps avec votre employeur ou en ajustant la durée et l’intensité de vos séances.
Organisation : optimiser chaque minute pour réussir
Quand on parle de courir pendant la pause déjeuner, chaque minute compte. Entre le travail, l’entraînement, et la douche qui suit, il faut s’organiser pour maximiser son temps. Voici comment faire pour que tout se déroule sans accroc.
Gérer son emploi du temps pour une séance efficace
La clé pour réussir à courir pendant la pause déjeuner, c’est de gérer son temps intelligemment. La plupart des pauses ne durent qu’environ 60 minutes, donc il n’y a pas de place pour l’improvisation. Il est essentiel de savoir exactement quand vous allez sortir courir, à quel moment vous devrez être de retour et combien de temps il vous faudra pour vous changer et vous rafraîchir.
Pour éviter tout stress de dernière minute, je vous recommande de programmer des alarmes. Par exemple, une première alarme une heure avant votre pause, et une seconde une demi-heure avant de partir courir. Cela vous permettra de clôturer vos tâches en cours sans pression et d’éviter de vous faire surprendre par un coup de fil ou un e-mail de dernière minute.
Personnellement, je m’assure toujours de boucler mes réunions et tâches urgentes bien avant l’heure du déjeuner. Cela me laisse l’esprit libre pour ma séance de running et me permet de retourner travailler plus sereinement après.
Préparer son sac de sport la veille
Pour une pause déjeuner productive, il n’y a rien de plus frustrant que de se rendre compte que vous avez oublié vos chaussures de running ou votre serviette ! C’est pourquoi je conseille toujours de préparer son sac de sport la veille. Cette petite habitude fait gagner un temps précieux et vous assure de ne rien oublier.
Voici une check-list des indispensables à avoir dans votre sac de sport :
- Tenue running : chaussures, chaussettes, short, t-shirt, sous-vêtements adaptés (et brassière pour les runneuses).
- Accessoires : montre GPS, ceinture de running si vous transportez vos clés ou votre téléphone.
- Kit de rafraîchissement : serviette, savon, déodorant, lingettes (particulièrement utile si vous n’avez pas accès à une douche).
Si, comme moi, vous courez régulièrement pendant la pause déjeuner, je vous recommande d’avoir une trousse dédiée avec ces essentiels. Ainsi, vous n’aurez plus qu’à l’attraper en partant au travail, et c’est parti !
Choisir un itinéraire adapté près du bureau
Un autre point essentiel pour optimiser votre pause déjeuner : avoir un itinéraire de course déjà en tête. Le temps étant limité, il est crucial de choisir un parcours qui ne vous oblige pas à trop vous éloigner du bureau ou de la maison. Idéalement, optez pour un circuit où vous connaissez le terrain, les distances, et le trafic piéton ou routier pour éviter les surprises.
Si vous travaillez dans une zone urbaine, privilégiez un parc à proximité ou un parcours sur des rues peu fréquentées. En revanche, si vous êtes en zone plus résidentielle, courir dans les rues autour du bureau ou faire un rapide aller-retour à la maison peut être une bonne option.
Que faire si vous n’avez pas de douche au travail ?
Le grand dilemme pour beaucoup d’entre nous : comment gérer le retour au bureau après une séance de course ? Si votre lieu de travail n’a pas de douche, il existe plusieurs solutions. Vous pouvez essayer de trouver une salle de sport à proximité où vous abonner pour accéder aux douches. Une autre option est de rentrer chez vous si vous habitez suffisamment près.
En l’absence de ces alternatives, ne paniquez pas ! Vous pouvez toujours vous rafraîchir rapidement dans les sanitaires avec une serviette et des lingettes. L’important est de vous sentir propre et à l’aise avant de reprendre le travail.
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Alimentation : bien se nourrir avant et après la course
Courir à l’heure du déjeuner demande non seulement une bonne organisation, mais aussi une alimentation adaptée. Savoir quoi manger avant et après votre séance de running est essentiel pour éviter la fatigue, maximiser vos performances et bien récupérer. Voici mes conseils pour ajuster votre routine alimentaire.
Le petit-déjeuner avant la séance
Un bon petit-déjeuner est la base d’une journée réussie, surtout si vous prévoyez de courir pendant la pause déjeuner. Après une nuit de jeûne, votre corps a besoin de refaire ses réserves d’énergie, principalement sous forme de glucides, pour tenir le rythme.
Je vous conseille de miser sur un repas équilibré et facile à digérer, comme :
- Deux tranches de pain complet avec un peu de confiture ou du miel.
- Un yaourt nature (ou au soja si vous préférez éviter les produits laitiers) accompagné de fruits frais.
- Un bol de céréales complètes type muesli, riche en fibres et en glucides lents.
Personnellement, j’aime varier entre ces options, mais je veille toujours à éviter les aliments trop lourds ou difficiles à digérer. Il est également important de limiter la consommation de café, car cela peut déshydrater votre organisme.
En parlant d’hydratation, n’oubliez pas de boire de l’eau régulièrement dès le matin. Une astuce que j’ai adoptée est de garder une bouteille d’eau sur mon bureau pour me rappeler de boire. Vous pouvez aussi vous fixer l’objectif de boire un verre d’eau toutes les heures pour maintenir vos réserves hydriques à un bon niveau avant de courir.
L’encas avant la course
Courir le ventre vide n’est jamais une bonne idée. Même si vous avez pris un bon petit-déjeuner, je vous recommande de faire une petite pause collation vers 11h, surtout si vous prévoyez de courir vers midi. Cela vous permettra d’éviter l’hypoglycémie pendant votre séance.
Un en-cas idéal peut être :
- Un fruit frais comme une pomme, une banane ou une poignée de fruits secs.
- Une barre céréalière sans sucre ajouté, qui vous apportera l’énergie nécessaire sans alourdir votre estomac.
Personnellement, je préfère une banane, car elle est facile à digérer et me donne un bon coup de boost sans être trop lourde. L’important est de choisir un en-cas léger qui vous évite de courir avec la sensation d’un ventre trop plein.
Le déjeuner après la course
Une fois votre séance de running terminée, il est crucial de bien manger pour récupérer. Ne zappez surtout pas le déjeuner, car votre corps a besoin de reconstituer ses réserves d’énergie et de protéines pour la suite de la journée.
Si, comme moi, vous mangez souvent sur le pouce après une course, optez pour des repas simples, rapides à préparer, mais équilibrés. Voici quelques idées de déjeuner à consommer facilement au bureau :
- Un sandwich au pain complet garni de poulet, d’avocat, et de légumes frais pour un bon apport en protéines et en fibres.
- Une salade composée avec des œufs, du thon, des pois chiches ou du quinoa pour apporter des glucides et des protéines.
- Un fruit comme une pomme ou une poire, accompagné d’un yaourt nature pour un dessert rapide et sain.
L’idée, c’est d’opter pour des repas faciles à digérer qui ne vous alourdiront pas en début d’après-midi, tout en vous apportant les nutriments essentiels pour bien récupérer.
Planification des séances : varier les entraînements en fonction du temps disponible
Pour tirer le meilleur parti de votre pause déjeuner, il est crucial de planifier vos séances de course en fonction du temps dont vous disposez. Que vous ayez une pause de 45 ou 60 minutes, voici comment organiser efficacement votre entraînement pour atteindre vos objectifs tout en respectant votre emploi du temps.
Adapter l’entraînement à la durée de la pause
Lorsque vous avez entre 45 et 60 minutes pour courir, il est essentiel de structurer votre séance pour en maximiser l’efficacité. Voici un plan simple que j’utilise souvent :
- Échauffement (10 à 15 minutes) : Commencez par un footing léger pour préparer vos muscles et vos articulations. Cela aide à éviter les blessures et améliore vos performances pendant la séance principale. Utilisez ces 10 à 15 minutes pour vous rendre au lieu de votre entraînement, ce qui vous permettra également de vous échauffer en douceur.
- Séance principale (20 à 30 minutes) : En fonction de vos objectifs, vous pouvez choisir entre différents types d’entraînements :
- Footing : Un rythme modéré pour travailler votre endurance. C’est idéal si vous voulez une séance plus douce tout en restant actif.
- Fractionné : Alterner entre des phases d’effort intense et des périodes de récupération. Cela améliore votre vitesse et votre capacité cardiovasculaire.
- Fartlek : Une séance de course libre où vous variez l’intensité en fonction de votre ressenti ou des repères visuels. Cela rend l’entraînement plus ludique et adaptable.
- Retour au calme (10 à 15 minutes) : Terminez votre séance par un jogging léger ou de la marche pour faire redescendre progressivement le rythme cardiaque. Cela aide à éviter les courbatures et facilite la récupération.
Personnellement, j’apprécie varier les types d’entraînements en fonction de mes objectifs du jour. Si j’ai une séance de fractionné, je me concentre sur des intervalles de haute intensité pour améliorer ma vitesse. Pour une séance plus détendue, un simple footing suffira.
Programmes d’entraînement en fonction des objectifs
Selon vos objectifs, vous devrez adapter votre entraînement pour qu’il soit le plus efficace possible :
- Entraînements de vitesse : Si vous souhaitez améliorer votre vitesse, optez pour des exercices comme le 30-30 (30 secondes de course rapide suivies de 30 secondes de récupération) ou des séries courtes de 200 à 400 mètres. Ces entraînements sont intenses mais efficaces pour développer votre explosivité et votre rapidité.
- Entraînements d’endurance : Pour travailler votre endurance, privilégiez des séances à une allure constante, comme celle d’un semi-marathon ou un footing prolongé. Ce type de séance améliore votre capacité à maintenir un effort prolongé et est excellent pour les jours où vous avez un peu plus de temps.
J’aime parfois combiner les deux types d’entraînements dans une même semaine pour maintenir un bon équilibre entre vitesse et endurance. Cela permet de travailler différents aspects de ma condition physique tout en restant motivé.
La récupération après la séance
Ne négligez jamais la phase de récupération après votre course. Un retour au calme suivi d’étirements légers est crucial pour éviter les courbatures et favoriser une bonne récupération musculaire. Les étirements aident à relâcher les muscles sollicités et réduisent le risque de blessures.
Après l’entraînement, prenez le temps de faire des étirements ciblés, notamment pour les jambes et le bas du dos. Cela vous permettra de revenir à votre poste de travail en vous sentant frais et prêt à attaquer le reste de l’après-midi avec une productivité accrue.
Je remarque personnellement une grande différence dans ma capacité à rester concentré et productif après avoir intégré ces pratiques de récupération dans ma routine. Une bonne séance de récupération me permet de repartir du bon pied pour le reste de la journée.
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Motivation et gestion des obstacles
Courir pendant la pause déjeuner peut être un défi, mais avec une bonne organisation et quelques astuces, vous pouvez surmonter les obstacles et maintenir votre motivation. Voici comment rester motivé et gérer les contraintes qui pourraient se présenter.
Garder la motivation
Maintenir la motivation pour courir pendant votre pause déjeuner nécessite un peu de créativité et d’engagement. Voici quelques stratégies efficaces :
S’organiser avec des collègues ou rejoindre un groupe de course
Courir avec des collègues ou des amis peut être une excellente source de motivation. Vous pouvez organiser des sessions de running en groupe ou simplement planifier des entraînements avec un collègue pour rendre les séances plus agréables. L’aspect social rend la course plus fun et vous donne une bonne raison de ne pas manquer une séance.
Personnellement, j’ai constaté que courir en groupe rend l’entraînement beaucoup plus dynamique. Nous nous encourageons mutuellement, ce qui rend les sessions moins monotones et plus motivantes. Si vous ne pouvez pas trouver de partenaires de course au travail, envisagez de rejoindre un groupe de running local ou de vous inscrire à des événements communautaires.
Utiliser une montre GPS ou une application de suivi
Les montres GPS et les applications de suivi peuvent être des alliés précieux pour suivre vos progrès et rester motivé. Elles vous permettent de mesurer vos distances, vos temps et même de suivre votre fréquence cardiaque. Voir vos améliorations au fil du temps est extrêmement motivant.
Je suis un grand fan de mon application de suivi, qui me permet de visualiser mes performances et de fixer des objectifs personnels. Le simple fait de voir mes temps s’améliorer ou d’atteindre un objectif fixé est une grande source de satisfaction et me pousse à continuer.
Gérer les contraintes professionnelles et familiales
Les obligations professionnelles et familiales peuvent parfois compliquer la réalisation d’une séance de running pendant la pause déjeuner. Voici quelques conseils pour surmonter ces contraintes :
Solutions pour les jours où la pause est plus courte
Les jours où votre pause déjeuner est plus courte, adaptez votre séance d’entraînement pour qu’elle soit efficace malgré tout. Voici quelques options :
- Courses plus rapides : Optez pour des séances de running intensives mais courtes, comme des intervalles ou des sprints. Ces séances sont efficaces même en moins de 30 minutes.
- Entraînements à faible intensité : Si le temps est vraiment limité, un footing léger ou des exercices de renforcement musculaire rapides peuvent être une bonne alternative.
Comment négocier la durée de la pause avec son employeur
Si votre emploi du temps ne vous permet pas de courir suffisamment longtemps, il peut être utile de discuter de votre pause déjeuner avec votre employeur. Expliquez comment cette pause plus longue peut améliorer votre productivité et votre bien-être général. Vous pourriez proposer de compenser ce temps en travaillant plus tôt le matin ou plus tard le soir.
J’ai trouvé que la communication ouverte avec mon employeur a été clé. En expliquant les bénéfices pour ma productivité, j’ai pu ajuster ma pause de manière à intégrer mes séances de running sans que cela ne nuise à mon travail.